Laurent Gbagbo a le sommeil trouble. Aujourd’hui, il lui faut trouver la bagatelle de 200 milliards de FCFA pour cette fin de mois. A deux semaines de la date fatidique, de cette échéance, l’étau semble se resserrer autour de l’ex-Chef de l’Etat. Les robinets au plan national sont fermés. Depuis que le Président élu, Alassane Ouattara, a écrit à la BCEAO pour demander à l’institution financière sous-régionale, de ne reconnaitre uniquement que la signature de son ministre de l’Economie, Charles Koffi Diby, la BCEAO semble s’être alignée. Laurent Gbagbo, qui comptait sur son ami Philippe-Henri Dakoury-Tabley, n’a pu être sauvé par ce dernier. Tout puissant Gouverneur de la BCEAO qu’il est, Dakoury Tabley, n’est pas maître du jeu. Comme le stipule l’article 60 des statuts de la BCEAO : « le Gouverneur exécute les décisions du Conseil des ministres de l’UMOA ». Hors, les pays membres de l’UMOA ont pris fait et cause pour la justice. C’est-à-dire la victoire d’Alassane Ouattara, derrière laquelle ils se sont alignés. La bataille de la BCEAO perdue, Laurent Gbagbo, selon nos sources, se serait tourné, vers des pays amis. Au plan international, point de lisibilité. En effet, la volonté de Laurent Gbagbo de se faire aider pas des pays amis, n’a malheureusement pas donné le résultat escompté. Aucun pays, selon nos sources, n’est en mesure de réunir cette somme. Impossible donc pour Laurent Gbagbo de réunir cette somme dont une partie servirait à payer les salaires et l’autre les fournisseurs de l’Etat, ni au plan national, ni au plan extérieur. Les fonctionnaires, qui n’ont rien compris et ont décidé de suivre le hold-up électoral de Laurent Gbagbo n’auront que leurs yeux pour pleurer. A moins, que dans un sursaut national, ils se lèvent pour dire non à l’irrégularité au profit du Président de la République élu. La Côte d’Ivoire en sortira grandie.
Thiery latt
Thiery latt
