x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 24 décembre 2010 | Le Patriote

Motus : Couardise

Si la situation du pays n’était pas dramatique, on aurait ri à gorge déployée après le discours de l’ancien chef de l’Etat diffusé par la RTI. La main sur le cœur, Laurent Gbagbo a tenu ces propos à ses partisans : « Je ne veux pas que le sang d’un seul Ivoirien soit versé ». De deux choses, l’une. Soit le perdant de la présidentielle se moque éperdument de l’existence de ses compatriotes. Soit, et c’est ce qui est possible, il ne considère comme « Ivoiriens », que les seuls militants de la refondation. En effet, Gbagbo insulte les Ivoiriens en tenant ce message, dans la mesure où ce sont les mercenaires libériens et angolais, engagés par son parti, qui endeuillent de nombreuses familles. Dieu seul sait combien de personnes ont été tuées par ces « chiens de guerre » que Laurent Gbagbo a fait entrer dans notre pays, dans sa tentative suicidaire de confiscation du pouvoir. Il a choisi de ne pas assumer ses pratiques et agitations. Tout comme le ministre illégal, Emile Guiriéoulou, qui a affirmé ne pas avoir connaissance de la présence sur notre sol de ces assassins. Ainsi donc, notre bonhomme ne sait pas que ses recrues ont fait 200 morts, 1000 blessés, 40 disparitions et plus de 700 arrestations parmi les populations. Il faut le comprendre. Ceux qui sont traqués et tués ne sont pas des militants du FPI, encore moins des membres de la famille du courtisan de Gbagbo. Les hommes et femmes que ces barbares maltraitent sont les Malinké et les Akan, présentés selon la vision clanique, ethnique et tribale du FPI, comme des militants et sympathisants du RHDP. Gbagbo et Guiriéoulou sont bien placés pour le savoir. Ce sont leurs escadrons de la mort qui s’invitent nuitamment, donc lâchement, chez nos compatriotes pour les faire passer de vie à trépas, parce que ces derniers, dans leur entendement, n’ont pas porté leur choix sur « l’enfant des élections ». Ils doivent donc payer au prix fort leur « outrecuidance » vis-à-vis du roi Gbagbo. Le pendant du Zimbabwéen Robert Mugabe a opté pour le massacre de ses concitoyens et la mise en place d’un schéma de terreur. Comme son devancier Kragbé Gnangbé, il est persuadé que « le sang parle mieux aux masses ». Il court visiblement vers son suicide, qu’il a programmé
Bakary Nimaga
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ