Le président du comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC), Anoh Gilbert, a officiellement ouvert, hier vendredi 7 janvier, la campagne 2011 de la commercialisation du café.
La campagne de la commercialisation du café comptant pour l’année 2011 a été ouverte, hier vendredi 7 janvier, par le président du comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC). La cérémonie solennelle de cet évènement a eu lieu dans la grande salle de réunion du comité de gestion, au 23ème étage de l’immeuble de la Caisse de stabilisation. Cela en présence des tous les acteurs de la filière. Pour cette campagne donc, le prix indicatif du kilogramme bord champ du café est fixé à 650 FCFA « afin que les efforts des producteurs soient récompensés à leur juste valeur ». Cela, en espérant que la « tendance à la hausse des cours du café robusta s’installe dans la durée ». En effet, selon le premier responsable du comité de gestion de la filière café-cacao, « la prévision à la hausse de 4% de l’offre mondiale de café robusta fait face à un accroissement de la demande de consommation… ». Avant d’annoncer cette bonne nouvelle, Anoh Gilbert a dressé le bilan de la campagne écoulée. Abordant ce chapitre, il a affirmé que «les résultats de la campagne 2009-2010 du café ont été moins bons que ceux du cacao ». La preuve est qu’au niveau des achats, les exportateurs sont restés en deçà des espérances. « De 143.953 tonnes du 1er janvier au 31 décembre 2009, le niveau cumulé des achats est tombé à 64.372 tonnes au cours de l’année civile 2010, soit un recul très significatif de 34,44% ». Ce mauvais constat, Anoh Gilbert l’impute à la « tension sociopolitique qui prévaut dans la région des montagnes qui constitue le plus gros bassin de production ». A cela, il ajoute les aléas climatiques, le vieillissement du verger caféier et le découragement des producteurs qui s’orientent de plus en plus vers d’autres activités plus rentables. Parlant des prix bord champ, il a souligné que les producteurs ont été moins rétribués que la campagne dernière. « Ces prix bord champ se sont régulièrement situés en dessous du prix de référence fixé à 525 FCFA le kilogramme par le comité de gestion et cela, en rapport avec l’évolution à la baisse des cours internationaux », a précisé le président du comité de gestion. Pour cette campagne, les responsables du CGFCC espèrent faire mieux que l’année dernière<
Ferdinand BAILLY
La campagne de la commercialisation du café comptant pour l’année 2011 a été ouverte, hier vendredi 7 janvier, par le président du comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC). La cérémonie solennelle de cet évènement a eu lieu dans la grande salle de réunion du comité de gestion, au 23ème étage de l’immeuble de la Caisse de stabilisation. Cela en présence des tous les acteurs de la filière. Pour cette campagne donc, le prix indicatif du kilogramme bord champ du café est fixé à 650 FCFA « afin que les efforts des producteurs soient récompensés à leur juste valeur ». Cela, en espérant que la « tendance à la hausse des cours du café robusta s’installe dans la durée ». En effet, selon le premier responsable du comité de gestion de la filière café-cacao, « la prévision à la hausse de 4% de l’offre mondiale de café robusta fait face à un accroissement de la demande de consommation… ». Avant d’annoncer cette bonne nouvelle, Anoh Gilbert a dressé le bilan de la campagne écoulée. Abordant ce chapitre, il a affirmé que «les résultats de la campagne 2009-2010 du café ont été moins bons que ceux du cacao ». La preuve est qu’au niveau des achats, les exportateurs sont restés en deçà des espérances. « De 143.953 tonnes du 1er janvier au 31 décembre 2009, le niveau cumulé des achats est tombé à 64.372 tonnes au cours de l’année civile 2010, soit un recul très significatif de 34,44% ». Ce mauvais constat, Anoh Gilbert l’impute à la « tension sociopolitique qui prévaut dans la région des montagnes qui constitue le plus gros bassin de production ». A cela, il ajoute les aléas climatiques, le vieillissement du verger caféier et le découragement des producteurs qui s’orientent de plus en plus vers d’autres activités plus rentables. Parlant des prix bord champ, il a souligné que les producteurs ont été moins rétribués que la campagne dernière. « Ces prix bord champ se sont régulièrement situés en dessous du prix de référence fixé à 525 FCFA le kilogramme par le comité de gestion et cela, en rapport avec l’évolution à la baisse des cours internationaux », a précisé le président du comité de gestion. Pour cette campagne, les responsables du CGFCC espèrent faire mieux que l’année dernière<
Ferdinand BAILLY