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Économie Publié le samedi 8 janvier 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Ambiance dans la salle d’audience

Tonnerre d’applaudissement, hourra ! et accolades accueillent le verdict prononcé par le président du tribunal. Les barons de la filière café-cacao détenus depuis 30 mois à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour besoin d’enquête, viennent de recouvrer la liberté provisoire. Un vœu exprimé depuis plusieurs années sans suite favorable. Amis, parents et acteurs de la filière café-cacao qui ont pris très tôt d’assaut le palais de justice d’Abidjan-Plateau, hier vendredi 07 janvier 2011, ne peuvent pas contenir leur émotion. C’est le satisfécit total pour ces proches présents dans la salle. ‘’Dieu merci, gloire à Dieu, Dieu est au contrôle. Marie qui défait les nœuds soit bénie’’, se console une dame ivre de joie. Ces quelques mots de remerciements que l’on entend, dans une salle archi comble à l’annonce de la mise en liberté provisoire de prévenus, sont empreints de la parole divine. Mais pour libérer tout ce public venu nombreux à ce procès, il a fallu 20 minutes de suspens. C’était un moment très attendu. Chapelet de prière entre les mains de parents ou amis invoquant le très haut pendant que le jury délibérait. « Je suis très émue. Je remercie mon Dieu qui vient d’exaucer la prière des enfants d’un père incarcéré depuis près de trois ans. Désormais, on l’aura à nos côtés.», dit Mlle Pascaline Tapé Do, fille de Lucien Tapé Do, ex-patron de la BCC qui n’a pas pu s’empêcher de verser quelques larmes comme pour dire, Dieu merci de l’avoir sorti de ce lieu infernal qu’est la maca. Il sera impossible d’arracher quelques mots à Mme Séri, Sœur de Didier Gbogou, de l’ARRC….. et ce, malgré sa volonté de parler. L’émotion et les larmes l’en empêchent. Dans un message écrit de son portable à des proches l’on pouvait lire ceci : « Didier est libéré. Gloire à Dieu. Grand merci pour vos prières et votre soutien sans faille durant ces deux années». Rejoignant le car de la gendarmerie assurant leur transport pour retourner à la Maca où ils sont invités à remplir les formalités administratives relatives à leur départ de cette maison, les prévenus ont eu droit à un bain de foule et parfois à des «atouhou» (embrassades) de la part des parents et amis. Amouzou, lui, en était l’un des privilégiés. Il reçoit de grosses accolades de ses sœurs non seulement très satisfaites du verdict mains contentes d’apprendre qu’il retourne, désormais, en famille. En attendant le verdict final qui nous situera sur les faits qui leurs sont reprochés. Tapé Do, Amouzou et leurs amis de la filière café-cacao pourront profiter, pour le moment de la liberté provisoire accordée.
N’da Eugène

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