Q – A propos de la Côte d’Ivoire pouvez-vous confirmer que M. Gbagbo a demandé le rappel de l’ambassadeur français ?
R – Non pas à ma connaissance.
Q – Est-ce que le gouvernement français est intervenu auprès des entreprises françaises Bolloré, Bouygues, Total, pour qu’elles arrêtent de soutenir M. Gbagbo ?
R – Je n’ai pas d’informations dans ce sens.
Q – Comme l’ONU renforce ses troupes, la France envisage-t-elle de renforcer ses troupes également?
R – Je ne pense pas que ce soit une décision adoptée par l’ONU. Je crois que c’est envisagé mais peut-être pas encore définitivement acté. Que je sache non. En ce qui nous concerne, le dispositif tel que nous l’avons sur place ne devrait pas changer.
S’agissant de la journée d’hier, deux étapes importantes sur la mobilisation de la communauté internationale. D’abord la décision européenne d’établir la liste de personnes frappées d’interdiction de visa. Je pense que le travail va continuer sur l’autre volet qui est celui du gel des avoirs. Et puis hier, cette réunion du Conseil de Sécurité qui s’est achevée sur l’adoption à l’unanimité d’une résolution qui prévoit plusieurs choses. D’abord qui exhorte les partis et acteurs ivoiriens à respecter la volonté du peuple et les résultats du scrutin, et qui d’autre part renouvelle le mandat de l’ONUCI.
Q – A propos du nombre d’expatriés français en Côte d’Ivoire. On a parlé de 15 000. Depuis beaucoup de familles sont parties notamment à l’occasion des vacances. Beaucoup d’expatriés dont les compagnies ont demandé le rappel sont partis. Il y a beaucoup de bi-nationaux, des gens qui veulent rester là-bas quoi qu’il arrive. Quelle est votre estimation du nombre de Français maintenant en Côte d’Ivoire par rapport à ce chiffre de 15 000 ?
R – C’est difficile à dire. Car ce sont les Français qui sont inscrits au consulat alors qu’ensuite il y a les départs que nous ne pouvons pas tous comptabiliser. Une chose est certaine, et c’est valable pour la Côte d’Ivoire comme pour d’autres pays, nous sommes à une époque de l’année où on observe traditionnellement un mouvement de retour vers la France. Très vraisemblablement, ce chiffre doit être en réalité plutôt à la baisse. Deuxièmement, sur la situation de la communauté française, je rappelle que notre vigilance est toujours très forte, que notre ambassade est mobilisée à Abidjan, est au contact permanent avec précisément la communauté française, fait passer les consignes de sécurité, de prudence et prend les mesures appropriées en fonction de telle ou telle circonstance. Effectivement, c’est quelque chose, depuis le début, que nous suivons de très près.
Q – J’imagine que vous devez tout de même avoir forcément une estimation localement. Si par exemple une opération d’évacuation été décidée, ce n’est pas la même chose s’il y a 5000 Français ou s’il y en a 10 000. Vous devez bien avoir une estimation localement du nombre de Français qu’il faudrait évacuer si la décision était prise.
R – D’abord, je crois que l’heure est à la prudence, à la vigilance, aux consignes de précaution et de sécurité qui sont diffusées en permanence par l’ambassade. Deuxièmement, les chiffres que j’ai obtenus, ce sont les chiffres de Français inscrits au consulat. Evidemment, cela bouge. Il y a des gens qui reviennent en France, c’est Noël. C’est tout à fait normal mais une comptabilité très précise, non. A cause des fêtes et des retours traditionnels à pareille époque en France de familles pour des réunions familiales en France, il y a mécaniquement une baisse du chiffre global.
SOURCE
France – Ministry of Foreign Affairs
R – Non pas à ma connaissance.
Q – Est-ce que le gouvernement français est intervenu auprès des entreprises françaises Bolloré, Bouygues, Total, pour qu’elles arrêtent de soutenir M. Gbagbo ?
R – Je n’ai pas d’informations dans ce sens.
Q – Comme l’ONU renforce ses troupes, la France envisage-t-elle de renforcer ses troupes également?
R – Je ne pense pas que ce soit une décision adoptée par l’ONU. Je crois que c’est envisagé mais peut-être pas encore définitivement acté. Que je sache non. En ce qui nous concerne, le dispositif tel que nous l’avons sur place ne devrait pas changer.
S’agissant de la journée d’hier, deux étapes importantes sur la mobilisation de la communauté internationale. D’abord la décision européenne d’établir la liste de personnes frappées d’interdiction de visa. Je pense que le travail va continuer sur l’autre volet qui est celui du gel des avoirs. Et puis hier, cette réunion du Conseil de Sécurité qui s’est achevée sur l’adoption à l’unanimité d’une résolution qui prévoit plusieurs choses. D’abord qui exhorte les partis et acteurs ivoiriens à respecter la volonté du peuple et les résultats du scrutin, et qui d’autre part renouvelle le mandat de l’ONUCI.
Q – A propos du nombre d’expatriés français en Côte d’Ivoire. On a parlé de 15 000. Depuis beaucoup de familles sont parties notamment à l’occasion des vacances. Beaucoup d’expatriés dont les compagnies ont demandé le rappel sont partis. Il y a beaucoup de bi-nationaux, des gens qui veulent rester là-bas quoi qu’il arrive. Quelle est votre estimation du nombre de Français maintenant en Côte d’Ivoire par rapport à ce chiffre de 15 000 ?
R – C’est difficile à dire. Car ce sont les Français qui sont inscrits au consulat alors qu’ensuite il y a les départs que nous ne pouvons pas tous comptabiliser. Une chose est certaine, et c’est valable pour la Côte d’Ivoire comme pour d’autres pays, nous sommes à une époque de l’année où on observe traditionnellement un mouvement de retour vers la France. Très vraisemblablement, ce chiffre doit être en réalité plutôt à la baisse. Deuxièmement, sur la situation de la communauté française, je rappelle que notre vigilance est toujours très forte, que notre ambassade est mobilisée à Abidjan, est au contact permanent avec précisément la communauté française, fait passer les consignes de sécurité, de prudence et prend les mesures appropriées en fonction de telle ou telle circonstance. Effectivement, c’est quelque chose, depuis le début, que nous suivons de très près.
Q – J’imagine que vous devez tout de même avoir forcément une estimation localement. Si par exemple une opération d’évacuation été décidée, ce n’est pas la même chose s’il y a 5000 Français ou s’il y en a 10 000. Vous devez bien avoir une estimation localement du nombre de Français qu’il faudrait évacuer si la décision était prise.
R – D’abord, je crois que l’heure est à la prudence, à la vigilance, aux consignes de précaution et de sécurité qui sont diffusées en permanence par l’ambassade. Deuxièmement, les chiffres que j’ai obtenus, ce sont les chiffres de Français inscrits au consulat. Evidemment, cela bouge. Il y a des gens qui reviennent en France, c’est Noël. C’est tout à fait normal mais une comptabilité très précise, non. A cause des fêtes et des retours traditionnels à pareille époque en France de familles pour des réunions familiales en France, il y a mécaniquement une baisse du chiffre global.
SOURCE
France – Ministry of Foreign Affairs