Le mardi 21 décembre dernier, Sawadogo Zambendé a été condamné par le tribunal de Gagnoa à 10 ans de prison et 100.000 Fcfa d'amende. L'Aip ( Agence ivoirienne de presse) qui relaie l'information, indique que l'homme a été trouvé en possession de tenues militaires ivoiriennes et d'autres objets jugés suspects. Âgé de 37 ans, Sawadogo Zambendé, de nationalité burkinabé, a été arrêté le 07 décembre 2010 à Guibéroua avec son compatriote Sawadogo Tawendé, 19 ans, qui a accepté, à la veille du second tour de la présidentielle, de l’héberger au quartier « Sokoura » où il résidait. Les deux individus ont été dénoncés par l’entourage qui trouvait le comportement du sieur Zambendé suspect pendant le couvre-feu. Suite à une descente sur le terrain, les forces de l’ordre découvrent à leur domicile et dans les affaires de Sawadogo Zambendé, des tenues de l’armée ivoirienne (treillis et rangers), trois machettes, un
sifflet et une liste de résultats de l’élection présidentielle dans certaines localités du pays. Aussi, une photo de Zambendé, où l’on le voit en position de guerrier, bardé de plusieurs amulettes et avec, entre ses mains, une Kalachnikov, a été saisie. Arrêtés, le mis en cause et son bienfaiteur ont été ensuite conduits devant le procureur, au tribunal de Gagnoa. Devant les juges, Tawendé explique que Zambendé s’est présenté à lui comme étant un militaire de l’armée burkinabé, en mission commandée à Guibéroua. La perspicacité du juge N’Cho et du procureur N’Goran, permet de confondre Zambendé dans ses dénégations et contradictions à la barre. En effet, celui-ci a prétendu résider dans le village de « Tipadipa », où il travaille en tant qu’ouvrier agricole dans les plantations d’un cadre, dont il dit avoir étrangement oublié l’identité et le numéro de téléphone. Et à l’en croire, c’est ce
dernier qui lui aurait offert les treillis pour surveiller les plantations. A propos de la Kalachnikov qu’il détenait dans la photo, Zambendé explique qu’il s’agit d’une vieille image de l’époque où il travaillait dans les plantations d’un autre cadre à Dabou, et où un militaire lui aurait confié l’arme pour surveiller ses plantations. Le tribunal l’a condamné à 10 ans de prison et 100.000 Fcfa d'amende. Son compatriote Tawendé a lui, été relaxé au bénéfice du doute.
FOFANA Mambé
sifflet et une liste de résultats de l’élection présidentielle dans certaines localités du pays. Aussi, une photo de Zambendé, où l’on le voit en position de guerrier, bardé de plusieurs amulettes et avec, entre ses mains, une Kalachnikov, a été saisie. Arrêtés, le mis en cause et son bienfaiteur ont été ensuite conduits devant le procureur, au tribunal de Gagnoa. Devant les juges, Tawendé explique que Zambendé s’est présenté à lui comme étant un militaire de l’armée burkinabé, en mission commandée à Guibéroua. La perspicacité du juge N’Cho et du procureur N’Goran, permet de confondre Zambendé dans ses dénégations et contradictions à la barre. En effet, celui-ci a prétendu résider dans le village de « Tipadipa », où il travaille en tant qu’ouvrier agricole dans les plantations d’un cadre, dont il dit avoir étrangement oublié l’identité et le numéro de téléphone. Et à l’en croire, c’est ce
dernier qui lui aurait offert les treillis pour surveiller les plantations. A propos de la Kalachnikov qu’il détenait dans la photo, Zambendé explique qu’il s’agit d’une vieille image de l’époque où il travaillait dans les plantations d’un autre cadre à Dabou, et où un militaire lui aurait confié l’arme pour surveiller ses plantations. Le tribunal l’a condamné à 10 ans de prison et 100.000 Fcfa d'amende. Son compatriote Tawendé a lui, été relaxé au bénéfice du doute.
FOFANA Mambé
