Un Conseil du Gouvernement s’est réuni ce jour, mercredi 29 décembre 2010, sous la présidence du Premier Ministre SORO Kigbafori Guillaume, pour examiner les dossiers relatifs à la crise postélectorale.
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Gouvernement continue de suivre de très prêt les cas d’exactions et de violations des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire national.
A cet effet, le Ministre a rendu compte des obstructions faites aux forces Onusiennes qui tentent de se rendre sur les lieux du charnier de N’dotré. Le Conseil dénonce et condamne fermement ces pratiques qui portent une grave atteinte à la manifestation de la vérité sur les assassinats perpétrés depuis le jeudi 16 décembre 2010.
En outre, informé des attaques dont ont été l’objet les forces onusiennes par des groupes manipulés par le clan GBAGBO à Yopougon, le mardi 28 décembre 2010, le Gouvernement a tenu à condamner avec la plus grande fermeté ces agissements qui desservent la Côte d’Ivoire, et a renouvelé son soutien aux forces impartiales dans l’accomplissement de leur mission en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne les auteurs des entraves au processus de paix et des crimes contre l’humanité, le Gouvernement a été informé de l’état d’avancement de la confection de la liste des personnes à sanctionner.
Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, le Ministre a fait le point au Gouvernement sur le mouvement des ambassadeurs en cours. Il a confirmé que le processus d’accréditation des nouveaux ambassadeurs auprès des pays concernés se déroulait dans les meilleures conditions.
Le Conseil s’est également félicité de la prise de position de l’Organisation de la Conférence Islamique relativement à la crise ivoirienne. Celle-ci a, dans son communiqué final de la réunion d’urgence élargie du Comité Exécutif sur la Côte d’Ivoire tenue à Djeddah le 16 décembre 2010, exhorté le Président sortant Laurent GBAGBO à respecter les résultats de l’élection présidentielle, et à transférer immédiatement le pouvoir au président démocratiquement élu, Monsieur Alassane OUATTARA.
Au titre du Ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi, le Ministre a informé le Conseil de la diffusion du communiqué du Gouvernement demandant aux fonctionnaires et agents de l’Etat de s’abstenir de collaborer avec le régime illégitime de Monsieur Laurent GBAGBO.
Un Comité de discipline chargé de l’évaluation, au cas par cas, de la situation des fonctionnaires et agents de l’Etat qui ne se conformeront pas à ces directives, a été mis en place en vue de l’adoption des sanctions appropriées.
Au titre de la médiation, sur présentation du Premier Ministre, le Conseil a entendu un compte rendu de la rencontre de la mission de la CEDEAO avec le Président Alassane OUATTARA. Cette mission des trois (03) Chefs d’Etat avait pour objet de discuter avec le Président sortant Laurent GBAGBO les conditions de son retrait pacifique.
Le Gouvernement se félicite de cette initiative et exprime sa haute reconnaissance aux Chefs d’Etat de la CEDEAO qui ne ménagent pas leur peine pour trouver une issue rapide à cette crise qui n’a que trop duré.
Fait à Abidjan, le 29 décembre 2010
Le Conseil du Gouvernement
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Gouvernement continue de suivre de très prêt les cas d’exactions et de violations des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire national.
A cet effet, le Ministre a rendu compte des obstructions faites aux forces Onusiennes qui tentent de se rendre sur les lieux du charnier de N’dotré. Le Conseil dénonce et condamne fermement ces pratiques qui portent une grave atteinte à la manifestation de la vérité sur les assassinats perpétrés depuis le jeudi 16 décembre 2010.
En outre, informé des attaques dont ont été l’objet les forces onusiennes par des groupes manipulés par le clan GBAGBO à Yopougon, le mardi 28 décembre 2010, le Gouvernement a tenu à condamner avec la plus grande fermeté ces agissements qui desservent la Côte d’Ivoire, et a renouvelé son soutien aux forces impartiales dans l’accomplissement de leur mission en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne les auteurs des entraves au processus de paix et des crimes contre l’humanité, le Gouvernement a été informé de l’état d’avancement de la confection de la liste des personnes à sanctionner.
Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, le Ministre a fait le point au Gouvernement sur le mouvement des ambassadeurs en cours. Il a confirmé que le processus d’accréditation des nouveaux ambassadeurs auprès des pays concernés se déroulait dans les meilleures conditions.
Le Conseil s’est également félicité de la prise de position de l’Organisation de la Conférence Islamique relativement à la crise ivoirienne. Celle-ci a, dans son communiqué final de la réunion d’urgence élargie du Comité Exécutif sur la Côte d’Ivoire tenue à Djeddah le 16 décembre 2010, exhorté le Président sortant Laurent GBAGBO à respecter les résultats de l’élection présidentielle, et à transférer immédiatement le pouvoir au président démocratiquement élu, Monsieur Alassane OUATTARA.
Au titre du Ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi, le Ministre a informé le Conseil de la diffusion du communiqué du Gouvernement demandant aux fonctionnaires et agents de l’Etat de s’abstenir de collaborer avec le régime illégitime de Monsieur Laurent GBAGBO.
Un Comité de discipline chargé de l’évaluation, au cas par cas, de la situation des fonctionnaires et agents de l’Etat qui ne se conformeront pas à ces directives, a été mis en place en vue de l’adoption des sanctions appropriées.
Au titre de la médiation, sur présentation du Premier Ministre, le Conseil a entendu un compte rendu de la rencontre de la mission de la CEDEAO avec le Président Alassane OUATTARA. Cette mission des trois (03) Chefs d’Etat avait pour objet de discuter avec le Président sortant Laurent GBAGBO les conditions de son retrait pacifique.
Le Gouvernement se félicite de cette initiative et exprime sa haute reconnaissance aux Chefs d’Etat de la CEDEAO qui ne ménagent pas leur peine pour trouver une issue rapide à cette crise qui n’a que trop duré.
Fait à Abidjan, le 29 décembre 2010
Le Conseil du Gouvernement