ABIDJAN - Les ex-dirigeants de la filière cacao de Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, accusés de malversations massives et incarcérés depuis mi-2008, ont obtenu vendredi la liberté provisoire, a-t-on appris de source judiciaire.
Lors d`une audience vendredi matin, le tribunal correctionnel d`Abidjan a
prononcé la mise en liberté provisoire des 22 détenus, une décision accueillie
par les intéressés et leurs proches avec des acclamations, a constaté une
journaliste de l`AFP.
Le sensible "procès du cacao" avait été reporté à plusieurs reprises fin
2010, sur fond de campagne présidentielle, d`élection puis de crise
post-électorale.
Ouverte en octobre 2007 à la demande du président Laurent Gbagbo, une vaste
enquête judiciaire avait débouché sur l`arrestation en juin 2008 de la
quasi-totalité des responsables de la juteuse filière, dont des proches de M.
Gbagbo que la communauté internationale appelle désormais à céder le pouvoir à
Alassane Ouattara, reconnu chef de l`Etat à l`extérieur.
Ces anciens "barons" du cacao étaient détenus notamment pour "détournement
de fonds". Le cacao et le café représentent environ 20% du PIB ivoirien.
Lors d`une audience vendredi matin, le tribunal correctionnel d`Abidjan a
prononcé la mise en liberté provisoire des 22 détenus, une décision accueillie
par les intéressés et leurs proches avec des acclamations, a constaté une
journaliste de l`AFP.
Le sensible "procès du cacao" avait été reporté à plusieurs reprises fin
2010, sur fond de campagne présidentielle, d`élection puis de crise
post-électorale.
Ouverte en octobre 2007 à la demande du président Laurent Gbagbo, une vaste
enquête judiciaire avait débouché sur l`arrestation en juin 2008 de la
quasi-totalité des responsables de la juteuse filière, dont des proches de M.
Gbagbo que la communauté internationale appelle désormais à céder le pouvoir à
Alassane Ouattara, reconnu chef de l`Etat à l`extérieur.
Ces anciens "barons" du cacao étaient détenus notamment pour "détournement
de fonds". Le cacao et le café représentent environ 20% du PIB ivoirien.