La centrale syndicale Force ouvrière (F.O) est outrée par le récent dérapage du premier responsable de la centrale syndicale Ugtci qui, en pleine crise post-électorale, a appelé les travailleurs de Côte d’Ivoire à observer 48 heures de grève, sous de fallacieux prétextes. Un appel inopportun qui arrive au milieu des appels incessants à la désobéissance civile lancés par les collabos de la France retranchés à l’Hôtel du Golf. Dans une déclaration produite le 21 janvier 2011, le Secrétaire général de F.O, Zadi Sességnon, observe que Adé Mensah s’est fait complice de Ouattara en indiquant, dans une interview accordée à un journal proche du Rhdp, que : ‘’A l’extérieur, on estime que personne ne peut aller contre celui que le monde reconnaît comme président’’. Ainsi donc, le Sg de l’Ugtci, pour F.O, n’est qu’un agent au service des intérêts « extérieurs ». Et Zadi Sességnon de signifier à son homologue qu’ : ‘’Il n’est pas ici question de l’extérieur ou d’être contre ou pour, mais simplement d’être légaliste’’. Aussi, considérant que l’attitude d’Adé Mensah est ; ‘’ une insulte à la conscience nationale…, à la conscience citoyenne..., à la dignité du peuple ivoirien, à la mémoire de nos devanciers du syndicalisme ivoirien et africain’’, lui a-t-il, dans ladite déclaration, rappelé ce qui suit : «Tous les devanciers du mouvement syndical africain et ivoirien, depuis les années 1940 et 1950, s’étaient toujours battus aux côtés des leaders politiques de valeurs pour l’acquisition de l’auto détermination, l’indépendance, la dignité et la souveraineté de leurs peuples respectifs». Selon la déclaration de F.O, «C’est cette même lutte pour l’indépendance et la souveraineté du peuple de Côte d’Ivoire et des pays africains qui a vivement repris, sous d’autres formes et qui se matérialise dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire». C’est pourquoi, aux termes de sa déclaration, la centrale syndicale F.O a tenu à enseigner à Adé Mensah que: «Tout syndicaliste digne de ce nom doit s’inscrire dans la lutte pour la souveraineté nationale». Une belle leçon.
K. Kouassi Maurice
K. Kouassi Maurice