Les observateurs avaient averti. Un mauvais règlement de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire ouvrirait la voie à des processus électoraux peu démocratiques en Afrique. 18 pays du continent iront aux urnes cette année.
Après quelques semaines de silence, les présidents à vie commencent à donner de la voix. Hier, le président ougandais Yoweri Museveni a jugé « simpliste » la position des Nations Unies sur la Côte d'Ivoire et réclamé des enquêtes sur l'élection présidentielle. Et, Museveni de s'accrocher à la proposition de négociation, défendue par Laurent Gbagbo et préconisée par Thabo Mbeki, en demandant « une enquête plus approfondie » sur les élections. Détail important, Yoweri Museveni est au pouvoir depuis 1986. Des élections générales sont prévues le 18 février en Ouganda et il est candidat à sa succession.
Autre chef d'Etat qui prêche pour sa chapelle, le dictateur équato-guinéen. Teodoro Obiang Nguema est aussi pour une « commission spéciale sur le règlement » de la crise. Arrivé par coup d'Etat à la tête de son pays en 1979, il s'autoproclame président de la République en 1982. Depuis lors, il est réélu sans coup férir à la tête de ce petit pays riche en pétrole. En 1989 avec 99,96 % des voix, en 1996 (99 %), en 2002 (97,1 %) et en 2009 (96,7 %). Il prépare le terrain pour l'un de ses fils. Teodoro dit Teodorin Nguema Obiang, ministre d'Etat chargé de l'Agriculture et des Forêts, a été nommé en juillet 2010 par son père vice-président du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) au pouvoir.
Malheureusement pour ces soutiens lointains de Gbagbo, le dossier est d'abord du ressort de la Cedeao, organisation sous-régionale compétente dans le cas d'espèce.
K.B.J.
Après quelques semaines de silence, les présidents à vie commencent à donner de la voix. Hier, le président ougandais Yoweri Museveni a jugé « simpliste » la position des Nations Unies sur la Côte d'Ivoire et réclamé des enquêtes sur l'élection présidentielle. Et, Museveni de s'accrocher à la proposition de négociation, défendue par Laurent Gbagbo et préconisée par Thabo Mbeki, en demandant « une enquête plus approfondie » sur les élections. Détail important, Yoweri Museveni est au pouvoir depuis 1986. Des élections générales sont prévues le 18 février en Ouganda et il est candidat à sa succession.
Autre chef d'Etat qui prêche pour sa chapelle, le dictateur équato-guinéen. Teodoro Obiang Nguema est aussi pour une « commission spéciale sur le règlement » de la crise. Arrivé par coup d'Etat à la tête de son pays en 1979, il s'autoproclame président de la République en 1982. Depuis lors, il est réélu sans coup férir à la tête de ce petit pays riche en pétrole. En 1989 avec 99,96 % des voix, en 1996 (99 %), en 2002 (97,1 %) et en 2009 (96,7 %). Il prépare le terrain pour l'un de ses fils. Teodoro dit Teodorin Nguema Obiang, ministre d'Etat chargé de l'Agriculture et des Forêts, a été nommé en juillet 2010 par son père vice-président du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) au pouvoir.
Malheureusement pour ces soutiens lointains de Gbagbo, le dossier est d'abord du ressort de la Cedeao, organisation sous-régionale compétente dans le cas d'espèce.
K.B.J.