Ils n’ont que ça à la bouche comme le refrain d’une chanson bien orchestrée, les ministres du nouveau gouvernement de la République de Côte d’Ivoire. Il suffit de leur demander quelques-unes des instructions que le chef de l’Etat a données au cours de leur 1er conseil des ministres pour qu’ils se mettent à dire : travail, bonne gouvernance et surtout propreté morale.
C’est que Laurent Gbagbo sait qu’il a promis aux Ivoiriens, lors de la campagne électorale, de s’attaquer efficacement au chômage des jeunes. Mais il a promis aussi de remettre les Ivoiriens au travail après la parenthèse honteuse de la guerre qui a fait naître au sein de l’appareil administratif du pays un certain laisser-aller. Le candidat Laurent Gbagbo s’est présenté aussi aux électeurs comme un homme toujours propre malgré dix années passées au pouvoir. Maintenant qu’il est élu et au pied du mur, il lui faut traduire toutes ces propositions en actes concrets. C’est la raison pour laquelle il a insisté particulièrement sur le travail bien fait, l’intégrité et la probité morale de ses collaborateurs pour redonner confiance aux Ivoiriens. Exactement comme ceux-ci en ont eue au tout début de son mandat avant que les choses ne se gâtent une nuit de 18 septembre 2002.
A propos du travail qui va réduire la pauvreté et le chômage, il a choisi un Premier ministre dont tout le monde dit qu’il est grand et infatigable travailleur. Nul doute qu’il impulsera une belle dynamique de travail à son gouvernement pour que, très rapidement, le travail reprenne partout et bien. Mais, en nommant un jeune bien connu pour sa fougue et son sens du management au ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, il donne la preuve aux jeunes de son engagement à les aider à avoir du boulot pour assurer leur vie et celle de leur famille. Car qui mieux qu’un jeune peut comprendre les problèmes des jeunes ? Il appartient maintenant à Charles Blé Goudé de se mettre sérieusement au travail pour ne pas décevoir ces millions de jeunes qui l’attendent fermement au pied du mur.
La guerre, on le sait, a fait plusieurs victimes, dont des handicapés. Lors de sa campagne électorale, le chef de l’Etat a promis de créer un secrétariat général chargé des handicapés et un autre chargé des victimes de la guerre. Depuis hier, c’est chose faite. Raphaël Dogo, président des handicapés, de Côte d’Ivoire et conseiller technique du chef de l’Etat chargé des handicapés est entré au gouvernement comme on s’y attendait plus ou moins. Il y défendra exclusivement les couleurs de ses camarades handicapés de Côte d’Ivoire. Quant à Charles Rodel Dosso, jusque-là président des associations des victimes de la guerre, il gèrera la vie de ses camarades qui ont tout perdu dans la guerre.
La Justice revient à un homme droit comme une aiguille, l’ancien président du Conseil constitutionnel, le magistrat hors-hiérarchie Yanon Yapo. On voit tout de suite où le chef de l’Etat veut aller : réconcilier la Justice avec les justiciables, rendre la Justice juste et droite et faciliter le travail du monde des affaires. Le travail, lui, est l’affaire d’un homme, syndicaliste bien connu des Ivoiriens, Nyamien Messou. Si le président de la République attend de lui qu’il mette les Ivoiriens au travail, c’est que c’est gagné. Le secrétaire général du Synares, qui est un homme de principe, devra tout faire maintenant pour mettre en application ses principes dont il a toujours réclamé l’avènement dans nos administrations.
On n’oubliera pas de dire que l’Economie et les Finances sont l’affaire d’un brillant intellectuel très pragmatique, Noël Désiré Dallo, DG du Port autonome de San-Pedro, dont on dit qu’il va même au-delà de l’économie. Pareil pour l’Equipement et l’Assainissement qui tombent dans les mains d’un autre brillant technocrate, le directeur général du BNETD, Jacob Ahoua Don Mello Senen. L’Industrie et le Développement des PME reviennent à un expert en la matière, banquier de son état et actuel DG de la Sotra, Philippe Attey.
Bref, tout est mis en place pour que le travail reprenne dans des conditions apaisées afin que le chômage recule enfin et fasse reculer, à son tour, la pauvreté. Ce sera à l’honneur des Ivoiriens qui ont choisi Laurent Gbagbo; lequel aura tenu sa parole de s’attaquer au problème de sous-développement du paysn
Abdoulaye Villard Sanogo
C’est que Laurent Gbagbo sait qu’il a promis aux Ivoiriens, lors de la campagne électorale, de s’attaquer efficacement au chômage des jeunes. Mais il a promis aussi de remettre les Ivoiriens au travail après la parenthèse honteuse de la guerre qui a fait naître au sein de l’appareil administratif du pays un certain laisser-aller. Le candidat Laurent Gbagbo s’est présenté aussi aux électeurs comme un homme toujours propre malgré dix années passées au pouvoir. Maintenant qu’il est élu et au pied du mur, il lui faut traduire toutes ces propositions en actes concrets. C’est la raison pour laquelle il a insisté particulièrement sur le travail bien fait, l’intégrité et la probité morale de ses collaborateurs pour redonner confiance aux Ivoiriens. Exactement comme ceux-ci en ont eue au tout début de son mandat avant que les choses ne se gâtent une nuit de 18 septembre 2002.
A propos du travail qui va réduire la pauvreté et le chômage, il a choisi un Premier ministre dont tout le monde dit qu’il est grand et infatigable travailleur. Nul doute qu’il impulsera une belle dynamique de travail à son gouvernement pour que, très rapidement, le travail reprenne partout et bien. Mais, en nommant un jeune bien connu pour sa fougue et son sens du management au ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, il donne la preuve aux jeunes de son engagement à les aider à avoir du boulot pour assurer leur vie et celle de leur famille. Car qui mieux qu’un jeune peut comprendre les problèmes des jeunes ? Il appartient maintenant à Charles Blé Goudé de se mettre sérieusement au travail pour ne pas décevoir ces millions de jeunes qui l’attendent fermement au pied du mur.
La guerre, on le sait, a fait plusieurs victimes, dont des handicapés. Lors de sa campagne électorale, le chef de l’Etat a promis de créer un secrétariat général chargé des handicapés et un autre chargé des victimes de la guerre. Depuis hier, c’est chose faite. Raphaël Dogo, président des handicapés, de Côte d’Ivoire et conseiller technique du chef de l’Etat chargé des handicapés est entré au gouvernement comme on s’y attendait plus ou moins. Il y défendra exclusivement les couleurs de ses camarades handicapés de Côte d’Ivoire. Quant à Charles Rodel Dosso, jusque-là président des associations des victimes de la guerre, il gèrera la vie de ses camarades qui ont tout perdu dans la guerre.
La Justice revient à un homme droit comme une aiguille, l’ancien président du Conseil constitutionnel, le magistrat hors-hiérarchie Yanon Yapo. On voit tout de suite où le chef de l’Etat veut aller : réconcilier la Justice avec les justiciables, rendre la Justice juste et droite et faciliter le travail du monde des affaires. Le travail, lui, est l’affaire d’un homme, syndicaliste bien connu des Ivoiriens, Nyamien Messou. Si le président de la République attend de lui qu’il mette les Ivoiriens au travail, c’est que c’est gagné. Le secrétaire général du Synares, qui est un homme de principe, devra tout faire maintenant pour mettre en application ses principes dont il a toujours réclamé l’avènement dans nos administrations.
On n’oubliera pas de dire que l’Economie et les Finances sont l’affaire d’un brillant intellectuel très pragmatique, Noël Désiré Dallo, DG du Port autonome de San-Pedro, dont on dit qu’il va même au-delà de l’économie. Pareil pour l’Equipement et l’Assainissement qui tombent dans les mains d’un autre brillant technocrate, le directeur général du BNETD, Jacob Ahoua Don Mello Senen. L’Industrie et le Développement des PME reviennent à un expert en la matière, banquier de son état et actuel DG de la Sotra, Philippe Attey.
Bref, tout est mis en place pour que le travail reprenne dans des conditions apaisées afin que le chômage recule enfin et fasse reculer, à son tour, la pauvreté. Ce sera à l’honneur des Ivoiriens qui ont choisi Laurent Gbagbo; lequel aura tenu sa parole de s’attaquer au problème de sous-développement du paysn
Abdoulaye Villard Sanogo