Les populations de Bouaké ont battu, hier, le pavé, pour appeler l’Opération des Nations Unies à user de la force pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir.
A l’initiative de la jeunesse du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) une marche a été organisée, hier, à Bouaké. Il était question pour les organisateurs, d’appeler la population à la désobéissance civile comme annoncé par le Premier ministre Guillaume Soro et de demander aussi à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour débarrasser le pays de Laurent Gbagbo. Débutée au rond-point de la gare routière de Bouaké, la marche a pris fin devant le siège de l’Onuci où une motion a été remise au représentant de l’administration onusienne, Kéi Tagawa. Bien avant, Bamba Hamadou, président de la jeunesse du Rhdp a livré le contenu de cette motion. « Le seul interlocuteur valable en Côte d’Ivoire est Alassane Dramane Ouattara et non Laurent Gbagbo », a-t-il planté le décor. « Nous voulons demander à Laurent Gbagbo qu’au lieu de rester dans la résistance pour tendre la main, qu’il fasse simplement ce que la population et la communauté internationale lui ont demandé, c‘est-à-dire démissionner et rendre le tablier au président élu, Alassane Dramane Ouattara. A partir de ce moment, il pourra saisir la main tendue d’Alassane Ouattara. Parce que c’est ce dernier qui est l’actuel président de la Côte d’Ivoire », a soutenu Bamba Hamadou. Puis d’ajouter que ce n’est pas au président sortant, Laurent Gbagbo de tendre la main. « Il le fait parce qu’il est en mauvaise posture. Il n’est plus le président de la République de Côte d’Ivoire. Il doit plutôt négocier avec Alassane Ouattara les conditions de son départ », a-t-il clamé. Mieux, le président du Rjdp a demandé à ces forces de maintien de la paix de renforcer leur dispositif militaire. Parce que, selon lui, c’est par la force qu’elles pourront débarrasser le pays de Laurent Gbagbo afin de limiter le carnage que ce dernier a créé dans le pays. « C’est ce langage que Laurent Gbagbo comprend le mieux. Tenez bon, nous vous soutenons et sachez que c’est par la solution militaire que Laurent Gbagbo partira », a conclu le porte-parole des manifestants. Représentant l’institution onusienne, Kéi Tagawa a simplement rassuré les manifestants qu’il transmettra leur message à sa hiérarchie à Abidjan.
Denis Koné à Bouaké
A l’initiative de la jeunesse du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) une marche a été organisée, hier, à Bouaké. Il était question pour les organisateurs, d’appeler la population à la désobéissance civile comme annoncé par le Premier ministre Guillaume Soro et de demander aussi à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour débarrasser le pays de Laurent Gbagbo. Débutée au rond-point de la gare routière de Bouaké, la marche a pris fin devant le siège de l’Onuci où une motion a été remise au représentant de l’administration onusienne, Kéi Tagawa. Bien avant, Bamba Hamadou, président de la jeunesse du Rhdp a livré le contenu de cette motion. « Le seul interlocuteur valable en Côte d’Ivoire est Alassane Dramane Ouattara et non Laurent Gbagbo », a-t-il planté le décor. « Nous voulons demander à Laurent Gbagbo qu’au lieu de rester dans la résistance pour tendre la main, qu’il fasse simplement ce que la population et la communauté internationale lui ont demandé, c‘est-à-dire démissionner et rendre le tablier au président élu, Alassane Dramane Ouattara. A partir de ce moment, il pourra saisir la main tendue d’Alassane Ouattara. Parce que c’est ce dernier qui est l’actuel président de la Côte d’Ivoire », a soutenu Bamba Hamadou. Puis d’ajouter que ce n’est pas au président sortant, Laurent Gbagbo de tendre la main. « Il le fait parce qu’il est en mauvaise posture. Il n’est plus le président de la République de Côte d’Ivoire. Il doit plutôt négocier avec Alassane Ouattara les conditions de son départ », a-t-il clamé. Mieux, le président du Rjdp a demandé à ces forces de maintien de la paix de renforcer leur dispositif militaire. Parce que, selon lui, c’est par la force qu’elles pourront débarrasser le pays de Laurent Gbagbo afin de limiter le carnage que ce dernier a créé dans le pays. « C’est ce langage que Laurent Gbagbo comprend le mieux. Tenez bon, nous vous soutenons et sachez que c’est par la solution militaire que Laurent Gbagbo partira », a conclu le porte-parole des manifestants. Représentant l’institution onusienne, Kéi Tagawa a simplement rassuré les manifestants qu’il transmettra leur message à sa hiérarchie à Abidjan.
Denis Koné à Bouaké