Face aux violations des droits de l’Homme à Abidjan, notamment les tueries massives et les enlèvements de personnes civiles par des hommes en armes, la société civile des zones Centre, Nord et Ouest (Cno) a lancé, hier, à Bouaké un cri de cœur auprès de l’Onuci pour une intervention militaire dans la crise post-électorale. « Nous sommes venus vous apporter notre soutien et vous dire que nous souhaitons que votre mandat aille encore plus loin. Afin que vous apportiez assistance aux civils à Abidjan et à l’Ouest du pays. Par le renforcement de la sécurité civile », a soutenu Bêma Fofana, président de la société civile. A sa suite, au nom des femmes de Bouaké, Faber Maïmouna s’est réjouie de la reconduction de 6 mois du mandat de l’Onuci. Cependant, elle a regretté le fait que la communauté internationale n’ait pas trouvé jusqu’à ce jour, la solution au problème Laurent Gbagbo. « Laurent Gbagbo sait que, s’il part, il aura à répondre à beaucoup d’actes commis dans le pays.
Notamment le charnier de Yopougon, la mort de Jean Hélène, la disparition de Guy André Kieffer… C’est pourquoi il s’accroche encore au pouvoir », a expliqué Mme Faber. Ainsi, au regard de cette situation, elle a préconisé à l’institution onusienne la solution militaire comme cela a été le cas par le passé au Libéria. Pour en arriver à cette solution, Sani Abdoulaye, responsable de la sécurité à l’Onuci, a indiqué qu’il faudrait que les autorités recommandent un mandat exécutif comme cela a été le cas pour le Timor Oriental.
Denis Koné à Bouaké
Notamment le charnier de Yopougon, la mort de Jean Hélène, la disparition de Guy André Kieffer… C’est pourquoi il s’accroche encore au pouvoir », a expliqué Mme Faber. Ainsi, au regard de cette situation, elle a préconisé à l’institution onusienne la solution militaire comme cela a été le cas par le passé au Libéria. Pour en arriver à cette solution, Sani Abdoulaye, responsable de la sécurité à l’Onuci, a indiqué qu’il faudrait que les autorités recommandent un mandat exécutif comme cela a été le cas pour le Timor Oriental.
Denis Koné à Bouaké