Dabou, naguère cité très hospitalière du pays, est devenue le lieu de l’expression d’un tribalisme qui menace dangereusement son devenir et celui du pays. Il faut se souvenir qu’à la veille des élections du second tour de la présidentielle, dans le village de Bohn, les cadres LMP réunis, avaient appelé à un vote collectif de tous les habitants des villages du département pour le candidat Gbagbo Laurent, sous réserve de se voir exclus de leurs communautés. Malgré les empêchements de vote des militants du RHDP dans bon nombre de villages, le LEBOUTOU a contribué à l’élection du Président Alassane Dramane Ouattara dans une proportion qui a valu son pesant d’or dans la victoire finale du bloc RHDP.
La proclamation de la victoire du candidat Alassane, si elle donné lieu à des manifestations normales de joie, n’a pas provoqué des affrontements meurtriers dans le LEBOUTOU. Par contre, une crise est née dans le LEBOUTOU, au lendemain de l’inversion, par le conseil constitutionnel, des résultats publiés par la CEI, en refusant de lire le droit.
Auparavant, une lettre rédigée depuis début novembre 2010 par de sinistres personnages proches du LMP, et faisant l’apologie de l’ethnocentrisme, circulait dans tous les villages du département de Dabou et invitait la jeunesse des villages du LEBOUTOU à descendre sur la ville de Dabou (voire copie jointe en annexe) pour démontrer par un « yay » (danse guerrière), que le peuple Adjoukrou est bien le maître des lieux. Il y a un lien entre cette lettre circulaire et les affrontements entre militants du LMP et du RHDP qui ont provoqué trois décès de part et d’autre après l’annulation de la victoire du Président Alassane Ouattara par le conseil constitutionnel. Une réunion convoquée par le préfet, a permis, à travers un dialogue franc, de s’entendre sur un modus vivendi qui a ramené un calme précaire.
Le mot d’ordre du RHDP invitant à un « pays mort » pour inciter Gbagbo à reconnaître sa défaite et à céder démocratiquement le fauteuil à l’élu du peuple par la voie des urnes, a été très suivi à Dabou et a eu pour conséquence, la paralysie de l’activité économique, dans les secteurs administratif et social tant dans la ville qu’à l’échelle de tout le département de Dabou. Ce succès a été considéré comme un crime du RHDP et une défaite du LMP. Cette défaite méritait donc une réplique pour démontrer que Dabou est bien une ville dans laquelle, force doit être au diktat du LMP et des autochtones qui doivent présider au fonctionnement de notre république dans son compartiment du LEBOUTOU. On est ainsi revenu au vieux démon de la stratégie de démonstration de force des militants LMP du LEBOUTOU, née au lendemain du second tour des élections.
Une marche sur la mairie a été organisée, les mercredi 19 et jeudi 20 janvier par les femmes de l’ethnie Adjoukrou pour protester contre le maire, accusé d’être le protecteur des intérêts exclusifs des Baoulé et des Dioula. Le triomphe du dialogue entre le maire et les mécontents du RHDP avait permis de situer les responsabilités en évitant de confondre une initiative du RHDP conforme à la constitution (droit de manifester) et le rôle du maire (gestion du marché, principale source des revenus de la commune et de la cité).
Le RHDP détient des informations précises sur le lieu, les heures, la date, les participants et le contenu d’une réunion préparatoire, tenue le vendredi 21 janvier 2011, au cours de laquelle a été planifiée une redescente des femmes d’abord, puis des jeunes Adjoukrou LMP du LEBOUTOU sur Dabou au cours de la semaine du 24 au 30 janvier 2011. Au-delà de la poursuite de la protestation des femmes, il s’agira d’une expédition punitive anti-dioula et Baoulé pour réaffirmer le principe de la prééminence de LMP et de l’ethnie dans la seule ville appartenant aux Adjoukrou. Les acteurs centraux et autres intervenants potentiels ont été présentés. Ce qui est déplorable dans ce qui est programmé, est que la basse besogne des tueries programmées comme celles de Yopougon, d’Abobo et d’Adjamé, Duékoué, sera faite par des miliciens non originaires du LEBOUTOU. Le syndrome de Duékoué est ainsi à la porte du LEBOUTOU.
Nous attirons l’attention sur le fait que la crise post électorale a déjà fait, début décembre 2010, un total de six morts LMP et RHDP. Suite au péril tribal que l’ivresse du pouvoir fait planer sur le LEBOUTOU. Nous invitons les autorités coutumières toutes ethnies confondues, les autorités administratives, les FDS, les autorités religieuses, les ONG qui défendent les droits de l’homme, l’ONUCI et toutes les personnes de bonne volonté résidant dans notre ville à prendre très au sérieux cette information. Elle n’est ni démagogique, ni fausse.
Avec les suffrages obtenus au second tour, le RHDP est apparu comme la première force politique du pays après avoir infligé une sanction du peuple à Gbagbo pour sa gestion calamiteuse de la Côte d’Ivoire. L’inversion des résultats du scrutin par le conseil constitutionnel ne modifie pas cette réalité. Mieux, la victoire du RHDP avec Ouattara ressoude le Nord et le Sud de la Côte d’Ivoire fracturée. Le RHDP regroupe en effet, sous l’égide de l’idéologie pacifiste de l’houphouétisme, Akan, Mandé du nord et du sud, Voltaïques et Krou et les frères CEDEAO. Le sinistre projet de certains jeunes égarés du LEBOUTOU n’honore pas notre région. Nous avons bâti ensemble ce pays depuis l’indépendance dans une alliance sacrée qui rappelle le RDA originel de 1946, nous devons poursuivre ensemble cette voie dans la construction de l’Afrique de demain en conservant notre leadership et notre identité de pays à l’avant-garde du progrès dans l’espace CEDEAO pas seulement par les mots.
Malgré le hold-up électoral qui a suivi le verdict populaire du 28 novembre 2010, les habitants du LEBOUTOU demeurent des frères au-delà du scrutin et aspirent à continuer à vivre en paix et en harmonie sur un territoire politique qui transcende désormais, de manière irréversible, l’ethnie après un demi-siècle de vie nationale. Le peuple du LEBOUTOU authentique ne peut pas ramer à contre-courant de la dynamique de l’intégration ivoirienne. La lutte du RHDP est fondée sur la vérité du terrain qui a triomphé dans les urnes et que le LMP refuse de reconnaître. Les contestations politiques doivent se poursuivre et se poursuivront sans pertes de vies humaines imputables au RHDP jusqu’au triomphe de la vérité, de la justice et pour la PAIX. C’est le sens du combat du RHDP et de la compassion des militants RHDP du LEBOUTOU et des autres régions du pays envers leurs frères Dioula et Baoulé. Ils paient un tribut inutile et trop lourd dans une des régions se réclamant fortement du christianisme en Côte d’Ivoire. Sommes-nous de vrais Chrétiens?
Comité scientifique du RHDP Leboutou
La proclamation de la victoire du candidat Alassane, si elle donné lieu à des manifestations normales de joie, n’a pas provoqué des affrontements meurtriers dans le LEBOUTOU. Par contre, une crise est née dans le LEBOUTOU, au lendemain de l’inversion, par le conseil constitutionnel, des résultats publiés par la CEI, en refusant de lire le droit.
Auparavant, une lettre rédigée depuis début novembre 2010 par de sinistres personnages proches du LMP, et faisant l’apologie de l’ethnocentrisme, circulait dans tous les villages du département de Dabou et invitait la jeunesse des villages du LEBOUTOU à descendre sur la ville de Dabou (voire copie jointe en annexe) pour démontrer par un « yay » (danse guerrière), que le peuple Adjoukrou est bien le maître des lieux. Il y a un lien entre cette lettre circulaire et les affrontements entre militants du LMP et du RHDP qui ont provoqué trois décès de part et d’autre après l’annulation de la victoire du Président Alassane Ouattara par le conseil constitutionnel. Une réunion convoquée par le préfet, a permis, à travers un dialogue franc, de s’entendre sur un modus vivendi qui a ramené un calme précaire.
Le mot d’ordre du RHDP invitant à un « pays mort » pour inciter Gbagbo à reconnaître sa défaite et à céder démocratiquement le fauteuil à l’élu du peuple par la voie des urnes, a été très suivi à Dabou et a eu pour conséquence, la paralysie de l’activité économique, dans les secteurs administratif et social tant dans la ville qu’à l’échelle de tout le département de Dabou. Ce succès a été considéré comme un crime du RHDP et une défaite du LMP. Cette défaite méritait donc une réplique pour démontrer que Dabou est bien une ville dans laquelle, force doit être au diktat du LMP et des autochtones qui doivent présider au fonctionnement de notre république dans son compartiment du LEBOUTOU. On est ainsi revenu au vieux démon de la stratégie de démonstration de force des militants LMP du LEBOUTOU, née au lendemain du second tour des élections.
Une marche sur la mairie a été organisée, les mercredi 19 et jeudi 20 janvier par les femmes de l’ethnie Adjoukrou pour protester contre le maire, accusé d’être le protecteur des intérêts exclusifs des Baoulé et des Dioula. Le triomphe du dialogue entre le maire et les mécontents du RHDP avait permis de situer les responsabilités en évitant de confondre une initiative du RHDP conforme à la constitution (droit de manifester) et le rôle du maire (gestion du marché, principale source des revenus de la commune et de la cité).
Le RHDP détient des informations précises sur le lieu, les heures, la date, les participants et le contenu d’une réunion préparatoire, tenue le vendredi 21 janvier 2011, au cours de laquelle a été planifiée une redescente des femmes d’abord, puis des jeunes Adjoukrou LMP du LEBOUTOU sur Dabou au cours de la semaine du 24 au 30 janvier 2011. Au-delà de la poursuite de la protestation des femmes, il s’agira d’une expédition punitive anti-dioula et Baoulé pour réaffirmer le principe de la prééminence de LMP et de l’ethnie dans la seule ville appartenant aux Adjoukrou. Les acteurs centraux et autres intervenants potentiels ont été présentés. Ce qui est déplorable dans ce qui est programmé, est que la basse besogne des tueries programmées comme celles de Yopougon, d’Abobo et d’Adjamé, Duékoué, sera faite par des miliciens non originaires du LEBOUTOU. Le syndrome de Duékoué est ainsi à la porte du LEBOUTOU.
Nous attirons l’attention sur le fait que la crise post électorale a déjà fait, début décembre 2010, un total de six morts LMP et RHDP. Suite au péril tribal que l’ivresse du pouvoir fait planer sur le LEBOUTOU. Nous invitons les autorités coutumières toutes ethnies confondues, les autorités administratives, les FDS, les autorités religieuses, les ONG qui défendent les droits de l’homme, l’ONUCI et toutes les personnes de bonne volonté résidant dans notre ville à prendre très au sérieux cette information. Elle n’est ni démagogique, ni fausse.
Avec les suffrages obtenus au second tour, le RHDP est apparu comme la première force politique du pays après avoir infligé une sanction du peuple à Gbagbo pour sa gestion calamiteuse de la Côte d’Ivoire. L’inversion des résultats du scrutin par le conseil constitutionnel ne modifie pas cette réalité. Mieux, la victoire du RHDP avec Ouattara ressoude le Nord et le Sud de la Côte d’Ivoire fracturée. Le RHDP regroupe en effet, sous l’égide de l’idéologie pacifiste de l’houphouétisme, Akan, Mandé du nord et du sud, Voltaïques et Krou et les frères CEDEAO. Le sinistre projet de certains jeunes égarés du LEBOUTOU n’honore pas notre région. Nous avons bâti ensemble ce pays depuis l’indépendance dans une alliance sacrée qui rappelle le RDA originel de 1946, nous devons poursuivre ensemble cette voie dans la construction de l’Afrique de demain en conservant notre leadership et notre identité de pays à l’avant-garde du progrès dans l’espace CEDEAO pas seulement par les mots.
Malgré le hold-up électoral qui a suivi le verdict populaire du 28 novembre 2010, les habitants du LEBOUTOU demeurent des frères au-delà du scrutin et aspirent à continuer à vivre en paix et en harmonie sur un territoire politique qui transcende désormais, de manière irréversible, l’ethnie après un demi-siècle de vie nationale. Le peuple du LEBOUTOU authentique ne peut pas ramer à contre-courant de la dynamique de l’intégration ivoirienne. La lutte du RHDP est fondée sur la vérité du terrain qui a triomphé dans les urnes et que le LMP refuse de reconnaître. Les contestations politiques doivent se poursuivre et se poursuivront sans pertes de vies humaines imputables au RHDP jusqu’au triomphe de la vérité, de la justice et pour la PAIX. C’est le sens du combat du RHDP et de la compassion des militants RHDP du LEBOUTOU et des autres régions du pays envers leurs frères Dioula et Baoulé. Ils paient un tribut inutile et trop lourd dans une des régions se réclamant fortement du christianisme en Côte d’Ivoire. Sommes-nous de vrais Chrétiens?
Comité scientifique du RHDP Leboutou