Le ministre du Commerce a échangé, hier, avec les importateurs de riz en Côte d’Ivoire à son cabinet sis au 26ième étage de l’immeuble CCIA.
Une pénurie de riz menace la Côte d’Ivoire. Selon les informations données, hier, au 26ième étage de l’immeuble CCIA, par le secrétaire général de l’Association des importateurs de riz en Côte d’Ivoire, M. Dembélé Ibrahima, l’approvisionnement du marché ivoirien en riz pourra connaître une perturbation au mois de mars prochain. Ce qui reste fort d’entraîner une nouvelle crise. «Nous sommes venus faire l’état des lieux de nos stocks au ministre du commerce. La situation qui va prévaloir dans les trois mois prochains est dangereuse pour le pays, si rien n’est fait », a indiqué M. Dembélé. Selon lui, vu la situation postélectorale que vit la Côte d’Ivoire, ils sont confrontés à de nombreux problèmes avec leurs partenaires. Il s’agit notamment des problèmes de transport, de stockage et aussi de financement. «Nos partenaires, partout dans le monde, hésitent soit à faire venir leurs bateaux en Côte d’Ivoire, soit élèvent les coûts au niveau de l’assurance », a-t-il dénoncé. Gouverner étant prévoir, le ministre du Commerce, M. Touré Amara n’est pas resté les bras croisés. Dans les échanges, il a préconisé aux importateurs de poursuivre leurs efforts en termes financiers pour approvisionner le marché. Ensuite, il les a invités à maintenir les prix sur les différents marchés afin que les Ivoiriens se nourrissent convenablement. «Personne n’ignore que la Côte d’Ivoire vit une situation postélectorale difficile. Cela impacte sur vos activités. Nous vous rencontrons pour voir les différentes pistes à emprunter. En tant que gouvernement, nous ne pouvons pas laisser les crises se multiplier. Je vous demande plus d’efforts. La Côte d’Ivoire a entamé un combat pour sa dignité. Vous, opérateurs économiques, devez être présents pour votre bisness », a expliqué le ministre avant d’annoncer, pour les tout prochains jours, une rencontre bipartite pour prendre des mesures idoines. Présent à cette rencontre, le directeur général de l’Office national du développement du riz (ONDR), M. Kouadio Thomas, a tenu à rassurer les Ivoiriens. Pour lui, l’approvisionnement du marché va se faire et les Ivoiriens auront du riz à consommer. «Nous traversons une période difficile mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas vendre du riz en Côte d’Ivoire. A notre niveau, nous avons pris des dispositions. Si l’Etat trouve de l’argent, on trouvera du riz », a déclaré rassurant le président de l’Anarizci.
Cyrille Djedjed
Une pénurie de riz menace la Côte d’Ivoire. Selon les informations données, hier, au 26ième étage de l’immeuble CCIA, par le secrétaire général de l’Association des importateurs de riz en Côte d’Ivoire, M. Dembélé Ibrahima, l’approvisionnement du marché ivoirien en riz pourra connaître une perturbation au mois de mars prochain. Ce qui reste fort d’entraîner une nouvelle crise. «Nous sommes venus faire l’état des lieux de nos stocks au ministre du commerce. La situation qui va prévaloir dans les trois mois prochains est dangereuse pour le pays, si rien n’est fait », a indiqué M. Dembélé. Selon lui, vu la situation postélectorale que vit la Côte d’Ivoire, ils sont confrontés à de nombreux problèmes avec leurs partenaires. Il s’agit notamment des problèmes de transport, de stockage et aussi de financement. «Nos partenaires, partout dans le monde, hésitent soit à faire venir leurs bateaux en Côte d’Ivoire, soit élèvent les coûts au niveau de l’assurance », a-t-il dénoncé. Gouverner étant prévoir, le ministre du Commerce, M. Touré Amara n’est pas resté les bras croisés. Dans les échanges, il a préconisé aux importateurs de poursuivre leurs efforts en termes financiers pour approvisionner le marché. Ensuite, il les a invités à maintenir les prix sur les différents marchés afin que les Ivoiriens se nourrissent convenablement. «Personne n’ignore que la Côte d’Ivoire vit une situation postélectorale difficile. Cela impacte sur vos activités. Nous vous rencontrons pour voir les différentes pistes à emprunter. En tant que gouvernement, nous ne pouvons pas laisser les crises se multiplier. Je vous demande plus d’efforts. La Côte d’Ivoire a entamé un combat pour sa dignité. Vous, opérateurs économiques, devez être présents pour votre bisness », a expliqué le ministre avant d’annoncer, pour les tout prochains jours, une rencontre bipartite pour prendre des mesures idoines. Présent à cette rencontre, le directeur général de l’Office national du développement du riz (ONDR), M. Kouadio Thomas, a tenu à rassurer les Ivoiriens. Pour lui, l’approvisionnement du marché va se faire et les Ivoiriens auront du riz à consommer. «Nous traversons une période difficile mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas vendre du riz en Côte d’Ivoire. A notre niveau, nous avons pris des dispositions. Si l’Etat trouve de l’argent, on trouvera du riz », a déclaré rassurant le président de l’Anarizci.
Cyrille Djedjed