La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest a annoncé jeudi l`envoi en Côte d`Ivoire d`un émissaire pour faire savoir au président sortant, Laurent Gbagbo, qu`il doit céder le pouvoir, faute de quoi il s`expose à une "force légitime".
A l`issue du second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre, Gbagbo a été désigné vainqueur par le Conseil constitutionnel, contrairement aux résultats proclamés par la Commission électorale indépendante.
La victoire d`Alassane Ouattara a été reconnue par les Nations unies et par de nombreux gouvernements étrangers.
"Au cas où M. Gbagbo ne cèderait pas à cette demande (de céder le pouvoir) de la Cedeao, la communauté n`aura d`autre choix que de prendre d`autres mesures, notamment la force légitime", dit le communiqué de la Cedeao publié à l`issue d`un sommet extraordinaire à Abuja.
Il s`agit de la seconde réunion en un mois de la Cedeao dans la capitale nigériane pour discuter de la crise en Côte d`Ivoire.
"Le sommet a décidé de faire un dernier geste en direction de M. Gbagbo en l`exhortant à faire une sortie pacifique. A cet effet, l`autorité a décidé de dépêcher une délégation spéciale de haut niveau en Côte d`Ivoire".
Le communiqué ne précise pas la composition de la délégation ni la date de sa visite en Côte d`Ivoire.
La Cedeao a averti qu`elle réunirait sans délai les chefs d`état-major des 15 pays membres pour préparer une éventuelle intervention au cas où Gbagbo ne s`inclinerait pas.
Les Etats-Unis et l`Union européenne ont imposé des restrictions aux déplacements de Gbagbo et de son entourage tandis que la Banque mondiale et la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest a gelé les fonds destinés à la Côte d`Ivoire pour tenter de l`amener à renoncer au pouvoir.
A l`issue du second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre, Gbagbo a été désigné vainqueur par le Conseil constitutionnel, contrairement aux résultats proclamés par la Commission électorale indépendante.
La victoire d`Alassane Ouattara a été reconnue par les Nations unies et par de nombreux gouvernements étrangers.
"Au cas où M. Gbagbo ne cèderait pas à cette demande (de céder le pouvoir) de la Cedeao, la communauté n`aura d`autre choix que de prendre d`autres mesures, notamment la force légitime", dit le communiqué de la Cedeao publié à l`issue d`un sommet extraordinaire à Abuja.
Il s`agit de la seconde réunion en un mois de la Cedeao dans la capitale nigériane pour discuter de la crise en Côte d`Ivoire.
"Le sommet a décidé de faire un dernier geste en direction de M. Gbagbo en l`exhortant à faire une sortie pacifique. A cet effet, l`autorité a décidé de dépêcher une délégation spéciale de haut niveau en Côte d`Ivoire".
Le communiqué ne précise pas la composition de la délégation ni la date de sa visite en Côte d`Ivoire.
La Cedeao a averti qu`elle réunirait sans délai les chefs d`état-major des 15 pays membres pour préparer une éventuelle intervention au cas où Gbagbo ne s`inclinerait pas.
Les Etats-Unis et l`Union européenne ont imposé des restrictions aux déplacements de Gbagbo et de son entourage tandis que la Banque mondiale et la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest a gelé les fonds destinés à la Côte d`Ivoire pour tenter de l`amener à renoncer au pouvoir.