Quel bilan faites-vous de l'opération ville morte ?
C'est une opération qui a été lancée dans le cadre de la désobéissance civile demandée par le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro qui a demandé de ne plus collaborer avec le gouvernement illégitime et illégal de Laurent Gbagbo. Nous avons ainsi demandé à tout le monde d'observer cette recommandation du gouvernement Guillaume Soro. Ce qui a d'ailleurs été fait. Le mouvement a été largement suivi, à plus de 80% par la population. Le mot d'ordre a été levé en décembre à cause des fêtes de fin d'année.
Passées les fêtes de fin d'année, cette mesure sera-t-elle de mise ?
Nous remettons cette mesure à partir de la semaine prochaine. Et nous demandons à tous les Ivoiriens épris de paix et de justice, à tous ceux qui veulent que le gouvernement légitime du président élu Alassane Ouattara, puisse s'installer et commencer à travailler, d'observer ce mot d'ordre qui rentre en vigueur à partir de la semaine prochaine.
Quand vous dites à partir de la semaine prochaine, c'est quand précisément ?
Nous sommes en train de sensibiliser. Parce qu'une telle action nécessite une bonne action de sensibilisation. C'est une action citoyenne que chacun doit poser pour permettre au pays de sortir de la crise. Il importe donc qu'une bonne action de sensibilisation soit menée. Et c'est après cela que nous serons en mesure de donner un jour précis. Mais retenez qu'à partir de la semaine prochaine, nous relançons l'opération ville morte.
Avez-vous l'assurance que la population ivoirienne entendra votre appel cette fois-ci encore ?
Le temps que nous avons eu entre la précédente action et celle de la semaine prochaine, nous a permis d'aller en profondeur dans la préparation. Et nous sommes persuadés que le mouvement sera largement suivi également. Et cette fois-ci, il sera élargi à d'autres secteurs d'activités.
Lesquels ?
La crise créée par l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo est en train de tuer le pays. Beaucoup de travailleurs ont perdu leur emploi. Des usines fermées tous les jours. Ceux qui ont encore la chance de travailler, ne sont pas payés. Tous les Ivoiriens sont fatigués de cette situation. Et ils ne veulent qu'une chose, que le président élu Alassane Ouattara prenne son fauteuil pour remettre la Côte d'Ivoire au travail. Aujourd'hui, Laurent Gbagbo propose le recomptage des voix. Ça veut dire en clair qu'il reconnaît lui-même que les décisions rendues par le Conseil constitutionnel ne sont pas justes. Il a accusé dans son interview sur Canal +, Choi. C'est aussi dire qu'il reconnaît le rôle que doit jouer Choi. Laurent Gbagbo reconnaît qu'il a perdu. Nous demandons donc une mobilisation massive de toute la population pour l'opération ville morte. Plus la mobilisation sera massive, plus Laurent Gbagbo comprendra qu'il doit partir du pouvoir.
Interview réalisée au téléphone
par Paul Koffi
C'est une opération qui a été lancée dans le cadre de la désobéissance civile demandée par le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro qui a demandé de ne plus collaborer avec le gouvernement illégitime et illégal de Laurent Gbagbo. Nous avons ainsi demandé à tout le monde d'observer cette recommandation du gouvernement Guillaume Soro. Ce qui a d'ailleurs été fait. Le mouvement a été largement suivi, à plus de 80% par la population. Le mot d'ordre a été levé en décembre à cause des fêtes de fin d'année.
Passées les fêtes de fin d'année, cette mesure sera-t-elle de mise ?
Nous remettons cette mesure à partir de la semaine prochaine. Et nous demandons à tous les Ivoiriens épris de paix et de justice, à tous ceux qui veulent que le gouvernement légitime du président élu Alassane Ouattara, puisse s'installer et commencer à travailler, d'observer ce mot d'ordre qui rentre en vigueur à partir de la semaine prochaine.
Quand vous dites à partir de la semaine prochaine, c'est quand précisément ?
Nous sommes en train de sensibiliser. Parce qu'une telle action nécessite une bonne action de sensibilisation. C'est une action citoyenne que chacun doit poser pour permettre au pays de sortir de la crise. Il importe donc qu'une bonne action de sensibilisation soit menée. Et c'est après cela que nous serons en mesure de donner un jour précis. Mais retenez qu'à partir de la semaine prochaine, nous relançons l'opération ville morte.
Avez-vous l'assurance que la population ivoirienne entendra votre appel cette fois-ci encore ?
Le temps que nous avons eu entre la précédente action et celle de la semaine prochaine, nous a permis d'aller en profondeur dans la préparation. Et nous sommes persuadés que le mouvement sera largement suivi également. Et cette fois-ci, il sera élargi à d'autres secteurs d'activités.
Lesquels ?
La crise créée par l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo est en train de tuer le pays. Beaucoup de travailleurs ont perdu leur emploi. Des usines fermées tous les jours. Ceux qui ont encore la chance de travailler, ne sont pas payés. Tous les Ivoiriens sont fatigués de cette situation. Et ils ne veulent qu'une chose, que le président élu Alassane Ouattara prenne son fauteuil pour remettre la Côte d'Ivoire au travail. Aujourd'hui, Laurent Gbagbo propose le recomptage des voix. Ça veut dire en clair qu'il reconnaît lui-même que les décisions rendues par le Conseil constitutionnel ne sont pas justes. Il a accusé dans son interview sur Canal +, Choi. C'est aussi dire qu'il reconnaît le rôle que doit jouer Choi. Laurent Gbagbo reconnaît qu'il a perdu. Nous demandons donc une mobilisation massive de toute la population pour l'opération ville morte. Plus la mobilisation sera massive, plus Laurent Gbagbo comprendra qu'il doit partir du pouvoir.
Interview réalisée au téléphone
par Paul Koffi
