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Politique Publié le vendredi 26 novembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Alassane Ouattara (candidat du Rhdp) : “Il n`est pas normal que le chef de l`Etat soit le président du Conseil supérieur de la magistrature”

Pour moi, le pouvoir doit être démocratique". Le candidat du Rhdp, Alassane Ouattara, a démontré, au cours du face-à-face qui l'a opposé à son adversaire au second tour de l'élection présidentielle, Laurent Gbagbo, qu'il a une vision claire de la Côte d'Ivoire. Loin des balbutiements comme ce fut le cas pour son adversaire, il a expliqué clairement ce qu'il entend faire pour la Côte d'Ivoire et pour les Ivoiriens. S'agissant des institutions, il a déclaré :"les institutions doivent être incarnées par des personnes responsables et qui prennent des décisions mêmes si elles sont difficiles. Je suis pour le régime parlementaire mais pas de manière complète. Le régime présidentiel que nous avons aujourd'hui à la sortie de crise est un bon régime. Je proposerai des modifications en temps opportun pour créer un sénat. Pour que la magistrature soit présidée par les magistrats. Je veux la séparation des pouvoirs. Un pouvoir exécutif, un pouvoir législatif et un pouvoir judiciaire." Alassane Ouattara a indiqué "qu'il n'est pas normal que le chef de l'Etat soit le président du Conseil supérieur de la magistrature". Tout en reconnaissant que cette situation a été héritée de la France, il a promis copier le modèle américain. Le candidat du Rhdp a déclaré sa volonté de voir la liberté de la presse appliquée en Côte d'Ivoire. "La liberté de la presse n'est pas respectée en Côte d'Ivoire" a-t-il dénoncé. Tout en annonçant des réformes nécessaires avec des hommes compétents. Le candidat de Lmp a dit être d'accord sur plusieurs questions avec son adversaire. "Sur beaucoup de points, nous sommes d'accord. Pour ceux qui ont lu mon ouvrage, j'ai marqué dedans que nous allons créer un Sénât. Je suis content que le premier ministre soit d'accord avec moi. La séparation des pouvoirs, il le faut. Nous avons, dans la constitution, des instances judiciaires à créer. La Cour de cassation n'a pas été créée" a souligné Laurent Gbagbo. Il a promis une fois de plus que cela sera fait s'il était élu au soir du 28 novembre 2010. S'agissant de la question de la liberté de la presse, le candidat de Lmp a reconnu tout simplement que la presse n'est pas libre. "Sur la liberté de la presse, il a raison, il n'y a jamais une liberté de la presse totale en période de guerre. Et nous sommes en période de guerre. Et ces élections sont faites pour nous sortir de la guerre" s'est justifié Laurent Gbagbo qui a rappelé à son actif la loi interdisant la condamnation des journalistes a une peine privative de liberté. La question de la justice a été abordée par les deux candidats. Bien qu'au pouvoir depuis 10 ans, Laurent Gbagbo a avoué que "la justice va mal, la justice n'est pas en bonne santé. Dire le contraire serait se moquer des Ivoiriens". Il a ajouté que la période de crise que traverse le pays n'est pas favorable pour les réformes. Laurent Gbagbo a annoncé la construction de Cour d'appel dans chacune des différentes régions de la Côte d'Ivoire.
Jules Claver Aka

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