La mort. C’est autour de ce vocable que, dix ans de règne durant, Laurent Gbagbo a bâti son discours politique. A l’entendre parler, ces temps-ci, Laurent Gbagbo fait penser à l’histoire de "la mort et le bûcheron". Ce dernier, las des multiples souffrances qu’il endure sur la terre, supplie la mort de venir le prendre. Mais, lorsque le trépas arrive, le brave ( ?) artisan se rétracte. On le voit, cette histoire ressemble, trait pour trait, à celle de Laurent Gbagbo qui dit à même de braver la mort, mais quand il en a l’occasion, prend toujours ses jambes à son cou. La dernière occasion de ressasser ce discours est l’interview accordée à la chaine française "Canal+"
A la question « Etes-vous prêts à mourir pour vos idées » de Michel Denisot, Directeur général de cette chaine, M Gbagbo répond par l’affirmative. Alors qu’il sait pertinemment qu’il ne croit pas un seul mot de sa réponse. Laurent Gbagbo a eu, maintes fois, l’occasion de prouver sa bravoure. Mais, à deux doigts de l’échéance, il a toujours esquivé et démontré combien il n’est pas loin d’un pleutre qui fait croire qu’il est un "superman".
Avant et après Gbagbo, la Côte d’Ivoire vivra
En 2000, après s’être proclamé élu président de la République, face au Général Robert Guéi, chef de la junte militaire au pouvoir alors, Gbagbo, pour se planquer, a cru bon de se dissimuler dans le coffre de la voiture de Lida Kouassi Moïse pour se mettre en lieu sûr. Et c’est avec ironie que ce dernier rapporte cette histoire, alors que Laurent Gbagbo avait là, l’occasion de prouver sa bravoure en se mettant au devant Ivoiriens qu’il a appelés à descendre dans les rues pour chasser le régime militaire.
L’autre occasion, c’est en 1982. Alors opposant, Laurent Gbagbo pris, la main dans le sac, fomentant un complot contre le régime d’Houphouët-Boigny n’a eu le courage de se défendre. Il se déguise en une jeune dame pour transiter par le Nord de la Côte d’Ivoire et s’exile au Burkina Faso. Du "pays des hommes intègres", celui qui se prend pour "Rambo" falsifie son identité prend un nom à consonance nordique pour s’exiler en France, au pays de Sarkozy, qu’il dit air et qui lui a tout donné.
Si tant est que Gbagbo est courageux, pourquoi toutes ces fuites, alors qu’il avait l’occasion de prouver qu’il est « un garçon » comme il veut le faire croire. Et vu son instinct guerrier qui dit ne reculer devant rien, même la mort, des analystes argumentent que si Gbagbo veut mourir, qu’il accepte de mourir seul. La Côte d’Ivoire et Gbagbo n’ont, en aucun cas, un destin commun. Pour lui, après son départ, la Côte d’Ivoire risque de plonger dans un chaos indescriptible. Archi faux ! Avant lui, ce pays a connu de valeureux Présidents qui l’ont bâti pour faire de la Côte d’Ivoire un pays moderne. Le tout premier président, Félix Houphouët-Boigny, a été celui- là même qui a posé le pierre angulaire du développement de la terre d’Eburnie. A sa suite, Henri Konan Bédié a ajouté sa pierre à l’édifice Ivoire avec "les 10 Chantiers de l’Eléphant d’Afrique". Au nombre de ses réalisations, entre autres, l’on compte la Centrale d’Azito qui minimise le délestage et les coupures d’électricité. Quant à robert Guéi, il a été celui-là même qui a permis à la Côte d’Ivoire de se doter d’une constitution plus ou moins acceptable.
Avec eux, il faut compter Alassane Ouattara, l’actuel président qui, alors Premier ministre d’Houphouët-Boigny, a construit les Universités d’Abobo- Adjamé et Bouaké ; les Unités de Formation et de Recherche de Daloa et Korhogo. Ajouté à ces infrastructures les multiples "Ecoles BAD" dans les hameaux les plus reculés et les milliers de routes bitumées ! En vérité, avant Gbagbo, la Côte d’Ivoire a été bâtie. Après lui, elle connaîtra son apogée. Et Ouattara a pris l’engagement de donner, à ses concitoyens, le bien-être qu’ils attendent depuis que le pays est aux mains des refondateurs.
Et le pourrissement qu’il joue n’est rien d’autre que la volonté de Laurent Gbagbo de plonger le Côte d’Ivoire dans le chaos. Mais, il doit savoir que le suicide qu’il s’impose n’emportera que lui et lui seul.
Jean- Antoine Doudou
A la question « Etes-vous prêts à mourir pour vos idées » de Michel Denisot, Directeur général de cette chaine, M Gbagbo répond par l’affirmative. Alors qu’il sait pertinemment qu’il ne croit pas un seul mot de sa réponse. Laurent Gbagbo a eu, maintes fois, l’occasion de prouver sa bravoure. Mais, à deux doigts de l’échéance, il a toujours esquivé et démontré combien il n’est pas loin d’un pleutre qui fait croire qu’il est un "superman".
Avant et après Gbagbo, la Côte d’Ivoire vivra
En 2000, après s’être proclamé élu président de la République, face au Général Robert Guéi, chef de la junte militaire au pouvoir alors, Gbagbo, pour se planquer, a cru bon de se dissimuler dans le coffre de la voiture de Lida Kouassi Moïse pour se mettre en lieu sûr. Et c’est avec ironie que ce dernier rapporte cette histoire, alors que Laurent Gbagbo avait là, l’occasion de prouver sa bravoure en se mettant au devant Ivoiriens qu’il a appelés à descendre dans les rues pour chasser le régime militaire.
L’autre occasion, c’est en 1982. Alors opposant, Laurent Gbagbo pris, la main dans le sac, fomentant un complot contre le régime d’Houphouët-Boigny n’a eu le courage de se défendre. Il se déguise en une jeune dame pour transiter par le Nord de la Côte d’Ivoire et s’exile au Burkina Faso. Du "pays des hommes intègres", celui qui se prend pour "Rambo" falsifie son identité prend un nom à consonance nordique pour s’exiler en France, au pays de Sarkozy, qu’il dit air et qui lui a tout donné.
Si tant est que Gbagbo est courageux, pourquoi toutes ces fuites, alors qu’il avait l’occasion de prouver qu’il est « un garçon » comme il veut le faire croire. Et vu son instinct guerrier qui dit ne reculer devant rien, même la mort, des analystes argumentent que si Gbagbo veut mourir, qu’il accepte de mourir seul. La Côte d’Ivoire et Gbagbo n’ont, en aucun cas, un destin commun. Pour lui, après son départ, la Côte d’Ivoire risque de plonger dans un chaos indescriptible. Archi faux ! Avant lui, ce pays a connu de valeureux Présidents qui l’ont bâti pour faire de la Côte d’Ivoire un pays moderne. Le tout premier président, Félix Houphouët-Boigny, a été celui- là même qui a posé le pierre angulaire du développement de la terre d’Eburnie. A sa suite, Henri Konan Bédié a ajouté sa pierre à l’édifice Ivoire avec "les 10 Chantiers de l’Eléphant d’Afrique". Au nombre de ses réalisations, entre autres, l’on compte la Centrale d’Azito qui minimise le délestage et les coupures d’électricité. Quant à robert Guéi, il a été celui-là même qui a permis à la Côte d’Ivoire de se doter d’une constitution plus ou moins acceptable.
Avec eux, il faut compter Alassane Ouattara, l’actuel président qui, alors Premier ministre d’Houphouët-Boigny, a construit les Universités d’Abobo- Adjamé et Bouaké ; les Unités de Formation et de Recherche de Daloa et Korhogo. Ajouté à ces infrastructures les multiples "Ecoles BAD" dans les hameaux les plus reculés et les milliers de routes bitumées ! En vérité, avant Gbagbo, la Côte d’Ivoire a été bâtie. Après lui, elle connaîtra son apogée. Et Ouattara a pris l’engagement de donner, à ses concitoyens, le bien-être qu’ils attendent depuis que le pays est aux mains des refondateurs.
Et le pourrissement qu’il joue n’est rien d’autre que la volonté de Laurent Gbagbo de plonger le Côte d’Ivoire dans le chaos. Mais, il doit savoir que le suicide qu’il s’impose n’emportera que lui et lui seul.
Jean- Antoine Doudou