Ouattara ne démord pas dans sa tentative de renverser le pouvoir de Laurent Gbagbo. Pour ce faire, il a formé un « kyste » de rebelles à la maison du Pdci qui ont été délogé hier, par les Fds.
Les Fds ont procédé hier, à l’arrestation de plusieurs dizaines de rebelles au siège du Pdci à Cocody. Les riverains des immeubles jouxtant ledit siège, du haut de leurs balcons, avaient, en effet, constaté des mouvements de transfert d’armes. Et ont avisé les Fds qui, avec tact, y ont fait une descente pour les mettre hors d’état de nuire. Leur déplacement n’a vraiment pas été vain puisqu’elles ont pu mettre la main sur des dizaines de rebelles et de «Dozo» puissamment armés. A l’issue des échanges de tirs, un dozo serait passé de vie à trépas. Selon les informations en notre possession, c’est dans l’intervalle des deux tours du scrutin présidentiel que la milice d’Alassane Ouattara y a élu domicile après que les vrais jeunes Ivoiriens du Pdci aient déserté les lieux. Le Rdr y avait ainsi hébergé environ 400 rebelles venus de Bouaké, son fief. Parmi eux se trouvait un militaire de rang de l’armée régulière qui a été radié pour mauvaise conduite. Mais qui détenait toujours sa carte professionnelle et son treillis. Hormis ce dernier, Ils sont, toujours selon nos sources, en grande partie des Burkinabè. Tous armés, ils avaient pour mission d’attaquer la résidence du Président Laurent Gbagbo quand leur mentor, Alassane, leur donnera le ton. Devant les Fds, ils se sont mis à table en dévoilant leur triste stratégie. Selon eux, en effet, c’est par le biais d’une ambulance qui feignait d’aller soigner des malades au sein du siège qu’ils ont reçu les nombreuses armes. Ils ont obtenu, à les entendre, une pléthore de caisses de « uzi », de petites mitraillettes israéliennes très précises et efficaces. Ils ont également fait mention de ce qu’ils avaient à leur disposition un véhicule de type 4x4 que leur avait offert Alassane pour leurs courses. A les en croire, Ouattara leur avait promis 15 mille Fcfa par jour qu’ils n’ont jamais perçu d’ailleurs. Pour ne pas mourir de faim et grâce au radié qui brandissait sa carte professionnelle aux différents barrages des Fds, ils s’adonnaient, à bord de leur 4x4, aux braquages, aux attaques de « maquis » (buvettes), de domiciles de paisibles citoyens à travers le District d’Abidjan et singulièrement à Yopougon. Dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire, les hommes d’Alassane Ouattara y ont perdu un des leurs à la suite d’une attaque qui avait mal tourné. Quelques temps après, quand ils se sont rendu compte que les Fds ont eu vent de leur arsenal à la maison du Pdci à Cocody, ils les ont transférés, nuitamment, au domicile d’un ponte du Pdci. Ce dernier ne voulant pas être livré à la vindicte populaire a, à son tour, transporté ces armes dans un maquis. Pour éviter tout soupçon, il a, par la suite, sollicité… l’Onuci. Les Casques bleus n’ont pas hésité à les emporter et les garder en lieu sûr dans leur Qg, à Sébroko. Pour innocenter les rebelles acquis à la cause de Ouattara Alassane. Aux rangs des centaines de malfrats qui sont en état d’arrestation, le Général Ouassénan Koné est intervenu et a obtenu la libération de 15 d’entre eux qu’il dit reconnaître comme étant des employés du siège du Pdci.
Véronique Adjoumany
Les Fds ont procédé hier, à l’arrestation de plusieurs dizaines de rebelles au siège du Pdci à Cocody. Les riverains des immeubles jouxtant ledit siège, du haut de leurs balcons, avaient, en effet, constaté des mouvements de transfert d’armes. Et ont avisé les Fds qui, avec tact, y ont fait une descente pour les mettre hors d’état de nuire. Leur déplacement n’a vraiment pas été vain puisqu’elles ont pu mettre la main sur des dizaines de rebelles et de «Dozo» puissamment armés. A l’issue des échanges de tirs, un dozo serait passé de vie à trépas. Selon les informations en notre possession, c’est dans l’intervalle des deux tours du scrutin présidentiel que la milice d’Alassane Ouattara y a élu domicile après que les vrais jeunes Ivoiriens du Pdci aient déserté les lieux. Le Rdr y avait ainsi hébergé environ 400 rebelles venus de Bouaké, son fief. Parmi eux se trouvait un militaire de rang de l’armée régulière qui a été radié pour mauvaise conduite. Mais qui détenait toujours sa carte professionnelle et son treillis. Hormis ce dernier, Ils sont, toujours selon nos sources, en grande partie des Burkinabè. Tous armés, ils avaient pour mission d’attaquer la résidence du Président Laurent Gbagbo quand leur mentor, Alassane, leur donnera le ton. Devant les Fds, ils se sont mis à table en dévoilant leur triste stratégie. Selon eux, en effet, c’est par le biais d’une ambulance qui feignait d’aller soigner des malades au sein du siège qu’ils ont reçu les nombreuses armes. Ils ont obtenu, à les entendre, une pléthore de caisses de « uzi », de petites mitraillettes israéliennes très précises et efficaces. Ils ont également fait mention de ce qu’ils avaient à leur disposition un véhicule de type 4x4 que leur avait offert Alassane pour leurs courses. A les en croire, Ouattara leur avait promis 15 mille Fcfa par jour qu’ils n’ont jamais perçu d’ailleurs. Pour ne pas mourir de faim et grâce au radié qui brandissait sa carte professionnelle aux différents barrages des Fds, ils s’adonnaient, à bord de leur 4x4, aux braquages, aux attaques de « maquis » (buvettes), de domiciles de paisibles citoyens à travers le District d’Abidjan et singulièrement à Yopougon. Dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire, les hommes d’Alassane Ouattara y ont perdu un des leurs à la suite d’une attaque qui avait mal tourné. Quelques temps après, quand ils se sont rendu compte que les Fds ont eu vent de leur arsenal à la maison du Pdci à Cocody, ils les ont transférés, nuitamment, au domicile d’un ponte du Pdci. Ce dernier ne voulant pas être livré à la vindicte populaire a, à son tour, transporté ces armes dans un maquis. Pour éviter tout soupçon, il a, par la suite, sollicité… l’Onuci. Les Casques bleus n’ont pas hésité à les emporter et les garder en lieu sûr dans leur Qg, à Sébroko. Pour innocenter les rebelles acquis à la cause de Ouattara Alassane. Aux rangs des centaines de malfrats qui sont en état d’arrestation, le Général Ouassénan Koné est intervenu et a obtenu la libération de 15 d’entre eux qu’il dit reconnaître comme étant des employés du siège du Pdci.
Véronique Adjoumany
