27 ministres, 3 ministres délégués et 4 secrétariats d’Etat. C’est la composition du premier gouvernement du Président de la République Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil Constitutionnel à l’issue de l’élection présidentielle du 28 Novembre 2010. C’est dans une ambiance de fête et de retrouvailles que s’est déroulée le premier Conseil de ministres du mardi 7 Novembre 2010 au palais présidentiel du Plateau. Débuté à 14 heures, le premier Conseil des ministres du gouvernement Aké N’Gbo, qui a consisté en une prise de contact, a duré près d’une heure d’horloge. Et c’est avec le sourire aux lèvres que les ministres qui dirigeront les destinées de la Côte d’Ivoire, sont ressortis de la salle du Conseil des ministres. Parmi les membres de ce nouveau gouvernement de 33 personnes, l’on note la présence de quatre ministres issus du gouvernement Soro. Il s’agit de Benjamin Yapo Atsé, Augustin Komoé, Christine Adjobi et Emile Guirioulou. Si des anciens ministres tels que Koffi Koffi Lazare, Danielle Bony Claverie, Angèle Gnonsoa et Anne Jacqueline Lohoues Oble qui font partie de ce gouvernement sont des habituées des Conseils de ministres, ce n’est pas le cas de Aké Gilbert Marie N’Gbo, Dosso Charles Rodel, Charles Blé Goudé, Yanon Yapo, Dogou Alain, Alcide Djédjé, Désiré Dallo, Coulibaly Issa Malick, Ahoua Don Mello, Aby Blaise, Elisabeth épouse Dagbo , Philippe Attey, Ettien Amoikon, Ouattara Gnonzié, Voho Sahi, Kata Kéké, Franck Guéi, Touré Amara, Secré Richard, Anne Gnahouret Tatret, Koné Katina, Nyamien Messou, N’Guessan Thomas, Mme Lago Daleba Loan Odette, Georges Armand Ouegnin et Dogbo Raphaël. Ces personnalités participent pour la première fois à un Conseil des ministres. Comme particularité dans ce gouvernement de technocrates du Pr. Aké N’Gbo, le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo a fait la part belle à la gente féminine, qui occupe six postes ministériels et un secrétariat d’Etat, soit un total de 21% de l’effectif. Le faisant, le Président de la République démontre ainsi sa volonté de mettre en exergue la valeur réelle de la femme qui a toujours occupé les seconds rangs dans l’administration ivoirienne. Un taux de participation de femmes que l’on qualifie de record depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à la souveraineté nationale en 1960. A la fin du Conseil hier, l’on a eu droit à une partie d’accolade entre les membres du gouvernement et leurs parents qui les attendaient à la sortie du palais présidentiel
Dosso Villard
Dosso Villard