La Directrice nationale de campagne adjointe chargée des femmes, Géneviève Bro Grébé, était face aux présidentes d’associations féminines dans l’après-midi du lundi dernier, à Cocody Deux-Plateaux. En collaboration avec l’Honorable Marie Odette Lorougnon, député d’Attécoubé, elle a, avec des vocables bien à propos, galvanisé ses « sœurs » venues de toutes les communes du District d’Abidjan. Elle a demandé au parterre de femmes d’être le porte-voix auprès de toutes les autres qui n’ont pu effectuer le déplacement. « Nous saluons la décision du Gouvernement légal ivoirien», a-t-elle déclaré. «Parce que l’Onuci et Licorne n’ont pu trouver une solution à notre crise, qu’elles quittent la Côte d’Ivoire. Elles doivent partir plutôt que de chercher à déstabiliser le pouvoir du Président Laurent Gbagbo. De façon pacifique et avec les mains nues, nous devons les faire partir de notre chère Côte d’Ivoire». Après leur avoir fait la genèse du conflit ourdi par Nicolas Sarkozy, Barak Obama et leurs sbires, Mme Géneviève Bro Grébé, le verbe haut, a exhorté les femmes à mettre tout en œuvre pour prendre d’assaut la salle des 4 mille places du Palais de la culture, aujourd’hui mercredi 22 décembre 2010. «La salle doit être noire de femmes, a-t-elle souhaité. Vous devez envahir cette salle, car c’est ce jour-là que vous recevrez le mot d’ordre et la conduite à tenir pour chasser l’Onuci et Licorne de chez nous ». En présence de Mme Dago Marie Angèle née Dioulo, présidente nationale des femmes du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), l’Honorable Marie Odette Lorougnon a quasiment embouché la même trompette. « Le serpent n’est pas encore mort. Nous ne devons donc pas laisser tomber le bâton, a-t-elle prévenu. Mobilisons-nous pour la libération totale de la Côte d’Ivoire, pour réserver un futur glorieux à nos enfants et à nos petits enfants ». Avant de se séparer, elles se sont donné rendez-vous cet après-midi à 14 h, au Palais de la culture pour un grand meeting de mobilisation.
Véronique Adjoumanyh
Véronique Adjoumanyh
