Le président en exercice de l’Union Africaine, le président de la République du Malawi, Bingu wa Mutharika a voulu se faire une idée nette de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, avant la rencontre des Chefs d’Etats prévue ce 30 janvier à Addis Abeba. Depuis hier, il a entrepris diverses consultations qui l’ont conduit notamment à Abidjan.
Arrivé dans la mi-journée, le président en exercice de l’UA s’est rendu au Palais présidentiel où il a religieusement écouté le président sortant, Laurent Gbagbo. Comme aux précédents visiteurs, L’ex chef de l’Etat lui a servi la tartine : il est le « vainqueur » de la présidentielle du 28 novembre dernier mais, s’est dit victime d’un complot international orchestré par la France aidée par les Etats-Unis. Pour sortir de l’impasse actuelle, il propose sa solution miracle consistant à « recompter les voix » et à « auditer le vote » dans les zones centre, nord et ouest du pays. Comme quoi rien de nouveau sous les tropiques. Cette musique, le président Malawi l’avait déjà entendue. Mais cela ne gêne pas le mauvais perdant de la présidentielle de la ressasser. Qu’à cela ne tienne, Laurent Gbagbo a soutenu devant le patron de l’UA que le blocus autour de l’hôtel du golf est bel et bien levé. Cependant il ne fallait pas plus pour qu’il se rende compte, de visu de la forfaiture. Le président en exercice de l’UA, à la tête de sa délégation est venu rendre les civilités au Président de la République, Alassane Ouattara à l’hôtel du golf. Que ne fut pas sa surprise de constater que la garde prétorienne de Laurent Gbagbo tient encore le blocus. Pendant trois heures d’horloge, les deux chefs d’Etats ont passé en revue la longue crise postélectorale qui secoue la terre d’Eburnie. Avant son départ, le président Malawite, a promis « transmettre ses propositions et ses vues à l’Union africaine, à ses frères chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, afin que ensemble, par la concertation, nous puissions trouver un moyen d’avancer. Ce dont nous avons besoin, ajoute-t-il, en tant que communauté internationale, les Nations unies, l’Union africaine et la Cédéao, est de soutenir le peuple de Côte d’Ivoire pour mettre en place un système qui mènera à une solution à la crise postélectorale".
Le médiateur de l’UA, le premier ministre Kenyan, Raila Odinga, avait fini par exprimer son exaspération devant la stratégie du dilatoire de Laurent Gbagbo, président sortant, de rendre les parcelles du pouvoir qu’il usurpe au président légal et légitime, Alassane Ouattara. Coulibaly Brahima
Arrivé dans la mi-journée, le président en exercice de l’UA s’est rendu au Palais présidentiel où il a religieusement écouté le président sortant, Laurent Gbagbo. Comme aux précédents visiteurs, L’ex chef de l’Etat lui a servi la tartine : il est le « vainqueur » de la présidentielle du 28 novembre dernier mais, s’est dit victime d’un complot international orchestré par la France aidée par les Etats-Unis. Pour sortir de l’impasse actuelle, il propose sa solution miracle consistant à « recompter les voix » et à « auditer le vote » dans les zones centre, nord et ouest du pays. Comme quoi rien de nouveau sous les tropiques. Cette musique, le président Malawi l’avait déjà entendue. Mais cela ne gêne pas le mauvais perdant de la présidentielle de la ressasser. Qu’à cela ne tienne, Laurent Gbagbo a soutenu devant le patron de l’UA que le blocus autour de l’hôtel du golf est bel et bien levé. Cependant il ne fallait pas plus pour qu’il se rende compte, de visu de la forfaiture. Le président en exercice de l’UA, à la tête de sa délégation est venu rendre les civilités au Président de la République, Alassane Ouattara à l’hôtel du golf. Que ne fut pas sa surprise de constater que la garde prétorienne de Laurent Gbagbo tient encore le blocus. Pendant trois heures d’horloge, les deux chefs d’Etats ont passé en revue la longue crise postélectorale qui secoue la terre d’Eburnie. Avant son départ, le président Malawite, a promis « transmettre ses propositions et ses vues à l’Union africaine, à ses frères chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, afin que ensemble, par la concertation, nous puissions trouver un moyen d’avancer. Ce dont nous avons besoin, ajoute-t-il, en tant que communauté internationale, les Nations unies, l’Union africaine et la Cédéao, est de soutenir le peuple de Côte d’Ivoire pour mettre en place un système qui mènera à une solution à la crise postélectorale".
Le médiateur de l’UA, le premier ministre Kenyan, Raila Odinga, avait fini par exprimer son exaspération devant la stratégie du dilatoire de Laurent Gbagbo, président sortant, de rendre les parcelles du pouvoir qu’il usurpe au président légal et légitime, Alassane Ouattara. Coulibaly Brahima
