De sa cachette de l’Hôtel du Golf, où il s’est terré avec ses amis, Alassane Dramane Ouattara a appelé la semaine dernière, les Ivoiriens à la désobéissance civile. Par cet acte, le Président du Rassemblement des républicains (Rdr) qui s’est autoproclamé Président de la République de Côte d’Ivoire, voulait asphyxier l’économie de la Côte d’Ivoire. Malheureusement, comme dans toute action, il y a des suiveurs, certains responsables syndicaux des transports, en l’occurrence Adama Touré, président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (Cngrci) et ses sbires ont demandé à leurs bases d’arrêter toute activité. Les gbaka, ont arrêté de travailler. Cela a été pareil dans certaines villes de l’intérieur du pays. Où, plusieurs camions de marchandises ont été refoulés à l’entrée des différentes villes du pays. Pendant ce temps, dans la ville balnéaire de San Pedro, région productrice par excellence de cacao, Loïc Folleroux, fils de Dominique Ouattara, épouse du chef de file de la rébellion, Alassane Dramane Ouattara, patron de la société exportatrice de cacao, Armajaro travaille tranquillement avec ses employés. Il en est de même à Abidjan. La société basée en zone portuaire a travaillé comme si se rien n’était. Le mot d’ordre de désobéissance civile lancé par son papa, Alassane Dramane Ouattara ne lui a rien dit. Et le plus perdant dans cette affaire, ce ne sont que ceux qui ont tout abandonné pour suivre leur mentor. Qui, en donnant son mot d’ordre de désobéissance civile exhorte son fils à travailler. En tout cas, ceux qui ont suivi ce mot d’ordre doivent s’en prendre à eux-mêmes. Parce que, leur mentor ne les aime pas.
Joseph Atoumgbré
Joseph Atoumgbré
