Les 22 détenus de la filière café-cacao obtiennent une liberté provisoire en attendant le début effectif du procès, le 27 janvier prochain, au palais de Justice à Abidjan-Plateau. La décision a été prononcée par le président du Tribunal du Plateau, Alain Pohan, hier, après environ 40 minutes de lecture du délibéré qui a libéré et les accusés et leurs parents, amis et connaissances.
“Le renvoi de la procédure est reporté au 27 janvier 2011”, a-t-il déclaré.
Le procureur Alain Pohan n’a pas manqué de faire des remarques aux prisonniers. “ … Vous ne devez pas avoir le sentiment que c’est quelqu’un qui est à l’origine de votre emprisonnement. Ce ne sont que les faits”, a-t-il déclaré. Durant la lecture du délibéré, détenus, parents et amis retiennent leur souffle. Il a fallu la fin du rituel pour entendre les derniers cités lancer des ouf de
soulagement suivis à la limite d’applaudissements. Quelle n’était pas la joie des détenus ! “Nous sommes contents de retrouver nos familles. C’était très difficile, la détention. Mais on remercie le Seigneu”, a indiqué Kouassi Théophile, ex -secrétaire exécutif du Fonds de développement et de promotion de la filière café-cacao (FDPCC). Me Blessy Chrysostome, conseil des détenus, est, pour sa part, convaincu que l’avenir est radieux.
“Beaucoup de choses doivent changer. On ne peut parler de corruption. Je mets au défi quiconque affirmera que les arguments des juristes ne sont pas fondés.
Le Tribunal est incohérent”, a-t-il annoncé. Quant à Me Adjé Luc, il estime que le défi à relever consiste à montrer que ses clients ne sont pas coupables des faits qui leur sont reprochés.
Détournement de deniers publics, abus de confiance, faux et usage de faux, escroquerie, etc, sont les faits que le juge d’instruction reproche aux détenus.
C’est à partir du 18 juin 2008 que les dirigeants de la filière ont été mis sous mandat de dépôt suite à la requête du procureur de la République dans le cadre de l’opération “mains propres” dans ladite filière.
Gomon Edmond
“Le renvoi de la procédure est reporté au 27 janvier 2011”, a-t-il déclaré.
Le procureur Alain Pohan n’a pas manqué de faire des remarques aux prisonniers. “ … Vous ne devez pas avoir le sentiment que c’est quelqu’un qui est à l’origine de votre emprisonnement. Ce ne sont que les faits”, a-t-il déclaré. Durant la lecture du délibéré, détenus, parents et amis retiennent leur souffle. Il a fallu la fin du rituel pour entendre les derniers cités lancer des ouf de
soulagement suivis à la limite d’applaudissements. Quelle n’était pas la joie des détenus ! “Nous sommes contents de retrouver nos familles. C’était très difficile, la détention. Mais on remercie le Seigneu”, a indiqué Kouassi Théophile, ex -secrétaire exécutif du Fonds de développement et de promotion de la filière café-cacao (FDPCC). Me Blessy Chrysostome, conseil des détenus, est, pour sa part, convaincu que l’avenir est radieux.
“Beaucoup de choses doivent changer. On ne peut parler de corruption. Je mets au défi quiconque affirmera que les arguments des juristes ne sont pas fondés.
Le Tribunal est incohérent”, a-t-il annoncé. Quant à Me Adjé Luc, il estime que le défi à relever consiste à montrer que ses clients ne sont pas coupables des faits qui leur sont reprochés.
Détournement de deniers publics, abus de confiance, faux et usage de faux, escroquerie, etc, sont les faits que le juge d’instruction reproche aux détenus.
C’est à partir du 18 juin 2008 que les dirigeants de la filière ont été mis sous mandat de dépôt suite à la requête du procureur de la République dans le cadre de l’opération “mains propres” dans ladite filière.
Gomon Edmond