Dans un courrier à nous adressé hier, le haut conseil du patronat des transporteurs routiers de Côte d'Ivoire a annoncé qu'à partir du vendredi 17décembre prochain, ils (les transporteurs) observeront un arrêt total de travail. Cela, en raison de la présente crise post électorale qui plombe leur activité sur l'ensemble du territoire national. La seconde raison est que " les transporteurs n'arrivent plus à supporter leurs charges d'exploitation mais aussi à honorer leur différents engagements financiers au titre de l'année 2011 ", a déclaré le haut conseil. Cette déclaration intervient après la reprise, il y a juste quelques jours, des activités par les transporteurs faisant plusieurs axes des villes de l'intérieur du pays à Abidjan. Ces derniers avaient garé leur véhicule pendant cette semaine pour éviter de les voir endommagés.
Toutefois, cet état de fait (l'arrêt du transport), loin d'être balayé du revers de la main, doit donner à réfléchir et à trouver au plus vite des solutions idoines pour éviter que le pire ne se produise. Car qui dit manque de transport dit aussi manque d'approvisionnement en denrées alimentaires des différents marchés, faible fonctionnement des affaires courantes et partant frein au développement de l'économie nationale qui bat de l'aile depuis pratiquement deux semaines. Si tel est le cas, cette situation sera très difficile à supporter pour les ménages ivoiriens qui vivent déjà dans une hantise et une inquiétude depuis le 29 novembre. D'autant plus que depuis le 28 novembre, jour du scrutin du second tour de la présidentielle et même bien avant cette date, les marchés ont cessé d'être approvisionnés par les commerçantes, faute de véhicules et à cause de la tension postélectorale. Toute chose qui a provoqué l'augmentation de tous les prix sur les marchés.
A cela s'ajoute, une pénurie de gaz butane et même de charbon dans presque tous les quartiers. Avec l'arrêt total de travail par les transporteurs, l'on court inéluctablement vers l'arrêt de la vie économique, partant de la vie de la Côte d'Ivoire.
Cinthia R Aka
Toutefois, cet état de fait (l'arrêt du transport), loin d'être balayé du revers de la main, doit donner à réfléchir et à trouver au plus vite des solutions idoines pour éviter que le pire ne se produise. Car qui dit manque de transport dit aussi manque d'approvisionnement en denrées alimentaires des différents marchés, faible fonctionnement des affaires courantes et partant frein au développement de l'économie nationale qui bat de l'aile depuis pratiquement deux semaines. Si tel est le cas, cette situation sera très difficile à supporter pour les ménages ivoiriens qui vivent déjà dans une hantise et une inquiétude depuis le 29 novembre. D'autant plus que depuis le 28 novembre, jour du scrutin du second tour de la présidentielle et même bien avant cette date, les marchés ont cessé d'être approvisionnés par les commerçantes, faute de véhicules et à cause de la tension postélectorale. Toute chose qui a provoqué l'augmentation de tous les prix sur les marchés.
A cela s'ajoute, une pénurie de gaz butane et même de charbon dans presque tous les quartiers. Avec l'arrêt total de travail par les transporteurs, l'on court inéluctablement vers l'arrêt de la vie économique, partant de la vie de la Côte d'Ivoire.
Cinthia R Aka