ABIDJAN - Le gouvernement de Laurent Gbagbo, l`un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, a "adopté" son projet de budget pour 2011, alors que le pays est plongé dans une grave crise depuis l`élection du 28 novembre, a-t-on appris vendredi de source officielle.
Ce budget est en légère hausse, de 0,4%, par rapport à 2010 et s`équilibre à 2.907 milliards de FCFA (4,4 milliards d`euros), a annoncé le porte-parole du gouvernement Ahoua Don Mello dans un communiqué.
Le président sortant Laurent Gbagbo est engagé depuis un mois et demi dans un bras de fer avec Alassane Ouattara, reconnu chef d`Etat légitime par la communauté internationale.
Il garde pour l`heure le contrôle de l`administration et de la moitié sud du pays - le nord étant depuis 2002 aux mains d`une ex-rébellion, désormais alliée à M. Ouattara -, où se trouvent les principales sources de richesses: les ports d`Abidjan et San Pedro (ouest), le cacao dont la Côte d`Ivoire est
premier producteur mondial, ou encore le pétrole.
Ce sont d`ailleurs ces secteurs que l`Union européenne a visés en priorité en imposant vendredi au camp Gbagbo le gel de ses avoirs en Europe.
Alors que l`économie du pays a été affectée par la crise postélectorale, le gouvernement Gbagbo table sur une croissance de 3% de son économie en 2011.
Seul le secteur industriel et agroindustriel "connaîtra un ralentissement dû à la crise", a affirmé M. Don Mello.
Après une bonne campagne cacaoyère, le pays compte sur cette ressource et le secteur pétrolier et gazier "ne subit pas du tout l`influence de la crise", a-t-il assuré.
"Les recettes pétrolières contribuant au budget ont atteint 96,4 milliards de FCFA (147 millions d`euros) et celles du gaz 98,6 milliards FCFA (150 millions d`euros)", a-t-il dit.
Ce budget est en légère hausse, de 0,4%, par rapport à 2010 et s`équilibre à 2.907 milliards de FCFA (4,4 milliards d`euros), a annoncé le porte-parole du gouvernement Ahoua Don Mello dans un communiqué.
Le président sortant Laurent Gbagbo est engagé depuis un mois et demi dans un bras de fer avec Alassane Ouattara, reconnu chef d`Etat légitime par la communauté internationale.
Il garde pour l`heure le contrôle de l`administration et de la moitié sud du pays - le nord étant depuis 2002 aux mains d`une ex-rébellion, désormais alliée à M. Ouattara -, où se trouvent les principales sources de richesses: les ports d`Abidjan et San Pedro (ouest), le cacao dont la Côte d`Ivoire est
premier producteur mondial, ou encore le pétrole.
Ce sont d`ailleurs ces secteurs que l`Union européenne a visés en priorité en imposant vendredi au camp Gbagbo le gel de ses avoirs en Europe.
Alors que l`économie du pays a été affectée par la crise postélectorale, le gouvernement Gbagbo table sur une croissance de 3% de son économie en 2011.
Seul le secteur industriel et agroindustriel "connaîtra un ralentissement dû à la crise", a affirmé M. Don Mello.
Après une bonne campagne cacaoyère, le pays compte sur cette ressource et le secteur pétrolier et gazier "ne subit pas du tout l`influence de la crise", a-t-il assuré.
"Les recettes pétrolières contribuant au budget ont atteint 96,4 milliards de FCFA (147 millions d`euros) et celles du gaz 98,6 milliards FCFA (150 millions d`euros)", a-t-il dit.