Priorité à l’emploi et au règlement de la dette intérieure
(…) Le gouvernement tient à rassurer que le paiement des salaires sera garanti et qu’un effort exceptionnel au titre du paiement de la dette intérieure sera fait pour maintenir en activité le secteur privé et contenir le risque de chômage. Le Président de la République a également tenu à inscrire au budget l’ensemble des engagements avec les bailleurs de fonds extérieurs.
En outre, le budget 2011 jette les bases du programme de gouvernement du Président de la République qui donne une large place à la création d’emploi par l’entrepreneuriat, le paiement de la dette intérieure, ainsi que l’approfondissement de la décentralisation et le recrutement dans les secteurs de l’enseignement, de la défense et de la santé. Le budget 2011 prévoit des actions prioritaires pour le lancement de l’assurance maladie universelle, l’élargissement de la gratuité des manuels scolaires et des cantines dans les lycées et collèges, certains soins liés à la maternité, ainsi que les dépenses pro-pauvres. La prise en compte des victimes de guerre et des handicapés constitue un moyen de donner une chance à tous les citoyens de la République de Côte d’Ivoire. L’effort d’investissement dans le secteur de l’énergie sera maintenu ainsi que le programme des grands travaux, notamment, le troisième et le quatrième pont, l’hôtel Ivoire, l’extension du port d’Abidjan et l’entretien du patrimoine de l’Etat. Les dépenses de sortie de crise ont été réduites pour tenir compte du contexte et des engagements vis à vis des forces de défense et de sécurité pour la surveillance des frontières ouest et nord, pour le renforcement des moyens d’action et pour la réhabilitation des casernes militaires et des commissariats de police.
Pour faire face à l’ensemble de ses engagements, le gouvernement de Côte d’Ivoire se fixe un objectif de croissance du produit intérieur brut de 3 % contre une prévision de 4 % en 2010. Cet objectif est fondé sur une bonne performance du secteur agricole et minier ayant bénéficié d’importants investissements en 2010 et dont les résultats attendus en 2011 auront un impact de 3,5 % de croissance sur le secteur primaire par rapport à 2010. Cette performance du secteur primaire qui échappe à la crise aura un impact favorable sur le secteur des services (télécommunication, transport et commerce) avec un taux de croissance estimé à 2,8 % et un solde global de la balance commerciale de 12 % du PIB. Seul le secteur secondaire connaîtra un ralentissement dû à la crise. Le niveau des ressources de l’Etat attendu est donc de 2.907 milliards de FCFA contre 2.897 milliards de FCFA en 2010. Soit une hausse de 10 milliards par rapport aux ressources de 2010, soit un taux de croissance de 0,4 %. Ces ressources sont essentiellement internes à hauteur de 90 % et prennent en compte les recettes pétrolières qui s’élèvent à 96,4 milliards et celles du gaz à 98,6 milliards.
Ces ressources permettront donc de mettre en œuvre le document de stratégie de réduction de la pauvreté et le programme de gouvernement du Président Laurent Gbagbo. Pour maintenir le secteur privé et ses emplois le service de la dette intérieure passe de 477 milliards en 2010 à 894 milliards en 2011 soit une augmentation de 416 milliards. La sécurité et la défense bénéficieront d’une allocation pour le renforcement de la sécurité dans la zone gouvernementale ainsi que dans la partie nord et ouest de la Côte d’Ivoire. La promotion des entreprises artisanales et des PME bénéficiera de 10 milliards au titre du service civique, 49 milliards au titre de l’appui à l’agriculture, la pêche, l’élevage, la production vivrière et laitière pour aller progressivement vers l’autosuffisance alimentaire. 16,4 milliards pour la promotion de l’insertion des jeunes et 3,6 milliards en faveur des femmes, des orphelins et de l’artisanat. Le secteur pro-pauvre sera doté de 796 milliards de FCFA dont 539 milliards pour l’éducation et la santé. Cette dotation correspond au crédit accordé pour la première au programme triennal inscrit dans le cadre des dépenses à moyen terme de ces secteurs. Enfin, les dépenses du personnel connaîtront une progression de 8 % par rapport au budget de 2010. Elles tiennent compte du recrutement dans l’éducation, la santé, la sécurité et la revalorisation partielle du traitement de certaines catégories socioprofessionnelles.
Le budget de l’année 2011 s’équilibre donc en recettes et en dépenses, en ressources et en emplois à 2.907 milliards de FCFA.
Pour ce qui concerne le deuxième point de l’ordre du jour, le gouvernement a examiné la situation à Duékoué, Lakota et Abobo et a fait le constat d’infiltration de rebelles dans la zone gouvernementale, occasionnant ainsi de nombreuses victimes. C’est le lieu d’interpeller la communauté internationale par rapport aux engagements pris pour le désarmement des rebelles. Le gouvernement entend prendre toutes ses responsabilités pour neutraliser ces rebelles en zone gouvernementale. Le gouvernement tient donc à rassurer les populations que toutes les dispositions sont prises pour mettre hors d’état de nuire ces rebelles infiltrés. Les actions sont en cours à Abobo, à Anyama, à Lakota et à Duékoué. Le président Laurent Gbagbo a réaffirmé sa compassion à toutes les victimes et à leurs familles. Le Président de la République a rappelé la mise en place de la commission des experts nationaux et internationaux des droits de l’homme dont le rôle est de faire la lumière sur la violation des droits de l’homme dans la période électorale et postélectorale.
Enfin, au titre des mesures individuelles, le conseil des ministres, après avoir entendu l’exposé du ministre de la recherche scientifique sur le centre de recherche océanologique, a autorisé la nomination de Dr Atsé Célestin, maître de recherche au poste de directeur du centre de recherche océanologique. Le conseil des ministres a, en outre, autorisé la nomination de directeurs de cabinet des ministères suivants : ministère de l’économie et des finances, ministère de la jeunesse et de l’emploi, ministère du commerce.
(…) Le gouvernement tient à rassurer que le paiement des salaires sera garanti et qu’un effort exceptionnel au titre du paiement de la dette intérieure sera fait pour maintenir en activité le secteur privé et contenir le risque de chômage. Le Président de la République a également tenu à inscrire au budget l’ensemble des engagements avec les bailleurs de fonds extérieurs.
En outre, le budget 2011 jette les bases du programme de gouvernement du Président de la République qui donne une large place à la création d’emploi par l’entrepreneuriat, le paiement de la dette intérieure, ainsi que l’approfondissement de la décentralisation et le recrutement dans les secteurs de l’enseignement, de la défense et de la santé. Le budget 2011 prévoit des actions prioritaires pour le lancement de l’assurance maladie universelle, l’élargissement de la gratuité des manuels scolaires et des cantines dans les lycées et collèges, certains soins liés à la maternité, ainsi que les dépenses pro-pauvres. La prise en compte des victimes de guerre et des handicapés constitue un moyen de donner une chance à tous les citoyens de la République de Côte d’Ivoire. L’effort d’investissement dans le secteur de l’énergie sera maintenu ainsi que le programme des grands travaux, notamment, le troisième et le quatrième pont, l’hôtel Ivoire, l’extension du port d’Abidjan et l’entretien du patrimoine de l’Etat. Les dépenses de sortie de crise ont été réduites pour tenir compte du contexte et des engagements vis à vis des forces de défense et de sécurité pour la surveillance des frontières ouest et nord, pour le renforcement des moyens d’action et pour la réhabilitation des casernes militaires et des commissariats de police.
Pour faire face à l’ensemble de ses engagements, le gouvernement de Côte d’Ivoire se fixe un objectif de croissance du produit intérieur brut de 3 % contre une prévision de 4 % en 2010. Cet objectif est fondé sur une bonne performance du secteur agricole et minier ayant bénéficié d’importants investissements en 2010 et dont les résultats attendus en 2011 auront un impact de 3,5 % de croissance sur le secteur primaire par rapport à 2010. Cette performance du secteur primaire qui échappe à la crise aura un impact favorable sur le secteur des services (télécommunication, transport et commerce) avec un taux de croissance estimé à 2,8 % et un solde global de la balance commerciale de 12 % du PIB. Seul le secteur secondaire connaîtra un ralentissement dû à la crise. Le niveau des ressources de l’Etat attendu est donc de 2.907 milliards de FCFA contre 2.897 milliards de FCFA en 2010. Soit une hausse de 10 milliards par rapport aux ressources de 2010, soit un taux de croissance de 0,4 %. Ces ressources sont essentiellement internes à hauteur de 90 % et prennent en compte les recettes pétrolières qui s’élèvent à 96,4 milliards et celles du gaz à 98,6 milliards.
Ces ressources permettront donc de mettre en œuvre le document de stratégie de réduction de la pauvreté et le programme de gouvernement du Président Laurent Gbagbo. Pour maintenir le secteur privé et ses emplois le service de la dette intérieure passe de 477 milliards en 2010 à 894 milliards en 2011 soit une augmentation de 416 milliards. La sécurité et la défense bénéficieront d’une allocation pour le renforcement de la sécurité dans la zone gouvernementale ainsi que dans la partie nord et ouest de la Côte d’Ivoire. La promotion des entreprises artisanales et des PME bénéficiera de 10 milliards au titre du service civique, 49 milliards au titre de l’appui à l’agriculture, la pêche, l’élevage, la production vivrière et laitière pour aller progressivement vers l’autosuffisance alimentaire. 16,4 milliards pour la promotion de l’insertion des jeunes et 3,6 milliards en faveur des femmes, des orphelins et de l’artisanat. Le secteur pro-pauvre sera doté de 796 milliards de FCFA dont 539 milliards pour l’éducation et la santé. Cette dotation correspond au crédit accordé pour la première au programme triennal inscrit dans le cadre des dépenses à moyen terme de ces secteurs. Enfin, les dépenses du personnel connaîtront une progression de 8 % par rapport au budget de 2010. Elles tiennent compte du recrutement dans l’éducation, la santé, la sécurité et la revalorisation partielle du traitement de certaines catégories socioprofessionnelles.
Le budget de l’année 2011 s’équilibre donc en recettes et en dépenses, en ressources et en emplois à 2.907 milliards de FCFA.
Pour ce qui concerne le deuxième point de l’ordre du jour, le gouvernement a examiné la situation à Duékoué, Lakota et Abobo et a fait le constat d’infiltration de rebelles dans la zone gouvernementale, occasionnant ainsi de nombreuses victimes. C’est le lieu d’interpeller la communauté internationale par rapport aux engagements pris pour le désarmement des rebelles. Le gouvernement entend prendre toutes ses responsabilités pour neutraliser ces rebelles en zone gouvernementale. Le gouvernement tient donc à rassurer les populations que toutes les dispositions sont prises pour mettre hors d’état de nuire ces rebelles infiltrés. Les actions sont en cours à Abobo, à Anyama, à Lakota et à Duékoué. Le président Laurent Gbagbo a réaffirmé sa compassion à toutes les victimes et à leurs familles. Le Président de la République a rappelé la mise en place de la commission des experts nationaux et internationaux des droits de l’homme dont le rôle est de faire la lumière sur la violation des droits de l’homme dans la période électorale et postélectorale.
Enfin, au titre des mesures individuelles, le conseil des ministres, après avoir entendu l’exposé du ministre de la recherche scientifique sur le centre de recherche océanologique, a autorisé la nomination de Dr Atsé Célestin, maître de recherche au poste de directeur du centre de recherche océanologique. Le conseil des ministres a, en outre, autorisé la nomination de directeurs de cabinet des ministères suivants : ministère de l’économie et des finances, ministère de la jeunesse et de l’emploi, ministère du commerce.