De plus en plus de voies s’élèvent parmi les populations du grand Nord pour réclamer une intervention militaire de la communauté internationale face au refus de cet homme, de céder le fauteuil présidentiel à l’élu du peuple, Alassane Ouattara, depuis le 28 novembre dernier. L’adresse du chef du gouvernement, Guillaume Soro, à l’endroit des Nations Unies pour l’utilisation de la force afin de mettre fin au régime sortant, à été accueillie avec soulagement par les populations meurtries face aux tueries et enlèvements perpétrés sur les populations abidjanaises et des banlieues.
L’appel à la désobéissance civile lancé par le Premier ministre, Guillaume Soro, n’est pas resté lettre morte. Dans les départements de Boundiali, Ferkessédougou et Korhogo, l’administration dans sa grande majorité ne fonctionne plus. Les citoyens, fonctionnaires et agents de l’Etat de ces régions, très préoccupés par la situation difficile des populations vivant dans les zones dites gouvernementales, n’ont pas attendu le mot d’ordre du gouvernement Guillaume Soro, pour apporter leur soutien sans faille au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Raison pour laquelle, dira Camara Issa, « nous avons participé à la longue marche du Rhdp pour sortir le pays des griffes de la dictature et de la guerre civile et religieuse dans lesquelles veut nous entraîner Laurent Gbagbo et son clan ». Une marche qui a eu pour mérite de démontrer à la face du monde entier que les ‘’Refondateurs’’ ont fait appel à des mercenaires pour mater dans le sang des populations aux mains nues venues réclamer le résultat de leur vote. « A vouloir se maintenir coûte que coûte au pouvoir, Laurent Gbagbo est prêt à exterminer tous les Ivoiriens. Il faudra donc employer les grands moyens pour le contraindre à quitter ce pouvoir ». C’est ce que pense Yéo Navaga, éducateur, rencontré hier. Pour lui, la voix diplomatique qu’ont privilégiée le Premier ministre et l’ensemble de la communauté nationale et internationale ne viendra pas à bout du dictateur Laurent Gbagbo.
Cheick Timité à Korhogo
L’appel à la désobéissance civile lancé par le Premier ministre, Guillaume Soro, n’est pas resté lettre morte. Dans les départements de Boundiali, Ferkessédougou et Korhogo, l’administration dans sa grande majorité ne fonctionne plus. Les citoyens, fonctionnaires et agents de l’Etat de ces régions, très préoccupés par la situation difficile des populations vivant dans les zones dites gouvernementales, n’ont pas attendu le mot d’ordre du gouvernement Guillaume Soro, pour apporter leur soutien sans faille au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Raison pour laquelle, dira Camara Issa, « nous avons participé à la longue marche du Rhdp pour sortir le pays des griffes de la dictature et de la guerre civile et religieuse dans lesquelles veut nous entraîner Laurent Gbagbo et son clan ». Une marche qui a eu pour mérite de démontrer à la face du monde entier que les ‘’Refondateurs’’ ont fait appel à des mercenaires pour mater dans le sang des populations aux mains nues venues réclamer le résultat de leur vote. « A vouloir se maintenir coûte que coûte au pouvoir, Laurent Gbagbo est prêt à exterminer tous les Ivoiriens. Il faudra donc employer les grands moyens pour le contraindre à quitter ce pouvoir ». C’est ce que pense Yéo Navaga, éducateur, rencontré hier. Pour lui, la voix diplomatique qu’ont privilégiée le Premier ministre et l’ensemble de la communauté nationale et internationale ne viendra pas à bout du dictateur Laurent Gbagbo.
Cheick Timité à Korhogo