La situation post électorale qui prévaut en Côte d’Ivoire préoccupe au plus niveau les puissances étrangères. Notamment la France et les Etats Unis. Ces deux pays, qui ont apporté un soutien logistique et matériel pour une sortie de crise pacifique en Terre Ivoirienne, ne sauraient laisser ce pays dans les mains du putschiste constitutionnel, Laurent Gbagbo. Le président Français Nicolas Sarkozy a entrepris ces derniers jours une tournée en Haïti. M. Sarkozy était également au pays de l’Oncle Sam lundi dernier. Il a longuement échangé avec le président Américain, M.Barack Obama. Le dossier Ivoirien figurait en bonne place dans les différents échanges qu’ils ont eus. « (…) La démocratie en Côte d’Ivoire est actuellement menacée. Et ce pays entretient avec la France de très importants liens historiques. (…) Les enjeux sont énormes, il faut empêcher une explosion de violence qui pourrait détruire des vies de centaines de milliers de personnes », a indiqué le président Obama. Par ces propos, le président des Etats Unis a souligné l’importance de la Côte d’Ivoire non seulement dans la sous-région, mais aussi dans le monde entier. Ils ont condamné la confiscation du pouvoir par Gbagbo. Les deux chefs d’Etat qui se sont entretenus des heures durant ont évoqué selon nos sources le dossier relatif à l’intervention des Forces Africaines à l’effet de rétablir l’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire. Toutefois, Sarkozy et Obama qui suivent de près ce dossier aurait suggéré que l’intervention des Forces Africaines (Ecomog) se fasse de façon pacifique. La France et les Usa sont déterminés à tout mettre en œuvre pour instaurer la démocratie en Terre Ivoirienne. En tout cas, toutes les grandes puissances étrangères reconnaissent la légitimité du président Alassane Ouattara. La position de la France et des Usa en faveur du président démocratiquement élu en Côte d’Ivoire n’a pas varié. Les deux présidents continuent d’exiger le départ de Gbagbo du Palais. L’on se souvient que Obama et Sarkozy ont donné des ultimatums à Gbagbo de quitter le pouvoir aux premières heures de la confiscation du pouvoir. Le moins qu’on puisse dire c’est que ces deux pays ne ménageront aucun effort, mettre fin aux souffrances des populations Ivoiriennes.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé