Le gouvernement de Laurent Gbagbo, l`un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, a annoncé le renvoi des ambassadeurs de Grande-Bretagne et du Canada, dans un communiqué lu jeudi soir sur la télévision d`Etat RTI.
"Il est mis fin" aux accréditations en Côte d`Ivoire des ambassadeurs
britannique Nicholas James Westcott et canadienne Marie-Isabelle Massip,
indique le communiqué lu par le porte-parole du gouvernement Ahoua Don Mello.
Ces décisions ont été prises "en application du principe de réciprocité
régissant les relations diplomatiques", a-t-il expliqué.
La Grande-Bretagne et le Canada avaient retiré fin décembre les
accréditations des ambassadeurs ivoiriens nommés dans ces pays par Laurent
Gbagbo et indiqué qu`ils reconnaîtraient les représentants nommés par son
rival Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
Le 28 décembre, le gouvernement Gbagbo avait menacé de renvoyer des ambassadeurs de pays qui, à la demande de M. Ouattara, "entendent mettre fin à
la mission" de ses propres représentants.
L`ex-puissance coloniale française, en pointe dans les efforts internationaux pour obtenir le départ de M. Gbagbo du pouvoir, avait indiqué la veille que la procédure d`agrément était en cours pour le nouvel ambassadeur à Paris désigné par M. Ouattara en remplacement de Pierre Kipré, un proche du président sortant.
"Il est mis fin" aux accréditations en Côte d`Ivoire des ambassadeurs
britannique Nicholas James Westcott et canadienne Marie-Isabelle Massip,
indique le communiqué lu par le porte-parole du gouvernement Ahoua Don Mello.
Ces décisions ont été prises "en application du principe de réciprocité
régissant les relations diplomatiques", a-t-il expliqué.
La Grande-Bretagne et le Canada avaient retiré fin décembre les
accréditations des ambassadeurs ivoiriens nommés dans ces pays par Laurent
Gbagbo et indiqué qu`ils reconnaîtraient les représentants nommés par son
rival Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
Le 28 décembre, le gouvernement Gbagbo avait menacé de renvoyer des ambassadeurs de pays qui, à la demande de M. Ouattara, "entendent mettre fin à
la mission" de ses propres représentants.
L`ex-puissance coloniale française, en pointe dans les efforts internationaux pour obtenir le départ de M. Gbagbo du pouvoir, avait indiqué la veille que la procédure d`agrément était en cours pour le nouvel ambassadeur à Paris désigné par M. Ouattara en remplacement de Pierre Kipré, un proche du président sortant.