Jeter l’opprobre sur des honnêtes citoyens est devenu le jeu favori de l’opposition et ses journaux. Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Richard Kouakou Secré vient d’en faire les frais. Lui et sa garde rapprochée sont accusés d’avoir tué des manifestants à Agnibilékrou lundi dernier, lors de la journée ville morte décrétée par les leaders de l’opposition retranchés au Golf. Face à ces graves accusations, le ministre a animé hier, une conférence de presse. Afin de faire la lumière sur cette situation. Selon lui, ils ne sont mêlés ni de près, ni de loin à cette affaire. Dans la mesure où quand les manifestations se déroulaient, ils étaient à Bondoukou en train d’échanger avec les chefs et le corps préfectoral sur la crise post-électorale que vit la Côte d’Ivoire. « Nous n’avons pas le don d’ubiquité. D’ailleurs, c’est après ces rencontres que, nous avons décidé de rentrer sur Abidjan. C’est au niveau de Koun-Fao, qu’on nous informe qu’il est impossible de passer par Agnibilékrou. Puisque la ville serait sous hautes tensions. Des jeunes du Rhdp seraient en train de tout casser. Par prudence, nous sommes restés jusqu’à 22 h à Koun-Fao. Avant de contourner la ville pour regagner Abidjan à 6 h du matin ». « Les rumeurs sont les pratiques à travers lesquelles l’opposition ivoirienne entend salir les personnalités de la majorité présidentielle. Puisqu’elle se rend compte qu’elle a tout perdu. Nous ne nous reconnaissons pas dans ces allégations mensongères », dit- il avant de mettre quiconque au défi de démontrer que ses gardes ont tué des manifestants à Agnibilékrou. Le ministre Secré Kouakou, saisit cette aubaine pour faire le point de la situation à Bondoukou. Il soutient que la vie a repris normalement. Les activités roulent au super. Les populations vaquent à leurs occupations. Il en est de même pour les élèves et les enseignants qui ont repris le chemin de l’école. Il faut dire que pendant son séjour, le ministre a eu deux rencontres. La première avec les chefs traditionnels, les différentes communautés et les associations. «Nous leur avons expliqué le bien-fondé de l’école. Et qu’il ne faut pas que des politiciens prennent l’école en otage. Elle doit être en dehors de nos querelles politiques. Notre région est trop en retard sur les autres par rapport au taux de scolarisation». La seconde rencontre a été consacrée au corps préfectoral. Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat leur a demandé de continuer leur travail de sensibilisation sur le terrain.
Yacouba Gbané
Yacouba Gbané
