Plusieurs milliers d'Egyptiens ont réclamé mardi 25 janvier 2011 le départ du Président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis près de trente ans, lors de différentes manifestations sur le mode de la révolte populaire tunisienne. Moubarak dégage, la Tunisie est la solution, ont scandé les manifestants face à un impressionnant dispositif policier. C’est du sans précédent. Que ce soit au Caire, à Alexandrie, à Ismailia ou à Mehalla, les manifestants contre le régime sont descendus par dizaines de milliers. Place Tahrir, au centre du Caire, ils étaient des milliers à se rassembler au fil des heures.
Les premières charges des brigades anti émeutes ainsi que les canons à eau n’ont pas dispersé les manifestants. Au contraire, leur motivation s'en est trouvée renforcée et la police a été vite débordée. Elle a laissé la place aux manifestants pour les bombarder à coup de grenades lacrymogènes. Colère contre Hosni Moubarak. Des manifestants qui réclamaient «Liberté et justice sociale» mais qui déversaient leur colère surtout contre le Président Hosni Moubarak : «Dehors, dehors dehors, Hosni Moubarak sors dehors, Hosni Moubarak l’Egypte est libre... Dehors, dehors, dehors!» Fait notable, la plupart des manifestants n’appartenaient pas à des partis d’opposition. Même les Frères musulmans qui ont pris le train en marche étaient minoritaires. Pour manifester leur présence ils se sont prosternés lors de la prière du crépuscule avec des milliers d’autres manifestants. Des jeunes dans leur écrasante majorité. «Les jeunes de Facebook» comme ils s’appellent eux-mêmes.
In Rfi
Les premières charges des brigades anti émeutes ainsi que les canons à eau n’ont pas dispersé les manifestants. Au contraire, leur motivation s'en est trouvée renforcée et la police a été vite débordée. Elle a laissé la place aux manifestants pour les bombarder à coup de grenades lacrymogènes. Colère contre Hosni Moubarak. Des manifestants qui réclamaient «Liberté et justice sociale» mais qui déversaient leur colère surtout contre le Président Hosni Moubarak : «Dehors, dehors dehors, Hosni Moubarak sors dehors, Hosni Moubarak l’Egypte est libre... Dehors, dehors, dehors!» Fait notable, la plupart des manifestants n’appartenaient pas à des partis d’opposition. Même les Frères musulmans qui ont pris le train en marche étaient minoritaires. Pour manifester leur présence ils se sont prosternés lors de la prière du crépuscule avec des milliers d’autres manifestants. Des jeunes dans leur écrasante majorité. «Les jeunes de Facebook» comme ils s’appellent eux-mêmes.
In Rfi