Il ne faut pas se tromper. Laurent Gbagbo, ex-chef de l’Etat, n’a pas changé et ne changera pas.
Fidèle à la diversion et au double langage, le candidat malheureux de la présidentielle du 28 novembre, est apparu sur le petit écran de la télévision (devenue un média de la haine) dans une fausse posture.
D’abord, l’imposture. Laurent Gbagbo n’est plus Chef de l’Etat, et il le sait bien que quiconque. A cet effet, il ne peut plus s’adresser de façon solennelle à la Nation. Il est même allé plus loin en se présentant comme un homme de dialogue et paix. Et pourtant, le sang des 200 Ivoiriens lâchement assassinés par des miliciens, pour avoir demandé le respect du verdict des urnes, est encore frais. Ils attendent de bénéficier d’une sépulture digne de ce nom. Plus de 2000 personnes souffrent dans leur chair et des milliers d’autres ont encore du mal à se remettre des traumatismes de la garde prétorienne aux ordres du général de brigade, Dogbo Blé Brunot. En lâchant : «Je ne veux pas de guerre civile», «je ne veux plus que le sang des Ivoiriens coule » etc.. Laurent Gbagbo a voulu, sans aucun doute, narguer ses victimes et leurs familles.
Les propositions aussi incongrues, les unes que les autres, ne visent qu’une chose : gagner du temps. Coincé de toute part, isolé du monde, après avoir craché sur la communauté internationale, il parle de la mise en place «d’un comité international d’évaluation de la crise postélectorale». Appeler au secours, la même communauté internationale diabolisée. La notion d’ingérence dont parlent, ces derniers temps, les sofas de l’ex-président est à géométrie variable. Ça frise tout simplement le ridicule. Sinon comment vouloir une chose et son contraire. Mais les Ivoiriens n’attendent qu’une chose. Qu’il rende le tablier afin que le pays retrouve le chemin de la paix et du développement.
Coulibaly Brahima
Fidèle à la diversion et au double langage, le candidat malheureux de la présidentielle du 28 novembre, est apparu sur le petit écran de la télévision (devenue un média de la haine) dans une fausse posture.
D’abord, l’imposture. Laurent Gbagbo n’est plus Chef de l’Etat, et il le sait bien que quiconque. A cet effet, il ne peut plus s’adresser de façon solennelle à la Nation. Il est même allé plus loin en se présentant comme un homme de dialogue et paix. Et pourtant, le sang des 200 Ivoiriens lâchement assassinés par des miliciens, pour avoir demandé le respect du verdict des urnes, est encore frais. Ils attendent de bénéficier d’une sépulture digne de ce nom. Plus de 2000 personnes souffrent dans leur chair et des milliers d’autres ont encore du mal à se remettre des traumatismes de la garde prétorienne aux ordres du général de brigade, Dogbo Blé Brunot. En lâchant : «Je ne veux pas de guerre civile», «je ne veux plus que le sang des Ivoiriens coule » etc.. Laurent Gbagbo a voulu, sans aucun doute, narguer ses victimes et leurs familles.
Les propositions aussi incongrues, les unes que les autres, ne visent qu’une chose : gagner du temps. Coincé de toute part, isolé du monde, après avoir craché sur la communauté internationale, il parle de la mise en place «d’un comité international d’évaluation de la crise postélectorale». Appeler au secours, la même communauté internationale diabolisée. La notion d’ingérence dont parlent, ces derniers temps, les sofas de l’ex-président est à géométrie variable. Ça frise tout simplement le ridicule. Sinon comment vouloir une chose et son contraire. Mais les Ivoiriens n’attendent qu’une chose. Qu’il rende le tablier afin que le pays retrouve le chemin de la paix et du développement.
Coulibaly Brahima