"Monsieur Désiré Dallo, ministre de l'Economie et des Finances, invite mesdames et messieurs les directeurs généraux des sociétés d'Etat et des sociétés à participation financière publique à poursuivre la gestion courante desdites sociétés à travers une présence effective à leur poste. A cet effet, il porte à leur connaissance que toute vacance de poste à partir du mercredi 22 décembre 2010 sera considérée comme une démission". Ce communiqué "fait à Abidjan, le 21 décembre 2010" est signé de Désiré Dallo, l'argentier ( ?) du groupe Aké N'gbo. La note reprise ci-dessus n'est ni de bon ton, ni de bon aloi. Elle a un caractère véhément et menaçant à l'encontre des Directeurs généraux des entreprises étatiques, tel que notifié, et laisse entrevoir toute la peine du camp Gbagbo à réunir l'argent nécessaire pour payer les salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat. Aujourd'hui, le groupe Aké N'gbo n'a pas accès au compte de la Côte d'Ivoire logé à la Bceao. Les trois (3) signataires sont connus. Il s'agit du président Alassane Dramane Ouattara, du Premier ministre, Guillaume Soro et du ministre de l'Economie et des Fiances, Charles Diby Koffi. Face à cette grosse difficulté, Gbagbo et ses camarades misent sur les fonds locaux, à recueillir donc auprès des régies financières telles que les Douanes, les Impôts, le Trésor. Pour espérer satisfaire les travailleurs. Mais, il y a problème puisque de nombreux fonctionnaires, mieux " des cadres de l'administration publique ne se reconnaissent plus dans le camp Lmp frappé d'illégitimité et d'illégalité ". Après les résultats du 2e tour de la présidentielle ivoirienne livrés par la Commission électorale indépendante (Cei). Alors, pour espérer les faire travailler, Désiré Dallo brandit la menace, l'un des axes majeurs du projet de gouvernement de Gbagbo. Car, en effet, quoique les opérateurs économiques acceptent de payer les impôts, fausse bouffée d'oxygène pour le groupe Aké N'gbo, jusqu'à hier mercredi, rien n'était encore sûr pour les salaires. Et pourtant, c'est à cette date que devaient démarrer les virements des salaires des travailleurs de l'Etat. Nos sources ont confirmé, d'ailleurs, que rien n'a été fait. On continue de spéculer en remettant, à chaque fois, pour le jour suivant, le règlement des salaires.
"Les révélations" du Premier ministre Soro
"Il est évident que la situation de notre pays (ndlr : la Côte d'Ivoire) ne permet pas le paiement de salaires des fonctionnaires. Il est clair que le gouvernement légal est reconnu sur un décret par un président élu et comme vous le voyez est ici au golf, ne permet pas, face aux chars de qui nous encerclent et à la situation économique parce que nous vivons un putsch réel de trois (3) généraux.
Qui ont confisqué le pouvoir, qui ont infecté la ville de mercenaires ne permettent pas au gouvernement de travailler dans de bonnes conditions de payer les fonctionnaires. Encore que les ressources qui étaient logées au trésor et dans d'autres établissements bancaires, avec des kalach et des armes, M. Gbagbo a pris ces ressources pour acheter des armes en Angola. Il préfère payer le salaire des mercenaires que celui des fonctionnaires". Ces propos, Guillaume Soro les a tenus lors de sa conférence de presse au golf, mardi. Les choses ne sont pas faciles pour le clan Gbagbo contraint faire face aux salaires des fonctionnaires. Aujourd'hui, le groupe Aké N'gbo semble obligé de composer avec des soutiens internes dont on a déjà parlés dans nos colonnes, pour espérer satisfaire une partie des travailleurs. Dont le rôle est "important" dans leur logique de confiscation du pouvoir. Le Premier ministre, Guillaume Soro, évoque plus haut les gens qui paraissent devenues la prunelle des yeux de Laurent Gbagbo et de ceux de ses camarades qui continuent de braver la communauté internationale et voiler la vérité à certains ivoiriens. Puisque le peuple de côte d'ivoire dans sa majorité ne peut se laisse avoir les pratiques du camp Gbagbo.
Les fonctionnaires, eux, ont, toujours, le regard tourné vers Gbagbo et ses amis. Car, ce qui compte pour eux, c'est bien le règlement de leur argent en cette fin d'année. Des informations indiquent même que des salaires du mois de novembre restent impayés.
M. Opong
"Les révélations" du Premier ministre Soro
"Il est évident que la situation de notre pays (ndlr : la Côte d'Ivoire) ne permet pas le paiement de salaires des fonctionnaires. Il est clair que le gouvernement légal est reconnu sur un décret par un président élu et comme vous le voyez est ici au golf, ne permet pas, face aux chars de qui nous encerclent et à la situation économique parce que nous vivons un putsch réel de trois (3) généraux.
Qui ont confisqué le pouvoir, qui ont infecté la ville de mercenaires ne permettent pas au gouvernement de travailler dans de bonnes conditions de payer les fonctionnaires. Encore que les ressources qui étaient logées au trésor et dans d'autres établissements bancaires, avec des kalach et des armes, M. Gbagbo a pris ces ressources pour acheter des armes en Angola. Il préfère payer le salaire des mercenaires que celui des fonctionnaires". Ces propos, Guillaume Soro les a tenus lors de sa conférence de presse au golf, mardi. Les choses ne sont pas faciles pour le clan Gbagbo contraint faire face aux salaires des fonctionnaires. Aujourd'hui, le groupe Aké N'gbo semble obligé de composer avec des soutiens internes dont on a déjà parlés dans nos colonnes, pour espérer satisfaire une partie des travailleurs. Dont le rôle est "important" dans leur logique de confiscation du pouvoir. Le Premier ministre, Guillaume Soro, évoque plus haut les gens qui paraissent devenues la prunelle des yeux de Laurent Gbagbo et de ceux de ses camarades qui continuent de braver la communauté internationale et voiler la vérité à certains ivoiriens. Puisque le peuple de côte d'ivoire dans sa majorité ne peut se laisse avoir les pratiques du camp Gbagbo.
Les fonctionnaires, eux, ont, toujours, le regard tourné vers Gbagbo et ses amis. Car, ce qui compte pour eux, c'est bien le règlement de leur argent en cette fin d'année. Des informations indiquent même que des salaires du mois de novembre restent impayés.
M. Opong