Les achats de café auprès des planteurs ivoiriens ont chuté de 34% en 2010, en raison notamment de la baisse des cours mondiaux, a-t-on appris de source officielle.
"De 143.953 tonnes en 2009, le niveau cumulé des achats est tombé à 94.372 tonnes en 2010, soit une baisse de 34,44%", a déclaré Gilbert Anoh, président du Comité de gestion de la filière café-cacao, à l`ouverture officielle de la campagne 2011 à Abidjan.
"Les exportations bénéficiant d`un report de stock de 38.000 tonnes (datant de 2009) se sont élevées à 113.719 tonnes, contre 108.390, soit une hausse de 4,9%", a-t-il ajouté.
La baisse des cours ces dernières années, les aléas climatiques, le vieillissement du verger ainsi que l`insécurité persistante dans la région ouest, principal bassin de production, ont contribué à cette "crise du café", a expliqué M. Anoh.
Le prix d`achat du café aux planteurs de Côte d`Ivoire, dans "la perspective d`une hausse des cours", a cependant été fixé à 650 francs CFA (0,99 euro) le kilo contre 525 FCFA (0,80 euros) en 2009.
Passée d`un troisième rang mondial avec 400.000 tonnes il y a 20 ans, la production ivoirienne de café a connu un déclin continu pour se situer désormais, avec environ 100.000 tonnes, au 12e rang mondial et au 3e en Afrique, derrière Ethiopie et Ouganda.
La café de Côte d`Ivoire a pour principal débouché l`Afrique du nord et l`Union européenne.
Selon M. Anoh, la production caféière a généré pour les planteurs un revenu total de 57 milliards FCFA (87 M EUR), contre plus de 1.000 milliards de FCFA (1,52 milliard d`euros) pour le cacao, dont le pays est le premier producteur mondial.
"De 143.953 tonnes en 2009, le niveau cumulé des achats est tombé à 94.372 tonnes en 2010, soit une baisse de 34,44%", a déclaré Gilbert Anoh, président du Comité de gestion de la filière café-cacao, à l`ouverture officielle de la campagne 2011 à Abidjan.
"Les exportations bénéficiant d`un report de stock de 38.000 tonnes (datant de 2009) se sont élevées à 113.719 tonnes, contre 108.390, soit une hausse de 4,9%", a-t-il ajouté.
La baisse des cours ces dernières années, les aléas climatiques, le vieillissement du verger ainsi que l`insécurité persistante dans la région ouest, principal bassin de production, ont contribué à cette "crise du café", a expliqué M. Anoh.
Le prix d`achat du café aux planteurs de Côte d`Ivoire, dans "la perspective d`une hausse des cours", a cependant été fixé à 650 francs CFA (0,99 euro) le kilo contre 525 FCFA (0,80 euros) en 2009.
Passée d`un troisième rang mondial avec 400.000 tonnes il y a 20 ans, la production ivoirienne de café a connu un déclin continu pour se situer désormais, avec environ 100.000 tonnes, au 12e rang mondial et au 3e en Afrique, derrière Ethiopie et Ouganda.
La café de Côte d`Ivoire a pour principal débouché l`Afrique du nord et l`Union européenne.
Selon M. Anoh, la production caféière a généré pour les planteurs un revenu total de 57 milliards FCFA (87 M EUR), contre plus de 1.000 milliards de FCFA (1,52 milliard d`euros) pour le cacao, dont le pays est le premier producteur mondial.