L’Afrique est toujours au chevet de la Côte d’Ivoire. Cette semaine encore, la crise ivoirienne figurera en bonne place sur les agendas africains. Le 16ème sommet de l’Unité Africain (UA), prévu du 24 au 30 janvier à Addis-Abeba, dans la capitale éthiopienne, aura pour principal ordre du jour, la Côte d’Ivoire. Ce sera l’occasion pour le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’organisation, qui précédera le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, de se pencher sur la situation sécuritaire dans le pays. A cette rencontre, les chefs d’Etats africains feront le constat de l’échec de la médiation menée par l’émissaire de l’organisation, le Premier ministre kenyan Raila Odinga. L’UA va donc écouter le président en exercice de la CEDEAO, le nigérian Jonathan Goodluck. On le sait, la position de celui-ci est connue depuis le début de la crise. Si le président sortant, Laurent Gbagbo, refuse de céder pacifiquement le pouvoir au vainqueur de l’élection présidentielle, Alassane Ouattara, la CEDEAO se verrait dans l’obligation d’utiliser la « force légitime » pour faire respecter la démocratie. Et comme cette option semble de plus en plus probable, Jonathan Goodluck a pris les devants. Il a envoyé au nom de la CEDEAO des délégations dans les pays membres permanents du Conseil de sécurité. Cette délégation de haut niveau a été conduite par Blaise Compaoré. Cette semaine encore, la CEDEAO poursuit ses consultations en envoyant d’autres missions, expliquer la nécessité de l’usage de la force pour faire partir Gbagbo.
A travers ces missions diplomatiques, le président en exercice de la CEDEAO entend expliquer à ces pays influents sur la scène internationale pourquoi l’organisation régionale a endossé les résultats certifiés par le représentant du secrétaire général de l’ONU, Y. Jin Choi. L’objectif étant, bien entendu, d’avoir le soutien de ces pays en cas d’usage de la force pour le rétablissement de la démocratie.
Au vu donc de tout ce ballet diplomatique, il est clair que l’UA qui elle-même a reconnu la victoire d’Alassane Ouattara et appelé le départ de président sortant, ne fera qu’adouber les résolutions de la CEDEAO. Car, pour l’organisation africaine, après près de deux mois de crise, l’on ne peut plus continuer d’observer le statut quo en Côte d’Ivoire. Bien avant l’entame de ce que l’on pourrait qualifier de dernier virage pour la mise en route d’une solution définitive, il faut signaler que la jeunesse panafricaine (structure de l’UA chargée de la jeunesse), s’est donné hier à Dakar pour se prononcer sur la question ivoirienne. A cette rencontre dakaroise, la Côte d’Ivoire invitée en tant que pays observateur, était représentée par le Forum des Associations pour la Nation dirigé par Alphonse Soro.
Dao Maïmouna
A travers ces missions diplomatiques, le président en exercice de la CEDEAO entend expliquer à ces pays influents sur la scène internationale pourquoi l’organisation régionale a endossé les résultats certifiés par le représentant du secrétaire général de l’ONU, Y. Jin Choi. L’objectif étant, bien entendu, d’avoir le soutien de ces pays en cas d’usage de la force pour le rétablissement de la démocratie.
Au vu donc de tout ce ballet diplomatique, il est clair que l’UA qui elle-même a reconnu la victoire d’Alassane Ouattara et appelé le départ de président sortant, ne fera qu’adouber les résolutions de la CEDEAO. Car, pour l’organisation africaine, après près de deux mois de crise, l’on ne peut plus continuer d’observer le statut quo en Côte d’Ivoire. Bien avant l’entame de ce que l’on pourrait qualifier de dernier virage pour la mise en route d’une solution définitive, il faut signaler que la jeunesse panafricaine (structure de l’UA chargée de la jeunesse), s’est donné hier à Dakar pour se prononcer sur la question ivoirienne. A cette rencontre dakaroise, la Côte d’Ivoire invitée en tant que pays observateur, était représentée par le Forum des Associations pour la Nation dirigé par Alphonse Soro.
Dao Maïmouna