Reprise des activités économiques : La vie reprend progressivement à Abidjan

Après un long week-end alourdi par les tensions nées du deuxième tour de la présidentielle, remportée par le Président Laurent Gbagbo, les activités socio- économiques ont repris hier lundi, à Abidjan. Les banques et établissements financiers pour la plupart, ont ouvert à 9heures et devraient fermer hier, à partir de 13 heures. Par ailleurs, les rues d’Abidjan ont connu par moments, les embouteillages qui avaient disparu depuis prêt d’une semaine. Avec les klaxons interminables des minicars, communément appelés Gbaka. En dépit de certaines manifestations de rue sporadiques orchestrées par certains activistes, dans certains quartiers du District d’Abidjan, comme Marcory, Treichville et Abobo derrière rail, les marchés ont retrouvé relativement leurs animations ordinaires, pendant que sur le réseau Sotra, les bus ont circulé. Au niveau du port d’Abidjan, M. Léandre Drepeuba, Directeur commercial du Port autonome d’Abidjan, «l’autorité portuaire est en place, les navires qui sont arrivés travaillent, ceux qui mouillaient en rade, entrent. En réalité, le port n’a pas arrêté ses activités, mais nous respections les horaires du couvre-feu», a indiqué M. Le Directeur commercial du Paa. Il est donc à espérer que le réaménagement intervenu au niveau de l’instauration du couvre-feu, qui va désormais de 22 heures à 05 heures du matin et ce, jusqu’au lundi prochain va donner plus de vitalité à l’activité économique. Au niveau des douanes ivoiriennes, le travail a repris et le Directeur général, le colonel Alphonse Mangly était à son poste. Aussi, tous les services clés comme les Enquêtes douanières et la douane du Port a également travaillé. Même si ce n’était pas la grande affluence des jours ordinaires. Une situation qui selon des agents interrogées est consécutive au couvre-feu. Qu’en est-il du transit interurbain et transfrontalier, surtout au niveau de la sous -région ? Malgré la reprise, il pourrait mettre du temps à reprendre effectivement. Surtout avec les informations les plus alarmistes distillées à partir de certains canaux de la Côte d’Ivoire.

Yolande Bahi