Menacés d'être pris d'assaut par les partisans
de Laurent Gbagbo après le 1er janvier, l'hôtel d'Abidjan servant de quartier
général à son adversaire Alassane Ouattara et ses alentours étaient calmes
dimanche matin, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les barrages filtrants établis par les Forces de défense et de sécurité
(FDS) loyales à M. Gbagbo sur la route qui accède au Golf hôtel, lui imposant
un blocus routier, étaient toujours en place, mais n'avaient pas été renforcés.
Le seul rassemblement constaté était celui de fidèles d'une église située
près de l'ambassade des Etats-Unis, Notre-Dame de la Tendresse, à proximité de
l'hôtel.
"Tout est calme à l'hôtel, et on est très serein", a assuré à l'AFP Patrick
Achi, porte-parole du gouvernement de M. Ouattara.
Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", fervents partisans de
Laurent Gbagbo, leur a demandé de se tenir prêts à prendre d'assaut "à mains
nues", après le 1er janvier, cet hôtel qui sert également de siège au
gouvernement de Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara.
La sécurité du Golf Hôtel, un établissement de luxe situé au bord de la
lagune, est assuré par d'ex-rebelles des Forces Nouvelles (FN) de M. Soro et
par quelque 800 soldats de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci) qui en assure également le ravitaillement par hélicoptère.
L'invasion éventuelle de l'hôtel par des milliers de "jeunes patriotes" est
potentiellement explosive.
Samedi soir, Laurent Gbagbo a réclamé à nouveau le retrait de l'Onuci de
Côte d'Ivoire qu'il a accusée d'avoir "tiré sur des civils". Il avait déjà
demandé son départ, ainsi que des forces françaises de l'opération Licorne,
les accusant de soutenir militairement M. Ouattara.
Ce dernier a été reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par
la quasi-totalité de la communauté internationale, mais M. Gbagbo, déclaré
gagnant par le Conseil constitutionnel ivoirien a gardé le pouvoir.
de Laurent Gbagbo après le 1er janvier, l'hôtel d'Abidjan servant de quartier
général à son adversaire Alassane Ouattara et ses alentours étaient calmes
dimanche matin, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les barrages filtrants établis par les Forces de défense et de sécurité
(FDS) loyales à M. Gbagbo sur la route qui accède au Golf hôtel, lui imposant
un blocus routier, étaient toujours en place, mais n'avaient pas été renforcés.
Le seul rassemblement constaté était celui de fidèles d'une église située
près de l'ambassade des Etats-Unis, Notre-Dame de la Tendresse, à proximité de
l'hôtel.
"Tout est calme à l'hôtel, et on est très serein", a assuré à l'AFP Patrick
Achi, porte-parole du gouvernement de M. Ouattara.
Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", fervents partisans de
Laurent Gbagbo, leur a demandé de se tenir prêts à prendre d'assaut "à mains
nues", après le 1er janvier, cet hôtel qui sert également de siège au
gouvernement de Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara.
La sécurité du Golf Hôtel, un établissement de luxe situé au bord de la
lagune, est assuré par d'ex-rebelles des Forces Nouvelles (FN) de M. Soro et
par quelque 800 soldats de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci) qui en assure également le ravitaillement par hélicoptère.
L'invasion éventuelle de l'hôtel par des milliers de "jeunes patriotes" est
potentiellement explosive.
Samedi soir, Laurent Gbagbo a réclamé à nouveau le retrait de l'Onuci de
Côte d'Ivoire qu'il a accusée d'avoir "tiré sur des civils". Il avait déjà
demandé son départ, ainsi que des forces françaises de l'opération Licorne,
les accusant de soutenir militairement M. Ouattara.
Ce dernier a été reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par
la quasi-totalité de la communauté internationale, mais M. Gbagbo, déclaré
gagnant par le Conseil constitutionnel ivoirien a gardé le pouvoir.