La tension post-électorale n’est plus qu’un lointain souvenir à Gagnoa. La cité du Fromager est, à l’heure actuelle, à la reprise des activités socio-économiques. Sur le plan social, l’école est fonctionnelle. Du primaire au secondaire, les apprenants et leurs maîtres vaquent tranquillement à leurs activités, en attendant que les congés de noël mettent fin au premier trimestre scolaire. Mais doit-on véritablement parler de trimestre avec toutes les interruptions liées à la situation politique ? La question était à l’ordre du jour récemment lors d’une rencontre entre le proviseur du lycée 3 et le personnel enseignant. Le redécoupage de l’année scolaire n’est pas à écarter. Autre indice de la vitalité des activités, ce sont les funérailles. L’on a renoué avec les veillées funèbres dans les quartiers de la ville et même les villages de la sous-préfecture. L’économie n’est pas en reste. Au niveau du transport, les taxis communaux sont présents sur les artères principales avec leur corollaire de klaxon à vous fendre le tympan. Du côté des compagnies de transport qui desservent la capitale économique, Abidjan, ‘’KS’’ et les ‘’Massa’’ répondent à l’appel, contrairement à ‘UTB’ qui n’a pas encore rouvert sa gare aux passagers. Le commerce, lui, fait régulièrement son plein du lever au coucher du soleil, période pendant laquelle les clients sillonnent les magasins et les marchés pour un besoin quelconque même s’ils se plaignent du coût élevé. Cette ambiance dans la ville devient encore plus grouillante sur le coup de 13 heures. Moment par excellence où les ‘titrologues’ se donnent rendez-vous aux points de vente des journaux. Les commentaires des uns et des autres en rajoutent à cette ambiance.
Alain Kpapo à Gagnoa
Alain Kpapo à Gagnoa