La république « Gondwanaise » du chroniqueur de la radio mondiale n’ est rien devant celle
que nous offrent l’ opposant historique et ses partisans. Battu à l’ élection présidentielle 2010,
le professeur n’ est plus chef de notre Etat. Les Ivoiriens, ses compatriotes à près de 60% des
suffrages lui ont demandé de rendre les clés de notre palais. Depuis, toute la Communauté
internationale ne le reconnaît plus comme premier magistrat de notre carré. Chaque jour que
Dieu fait, cette communauté lui envoie des signaux pour lui rappeler cet état de fait. Ses
anciens pairs ne se gênent même pas. Ils lui parlent comme s’ ils s’ adressaient à un citoyen
Lambda. Malgré tout, nos refondateurs et leur chef croient toujours dominer notre monde. Ils
menacent les citoyens et retirent des accréditations à des ambassadeurs. Evidemment, leurs
agitations n’ empêchent pas la terre de tourner. Ces anciens maîtres sont totalement dans
l’ imaginaire. Ils donnent des ordres à des moulins à vent. Quand ils apparaissent à l’ écran de
la télévision qu’ ils ont volée aux contribuables que nous sommes, ils s’ imaginent encore au
pouvoir. La république des refondateurs n’ existe plus que dans leur esprit. Elle est au centre
de nulle part comme dirait le chroniqueur. Dans les bureaux, on voit des ministres tenant des
conseils avec des collaborateurs qui les regardent avec de gros yeux. Peut-être même que des
fois, ils croient avoir affaire à des extraterrestres. La Côte d’ Ivoire que les refondateurs
voulaient transformer en Eburnie est-elle devenu le Gondwana ? Quand un pouvoir est
condamné à braquer des banques, à procéder par des menaces, à utiliser la terreur pour
survivre et obtenir l’ obéissance des fonctionnaires, peut-on dire qu’ il a la légitimité ? Ayant
déjà perdu la légalité en refusant de respecter les règles électorales qu’ il a acceptées
auparavant de son plein gré, celui qui continue de squatter notre palais, rêve debout, en
pensant qu’ il est encore le locataire autorisé de notre palais. Il est donc grand temps qu’ il
parte. Le bon peuple de Côte d’ Ivoire ne renoncera jamais à sa victoire. Il veut vivre dans un
pays démocratique. Locomotive économique de la sous-région, il ne veut pas être à la traîne
du train qui conduit à la démocratie. Laurent Gbagbo a perdu l’ élection présidentielle. Le
peuple serait heureux de le voir partir du fauteuil qui n’ est pas un banc, pour que l’ expérience
serve. En Afrique, il faut, enfin, que l’ on se résolve à respecter le choix du peuple, surtout
quand celui-ci s’ est exprimé avec enthousiasme et en toute transparence. Seuls les
nostalgiques des régimes autoritaires fermés à toute alternance peuvent soutenir l’ ancien
opposant dans sa résistance rétrograde. Vive la démocratie !
Raoul Mapiéchon
que nous offrent l’ opposant historique et ses partisans. Battu à l’ élection présidentielle 2010,
le professeur n’ est plus chef de notre Etat. Les Ivoiriens, ses compatriotes à près de 60% des
suffrages lui ont demandé de rendre les clés de notre palais. Depuis, toute la Communauté
internationale ne le reconnaît plus comme premier magistrat de notre carré. Chaque jour que
Dieu fait, cette communauté lui envoie des signaux pour lui rappeler cet état de fait. Ses
anciens pairs ne se gênent même pas. Ils lui parlent comme s’ ils s’ adressaient à un citoyen
Lambda. Malgré tout, nos refondateurs et leur chef croient toujours dominer notre monde. Ils
menacent les citoyens et retirent des accréditations à des ambassadeurs. Evidemment, leurs
agitations n’ empêchent pas la terre de tourner. Ces anciens maîtres sont totalement dans
l’ imaginaire. Ils donnent des ordres à des moulins à vent. Quand ils apparaissent à l’ écran de
la télévision qu’ ils ont volée aux contribuables que nous sommes, ils s’ imaginent encore au
pouvoir. La république des refondateurs n’ existe plus que dans leur esprit. Elle est au centre
de nulle part comme dirait le chroniqueur. Dans les bureaux, on voit des ministres tenant des
conseils avec des collaborateurs qui les regardent avec de gros yeux. Peut-être même que des
fois, ils croient avoir affaire à des extraterrestres. La Côte d’ Ivoire que les refondateurs
voulaient transformer en Eburnie est-elle devenu le Gondwana ? Quand un pouvoir est
condamné à braquer des banques, à procéder par des menaces, à utiliser la terreur pour
survivre et obtenir l’ obéissance des fonctionnaires, peut-on dire qu’ il a la légitimité ? Ayant
déjà perdu la légalité en refusant de respecter les règles électorales qu’ il a acceptées
auparavant de son plein gré, celui qui continue de squatter notre palais, rêve debout, en
pensant qu’ il est encore le locataire autorisé de notre palais. Il est donc grand temps qu’ il
parte. Le bon peuple de Côte d’ Ivoire ne renoncera jamais à sa victoire. Il veut vivre dans un
pays démocratique. Locomotive économique de la sous-région, il ne veut pas être à la traîne
du train qui conduit à la démocratie. Laurent Gbagbo a perdu l’ élection présidentielle. Le
peuple serait heureux de le voir partir du fauteuil qui n’ est pas un banc, pour que l’ expérience
serve. En Afrique, il faut, enfin, que l’ on se résolve à respecter le choix du peuple, surtout
quand celui-ci s’ est exprimé avec enthousiasme et en toute transparence. Seuls les
nostalgiques des régimes autoritaires fermés à toute alternance peuvent soutenir l’ ancien
opposant dans sa résistance rétrograde. Vive la démocratie !
Raoul Mapiéchon