ABIDJAN) - Les forces de sécurité fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo mènent "une campagne de violence organisée" contre les partisans de son rival Alassane Ouattara, accuse l`organisation Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié mercredi.
"Les forces de sécurité sous le contrôle de Laurent Gbagbo, ainsi que les milices qui le soutiennent, ont commis depuis fin novembre 2010 des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des viols, et ont procédé à des disparitions forcées", écrit HRW, s`appuyant sur des entretiens avec "plus de 100 victimes et témoins".
Les forces pro-Gbagbo "font régner la terreur" à Abidjan parmi leurs "opposants réels ou supposés", accuse l`ONG, qui évoque aussi des violences visant "les groupes ethniques du nord du pays, les musulmans et les immigrés des pays ouest-africains voisins".
L`organisation de défense des droits de l`Homme dit avoir "documenté plus d`une dizaine d`attaques en décembre 2010 et janvier 2011 ayant entraîné la mort et la disparition d`un grand nombre d`habitants".
"La communauté internationale doit faire tout son possible pour protéger les civils et renforcer les pressions sur Gbagbo et ses alliés, afin de mettre un terme à cette campagne de violence organisée", juge HRW.
L`organisation appelle aussi Laurent Gbagbo et son camp à "cesser immédiatement de prononcer tout discours incitant à la violence, notamment contre le personnel de l`ONU et les personnes originaires de pays de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest)".
Selon l`ONU, 260 personnes sont mortes depuis mi-décembre dans les violences qui ont marqué la crise née de la présidentielle du 28 novembre, opposant Laurent Gbagbo à l`autre président proclamé Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale.
"Les forces de sécurité sous le contrôle de Laurent Gbagbo, ainsi que les milices qui le soutiennent, ont commis depuis fin novembre 2010 des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des viols, et ont procédé à des disparitions forcées", écrit HRW, s`appuyant sur des entretiens avec "plus de 100 victimes et témoins".
Les forces pro-Gbagbo "font régner la terreur" à Abidjan parmi leurs "opposants réels ou supposés", accuse l`ONG, qui évoque aussi des violences visant "les groupes ethniques du nord du pays, les musulmans et les immigrés des pays ouest-africains voisins".
L`organisation de défense des droits de l`Homme dit avoir "documenté plus d`une dizaine d`attaques en décembre 2010 et janvier 2011 ayant entraîné la mort et la disparition d`un grand nombre d`habitants".
"La communauté internationale doit faire tout son possible pour protéger les civils et renforcer les pressions sur Gbagbo et ses alliés, afin de mettre un terme à cette campagne de violence organisée", juge HRW.
L`organisation appelle aussi Laurent Gbagbo et son camp à "cesser immédiatement de prononcer tout discours incitant à la violence, notamment contre le personnel de l`ONU et les personnes originaires de pays de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest)".
Selon l`ONU, 260 personnes sont mortes depuis mi-décembre dans les violences qui ont marqué la crise née de la présidentielle du 28 novembre, opposant Laurent Gbagbo à l`autre président proclamé Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale.