Les ministres Ouattara-Soro ne sont pas d’accord !
Un audit avait été annoncé par les candidats Laurent Gbagbo et Ouattara durant la campagne. Mais cela devient difficile à l’allure où vont les choses. Après la mise en place du gouvernement Aké N’GBO le Mardi, des instructions ont été données pour que chacun se mette aussitôt au travail, afin d’aider au retour de la normalité. Les passations de charges devaient donc se faire rapidement. Hier par exemple, le ministre Alcide Djédjé devait s’installer. D’autres ministres ont pu effectuer leur prise de service, notamment quand il s’agit de passations entre cadres du même bord, comme Tagro et Guirieoulou à l’Intérieur. Toutefois, les membres du gouvernement Ouattara-Soro qui revendiquent la victoire à l’élection présidentielle ne sont pas prêts à aller transmettre les dossiers. Ceux qui ont été reconduits dans le gouvernement Soro, tout comme les autres qui sont du RHDP et demeurent en attente, estiment que le Président qu’ils reconnaissent est Alassane Ouattara. Pour cette raison, ils ne peuvent pas aller effectuer ni cautionner des passations de charges. Des questions de sécurité sont également mises en avant. Les nouveaux ministres sont donc obligés de se rabattre sur les directeurs de cabinet et autres responsables, qui devraient toutefois transmettre des dossiers en présence d’huissier, et non seulement du secrétariat général du gouvernement. Au cas où….Si les précautions ne sont pas prises, une autre polémique se profile à l’horizon dans le cadre d’un retour à la normale et à la réconciliation, étant entendu que dans le cadre du mandat de 5 ans, confié par le peuple, il sera difficile pour la côte d’Ivoire de vivre la présente situation durant toute la période. Ceux qui pavoisent et agissent comme si Ouattara, Bédié, Soro et Gbagbo ne se parleront plus jamais, devraient donc faire doucement. Tant du côté du RHDP que de la LMP, chacun doit savoir s’envoyer. Heureusement que pour l’instant les radicaux ne font du bruit que dans leurs salons et non sur la place publique. A bon entendeur…
Charles Kouassi
Un audit avait été annoncé par les candidats Laurent Gbagbo et Ouattara durant la campagne. Mais cela devient difficile à l’allure où vont les choses. Après la mise en place du gouvernement Aké N’GBO le Mardi, des instructions ont été données pour que chacun se mette aussitôt au travail, afin d’aider au retour de la normalité. Les passations de charges devaient donc se faire rapidement. Hier par exemple, le ministre Alcide Djédjé devait s’installer. D’autres ministres ont pu effectuer leur prise de service, notamment quand il s’agit de passations entre cadres du même bord, comme Tagro et Guirieoulou à l’Intérieur. Toutefois, les membres du gouvernement Ouattara-Soro qui revendiquent la victoire à l’élection présidentielle ne sont pas prêts à aller transmettre les dossiers. Ceux qui ont été reconduits dans le gouvernement Soro, tout comme les autres qui sont du RHDP et demeurent en attente, estiment que le Président qu’ils reconnaissent est Alassane Ouattara. Pour cette raison, ils ne peuvent pas aller effectuer ni cautionner des passations de charges. Des questions de sécurité sont également mises en avant. Les nouveaux ministres sont donc obligés de se rabattre sur les directeurs de cabinet et autres responsables, qui devraient toutefois transmettre des dossiers en présence d’huissier, et non seulement du secrétariat général du gouvernement. Au cas où….Si les précautions ne sont pas prises, une autre polémique se profile à l’horizon dans le cadre d’un retour à la normale et à la réconciliation, étant entendu que dans le cadre du mandat de 5 ans, confié par le peuple, il sera difficile pour la côte d’Ivoire de vivre la présente situation durant toute la période. Ceux qui pavoisent et agissent comme si Ouattara, Bédié, Soro et Gbagbo ne se parleront plus jamais, devraient donc faire doucement. Tant du côté du RHDP que de la LMP, chacun doit savoir s’envoyer. Heureusement que pour l’instant les radicaux ne font du bruit que dans leurs salons et non sur la place publique. A bon entendeur…
Charles Kouassi