Le Commandant du Groupement Ouest des Forces de défense et de sécurité (FDS), regroupant Guiglo, Duékoué, Taï, Toulepleu et Zouan-Hounien, le capitaine Célestin Koffi, a assuré mercredi 12 janvier 2010 à Duékoué que cette ville ne peut pas tomber aux mains de la rébellion, après le retour au calme dans la ville. « La prise de la ville de Duékoué est un rêve irréalisable, l’armée est présente. Duékoué, en aucun cas, ne peut tomber, ce n’est pas possible, ce n’est même pas envisageable », a déclaré le capitaine Koffi, déterminé à défendre le front ouest qu’il commande.
En effet, les affrontements entre les autochtones Guéré et les allochtones Malinké de Duékoué ont duré plusieurs jours, entrainant de nombreux morts et des dégâts matériels énormes. Les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) ont été accusées de vouloir profiter de cette occasion pour prendre la ville de Duékoué. « La ville est sécurisée. Nous avons fait plusieurs ratissages, on a effectué plusieurs opérations qui nous ont permis de prendre beaucoup d’armes. On a mis hors d’état de nuire des éléments infiltrés et aujourd’hui la sécurité est de mise », a indiqué le commandant du Groupement Ouest, avant de noter qu’un dispositif interne composé de l’armée, la gendarmerie, la police et les Eaux et forêts veille à la sécurité à l’intérieur de la ville, quand l’armée assure la défense aux frontières de Duékoué. Il a lancé un message pour rassurer les populations. « Il y a eu des coups de feu et les populations ont très peur. Maintenant, la ville est sécurisée, l’armée est présente », a affirmé capitaine Koffi. Comme le commandant du groupement ouest, le commissaire de police de Duékoué, Basile Gokou, appuyé du lieutenant Akré, commandant le détachement de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) venu en renfort, a expliqué que leur rôle était de s’interposer dans ce conflit intercommunautaire. Mais, a-t-il poursuivi, la menace d’une récupération de la crise par les Forces nouvelles n’était pas à écarter.
« Nous en tant que forces républicaines, avec la conjugaison de toutes les entités des FDS, on a essayé tant bien que mal de s’interposer. Mais comme on avait aussi la menace des ennemis qui planait sur nous, et vers la fin, on a vu effectivement que d’un conflit inter-communautaire, on tendait vers une tentative de récupération de notre zone », a révélé le Commissaire Gokou, avouant que les Forces de défense et de sécurité ont dû faire face à deux crises. « Nous continuons de jouer notre rôle régalien. La sécurité est de mise. Nous sommes en train d’œuvrer à ce que les groupes se rapprochent et que la convivialité renaisse le plus rapidement possible », a-t-il aussi rassuré, exprimant sa reconnaissance au ministre Siki Blon Blaise qui était à Duékoué, le mercredi 12 janvier dernier pour apporter le soutien du président de la République, Laurent Gbagbo, aux populations déplacées. Ainsi, à la Mission catholique de la ville, le Père Cyprien Ahouré a indiqué attendre des aides de personnes de bonne volonté et surtout de l’Etat pour que les déplacés internes de Duékoué puissent avoir un endroit où se loger après la destruction de leurs maisons. « L’armée est en train de sécuriser les quartiers. La proximité fait qu’on craint des épidémies dans l’avenir. Il y a des naissances (7), des décès. Nous disons merci aux personnes de bonne volonté », a-t-il dit. Pour sa part, le chef de canton, François Ba Tahi, par ailleurs président de la Coordination des chefs traditionnels de Duékoué, a appelé les parties en conflit au dialogue.
Hervé KPODION
(Envoyé spécial)
En effet, les affrontements entre les autochtones Guéré et les allochtones Malinké de Duékoué ont duré plusieurs jours, entrainant de nombreux morts et des dégâts matériels énormes. Les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) ont été accusées de vouloir profiter de cette occasion pour prendre la ville de Duékoué. « La ville est sécurisée. Nous avons fait plusieurs ratissages, on a effectué plusieurs opérations qui nous ont permis de prendre beaucoup d’armes. On a mis hors d’état de nuire des éléments infiltrés et aujourd’hui la sécurité est de mise », a indiqué le commandant du Groupement Ouest, avant de noter qu’un dispositif interne composé de l’armée, la gendarmerie, la police et les Eaux et forêts veille à la sécurité à l’intérieur de la ville, quand l’armée assure la défense aux frontières de Duékoué. Il a lancé un message pour rassurer les populations. « Il y a eu des coups de feu et les populations ont très peur. Maintenant, la ville est sécurisée, l’armée est présente », a affirmé capitaine Koffi. Comme le commandant du groupement ouest, le commissaire de police de Duékoué, Basile Gokou, appuyé du lieutenant Akré, commandant le détachement de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) venu en renfort, a expliqué que leur rôle était de s’interposer dans ce conflit intercommunautaire. Mais, a-t-il poursuivi, la menace d’une récupération de la crise par les Forces nouvelles n’était pas à écarter.
« Nous en tant que forces républicaines, avec la conjugaison de toutes les entités des FDS, on a essayé tant bien que mal de s’interposer. Mais comme on avait aussi la menace des ennemis qui planait sur nous, et vers la fin, on a vu effectivement que d’un conflit inter-communautaire, on tendait vers une tentative de récupération de notre zone », a révélé le Commissaire Gokou, avouant que les Forces de défense et de sécurité ont dû faire face à deux crises. « Nous continuons de jouer notre rôle régalien. La sécurité est de mise. Nous sommes en train d’œuvrer à ce que les groupes se rapprochent et que la convivialité renaisse le plus rapidement possible », a-t-il aussi rassuré, exprimant sa reconnaissance au ministre Siki Blon Blaise qui était à Duékoué, le mercredi 12 janvier dernier pour apporter le soutien du président de la République, Laurent Gbagbo, aux populations déplacées. Ainsi, à la Mission catholique de la ville, le Père Cyprien Ahouré a indiqué attendre des aides de personnes de bonne volonté et surtout de l’Etat pour que les déplacés internes de Duékoué puissent avoir un endroit où se loger après la destruction de leurs maisons. « L’armée est en train de sécuriser les quartiers. La proximité fait qu’on craint des épidémies dans l’avenir. Il y a des naissances (7), des décès. Nous disons merci aux personnes de bonne volonté », a-t-il dit. Pour sa part, le chef de canton, François Ba Tahi, par ailleurs président de la Coordination des chefs traditionnels de Duékoué, a appelé les parties en conflit au dialogue.
Hervé KPODION
(Envoyé spécial)