Comme naguère les Africains ont vendu leurs frères aux Européens, ils sont prêts à tuer les Africains pour faire plaisir à Sarkozy, le néocolonialiste. C`est cela l`essence de la réunion extraordinaire de la Cedeao à Abuja.
Ce qui se passe en Côte d`Ivoire fait penser à la jungle où le plus fort fait la loi. Ici, le plus fort militairement, financièrement fait la loi, s`impose, sème la terreur, menace, fait chanter le plus faible. La France la puissance coloniale est dans ce beau rôle. Elle a donc mandaté ses sous-fifres, Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Thomas Boni Yayi… de demander au président Laurent Gbagbo le transfert “sans délai de tous ses pouvoirs à Alassane Ouattara, conformément à la volonté exprimée par le peuple ivoirien”. Oui, vous avez bien lu. Sarkozy, par l`entremise de ses “sous-préfets”, demande au président légalement élu par les Ivoiriens de céder son pouvoir, sans aucune forme de procès, à Alassane Ouattara, leur préféré. L`ultimatum est clair. Et les pairs africains de Gbagbo ne se sont pas gênés pour le faire. Qui l`eût cru ? Des présidents d`autres pays qui demandent sans gêne au président d`un autre pays de transférer son pouvoir à un individu qu`ils ont eux-mêmes choisi. Ils ajoutent pour se faire bonne conscience que cet individu a été élu par le peuple ivoirien. De quel peuple parlent-ils donc ? Le peuple burkinabé, béninois, sénégalais ou français ? Sur leur lancée outrageante, ils délirent même pour dire que la demande adressée à Gbagbo est “non négociable”. Gbagbo n`a donc pas d`autre alternative, il ne doit ni s`expliquer, ni négocier. Ouattara et Soro, bons pour le CPI
C`est en quelque sorte un dicktat qu`ils imposent au président élu de la Côte d`Ivoire. Il n`a d`autre choix que de rendre le pouvoir à Ouattara. Sinon ils utiliseront la force, les armes, les bombardements tous azimuts, les tueries massives pour faire partir le président Gbagbo de son fauteuil présidentiel. Oui, ils sont prêts à tuer les Ivoiriens, 8 millions de ressortissants de la Cedeao en Côte d`Ivoire pour imposer Alassane Ouattara aux Ivoiriens. Quelle gajeure, quelle folie ! Et tout cela pour un seul homme, Alassane Ouattara. Les valets de Sarkozy bouclent la boucle de leurs bêtises en affirmant que Gbagbo et ses proches feront l`objet de poursuites devant les tribunaux internationaux pour des violations des droits humains. Ont-ils perdu la mémoire ? ont-ils oublié qu`un matin du 19 septembre 2002, ce sont Alassane Ouattara, Soro Guillaume et leurs chefs de guerre qui ont attaqué la Côte d`Ivoire, commis pour rien des crimes, inimaginables sur des populations sans défense, amputé des deux pieds ou des deux bras des milliers de personnes, tué des ministres, égorgé des gendarmes, des bébés et des femmes ? Ce sont ces assassins que le TPI et le CPI doivent saisir et emprisonner. Des assassins hors normes qui se baladent et continuent de tuer. Des individus qui non contents d`assassiner de paisibles citoyens ont cassé des banques centrales (le plus grand crime en matière économique) et se baladent sans être inquiétés par la communauté internationale.
Pitié pour toi pauvre Cedeao ! contrainte de soutenir des assassins et casseurs de banque. Pitié pour vous pauvres présidents africains, contraints d`appliquer les desiderata d`un néo-colonialistes, prêt à faire tuer vos compatriotes pour assouvir ses noirs desseins avérés. C`est cela la triste réalité d`une Afrique corrompue qui naguère a vendu ses frères aux Européens et aujourd`hui est prête à les tuer pour l`Europe. Pauvre Afrique où vas-tu ?
Franck Dally
franckdali1@yahoo.fr
Ce qui se passe en Côte d`Ivoire fait penser à la jungle où le plus fort fait la loi. Ici, le plus fort militairement, financièrement fait la loi, s`impose, sème la terreur, menace, fait chanter le plus faible. La France la puissance coloniale est dans ce beau rôle. Elle a donc mandaté ses sous-fifres, Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Thomas Boni Yayi… de demander au président Laurent Gbagbo le transfert “sans délai de tous ses pouvoirs à Alassane Ouattara, conformément à la volonté exprimée par le peuple ivoirien”. Oui, vous avez bien lu. Sarkozy, par l`entremise de ses “sous-préfets”, demande au président légalement élu par les Ivoiriens de céder son pouvoir, sans aucune forme de procès, à Alassane Ouattara, leur préféré. L`ultimatum est clair. Et les pairs africains de Gbagbo ne se sont pas gênés pour le faire. Qui l`eût cru ? Des présidents d`autres pays qui demandent sans gêne au président d`un autre pays de transférer son pouvoir à un individu qu`ils ont eux-mêmes choisi. Ils ajoutent pour se faire bonne conscience que cet individu a été élu par le peuple ivoirien. De quel peuple parlent-ils donc ? Le peuple burkinabé, béninois, sénégalais ou français ? Sur leur lancée outrageante, ils délirent même pour dire que la demande adressée à Gbagbo est “non négociable”. Gbagbo n`a donc pas d`autre alternative, il ne doit ni s`expliquer, ni négocier. Ouattara et Soro, bons pour le CPI
C`est en quelque sorte un dicktat qu`ils imposent au président élu de la Côte d`Ivoire. Il n`a d`autre choix que de rendre le pouvoir à Ouattara. Sinon ils utiliseront la force, les armes, les bombardements tous azimuts, les tueries massives pour faire partir le président Gbagbo de son fauteuil présidentiel. Oui, ils sont prêts à tuer les Ivoiriens, 8 millions de ressortissants de la Cedeao en Côte d`Ivoire pour imposer Alassane Ouattara aux Ivoiriens. Quelle gajeure, quelle folie ! Et tout cela pour un seul homme, Alassane Ouattara. Les valets de Sarkozy bouclent la boucle de leurs bêtises en affirmant que Gbagbo et ses proches feront l`objet de poursuites devant les tribunaux internationaux pour des violations des droits humains. Ont-ils perdu la mémoire ? ont-ils oublié qu`un matin du 19 septembre 2002, ce sont Alassane Ouattara, Soro Guillaume et leurs chefs de guerre qui ont attaqué la Côte d`Ivoire, commis pour rien des crimes, inimaginables sur des populations sans défense, amputé des deux pieds ou des deux bras des milliers de personnes, tué des ministres, égorgé des gendarmes, des bébés et des femmes ? Ce sont ces assassins que le TPI et le CPI doivent saisir et emprisonner. Des assassins hors normes qui se baladent et continuent de tuer. Des individus qui non contents d`assassiner de paisibles citoyens ont cassé des banques centrales (le plus grand crime en matière économique) et se baladent sans être inquiétés par la communauté internationale.
Pitié pour toi pauvre Cedeao ! contrainte de soutenir des assassins et casseurs de banque. Pitié pour vous pauvres présidents africains, contraints d`appliquer les desiderata d`un néo-colonialistes, prêt à faire tuer vos compatriotes pour assouvir ses noirs desseins avérés. C`est cela la triste réalité d`une Afrique corrompue qui naguère a vendu ses frères aux Européens et aujourd`hui est prête à les tuer pour l`Europe. Pauvre Afrique où vas-tu ?
Franck Dally
franckdali1@yahoo.fr