L’ancien ministre béninois, universitaire et philosophe, Paulin J. Hountondji, a déclaré lundi à Dakar qu’il ne voyait concrètement pas de sitôt Laurent Gbagbo quitter le pouvoir au profit d’Alassane Dramane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme chef de l’Etat, à l’issue du second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier.
« Je fais un pronostic assez pessimiste. Laurent Gbagbo, usurpateur restera au pouvoir. Dans un délai prévisible, je ne vois pas comment on pourrait concrètement l’en déloger », a-t-il indiqué lors d’un point de presse.
S’exprimant lors d’une rencontre avec les journalistes, organisé dans le cadre du 3eme Festival mondial des arts nègres (10-31 décembre), il a estimé que « c’est un drame immense » et que « les intellectuels africains devraient avoir le courage de le désavouer. Je ne vois pas de la part des chefs d’Etat et des intellectuels africains un désaveu clair, assorti de moyens pratiques ».
La Côte d’Ivoire est confrontée depuis la présidentielle du 28 novembre dernier, « à une grave crise politique. Le pays s’est retrouvé avec deux présidents, Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara, qui ont nommé chacun de son coté un Premier ministre et formé un gouvernement.
« Je pense que quand un pouvoir arbitraire décide de s’installer contre vents et marées et qu’il s’en donne les moyens, il est difficile de l’en empêcher. Les résolutions de l’Union africaines, les médiations qui ne sont pas claires qui appellent les deux présidents ou prétendus présidents, à se concerter, à se faire des concessions, ne mènent strictement à rien », a-t-il dit.
« On peut dire et répéter que Laurent Gbagbo est un usurpateur. Et en effet, c’est un usurpateur », a fait remarquer l’universitaire béninois.
« Lorsqu’on veut annuler des élections, on annule dans les circonscriptions où il y a eu fraude. Et on les recommence. Mais, là non, il a fait ce qui l’arrangeait. Et c’est une honte immense. Je crois malheureusement que ça va rester comme ça, il ne partira pas à moins d’un miracle ».
A la question de savoir si Gbagbo pourra résister à la pression internationale, il a répondu : « le problème est de savoir de quels moyens concrets la communauté internationale dispose pour faire appliquer cette décision et inscrire dans les faits cette réprobation unanime ».
« Je fais un pronostic assez pessimiste. Laurent Gbagbo, usurpateur restera au pouvoir. Dans un délai prévisible, je ne vois pas comment on pourrait concrètement l’en déloger », a-t-il indiqué lors d’un point de presse.
S’exprimant lors d’une rencontre avec les journalistes, organisé dans le cadre du 3eme Festival mondial des arts nègres (10-31 décembre), il a estimé que « c’est un drame immense » et que « les intellectuels africains devraient avoir le courage de le désavouer. Je ne vois pas de la part des chefs d’Etat et des intellectuels africains un désaveu clair, assorti de moyens pratiques ».
La Côte d’Ivoire est confrontée depuis la présidentielle du 28 novembre dernier, « à une grave crise politique. Le pays s’est retrouvé avec deux présidents, Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara, qui ont nommé chacun de son coté un Premier ministre et formé un gouvernement.
« Je pense que quand un pouvoir arbitraire décide de s’installer contre vents et marées et qu’il s’en donne les moyens, il est difficile de l’en empêcher. Les résolutions de l’Union africaines, les médiations qui ne sont pas claires qui appellent les deux présidents ou prétendus présidents, à se concerter, à se faire des concessions, ne mènent strictement à rien », a-t-il dit.
« On peut dire et répéter que Laurent Gbagbo est un usurpateur. Et en effet, c’est un usurpateur », a fait remarquer l’universitaire béninois.
« Lorsqu’on veut annuler des élections, on annule dans les circonscriptions où il y a eu fraude. Et on les recommence. Mais, là non, il a fait ce qui l’arrangeait. Et c’est une honte immense. Je crois malheureusement que ça va rester comme ça, il ne partira pas à moins d’un miracle ».
A la question de savoir si Gbagbo pourra résister à la pression internationale, il a répondu : « le problème est de savoir de quels moyens concrets la communauté internationale dispose pour faire appliquer cette décision et inscrire dans les faits cette réprobation unanime ».