Le CARAS (Centre Africain de Recherches Arts du Spectacle et de Communication) a tenu, le 18 Janvier 2011, une conférence de Presse à son siège, à Cocody-Lycée Technique, en vue d’apporter sa contribution à la résolution de la crise en Côte d’Ivoire. Au cours de sa communication, le conférencier a jeté un regard sur le comportement du Président Laurent Gbagbo.
«Ce que nous vivons aujourd’hui, est une fausse démocratie. La démocratie occidentale, imposée par la force des canons, est fausse parce qu’elle n’existe que sur papier », a lancé d’entrée Dr Traoré Mory. D’où la nécessité de faire son autopsie, pour que des crises comme celle que vit la Côte d’Ivoire, « dans le village planétaire ne se reproduisent plus ». Estimant que cette crise est une pièce de théâtre qui s’écrit et se joue sous nos yeux, le conférencier, par ailleurs cinéaste, a jeté un regard sur le comportement de «l’acteur Laurent Gbagbo». «Le comportement de Laurent Gbagbo est une critique de la démocratie. Il est entrain de nous pousser jusqu’au bout pour qu’on sache ce qu’est la démocratie. Les Africains ne font pas de faute de démocratie mais ils font tous ce que la démocratie leur permet de faire en appliquant les textes. Par la pratique, il (NDLR : Laurent Gbagbo) est en train de nous montrer les aberrations de la démocratie», a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que le papier est un medium qui ouvre la porte à toutes les corruptions, à toute sorte de tricheries. A l’analyse, Dr Mory décèle que la crise électorale est le résultat d’une «colonisation mal digérée» de part et d’autres (colonisateurs et colonisés). La solution se trouve donc, dit-il, dans un «retour à la démocratie agraire» telle que vécue dans la Grèce antique. «Il faut que nous revenions à la démocratie directe qui met l’homme au centre et non le papier. Ainsi les tribus et traditions orales pourront reprendre leur rôle», a-t-il préconisé. Dans la mesure où avec les textes, «la démocratie est morte». En indexant «le papier», il avance une preuve de son mensonge : «la grande tricherie, c’est le poids du colon à cause du papier qui a menti, en disant que nous sommes indépendants car la vraie indépendance ne peut être sans l’indépendance économique».
K. Hyacinthe
«Ce que nous vivons aujourd’hui, est une fausse démocratie. La démocratie occidentale, imposée par la force des canons, est fausse parce qu’elle n’existe que sur papier », a lancé d’entrée Dr Traoré Mory. D’où la nécessité de faire son autopsie, pour que des crises comme celle que vit la Côte d’Ivoire, « dans le village planétaire ne se reproduisent plus ». Estimant que cette crise est une pièce de théâtre qui s’écrit et se joue sous nos yeux, le conférencier, par ailleurs cinéaste, a jeté un regard sur le comportement de «l’acteur Laurent Gbagbo». «Le comportement de Laurent Gbagbo est une critique de la démocratie. Il est entrain de nous pousser jusqu’au bout pour qu’on sache ce qu’est la démocratie. Les Africains ne font pas de faute de démocratie mais ils font tous ce que la démocratie leur permet de faire en appliquant les textes. Par la pratique, il (NDLR : Laurent Gbagbo) est en train de nous montrer les aberrations de la démocratie», a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que le papier est un medium qui ouvre la porte à toutes les corruptions, à toute sorte de tricheries. A l’analyse, Dr Mory décèle que la crise électorale est le résultat d’une «colonisation mal digérée» de part et d’autres (colonisateurs et colonisés). La solution se trouve donc, dit-il, dans un «retour à la démocratie agraire» telle que vécue dans la Grèce antique. «Il faut que nous revenions à la démocratie directe qui met l’homme au centre et non le papier. Ainsi les tribus et traditions orales pourront reprendre leur rôle», a-t-il préconisé. Dans la mesure où avec les textes, «la démocratie est morte». En indexant «le papier», il avance une preuve de son mensonge : «la grande tricherie, c’est le poids du colon à cause du papier qui a menti, en disant que nous sommes indépendants car la vraie indépendance ne peut être sans l’indépendance économique».
K. Hyacinthe
