Il refuse de céder le pouvoir qu’il a perdu, il se dit courageux et dit contrôler l’armée, mais ne dort plus au Palais présidentiel.
Depuis le bras de fer incompréhensible qu’il a engagé, en refusant d’accepter le verdict clair des élections du 28 novembre qui le donne perdant, le désormais ex-président Laurent Gbagbo s’est mis dans une situation inconfortable. C’est en tout cas le moins que l’on puisse dire de Gbagbo qui ne sait où dormir à la tombée de la nuit. On le sait, Gbagbo sait qu’il a perdu les élections et que le brigandage qu’il a organisé aussi a échoué. Lui et ses proches ont mis en place toutes sortes de stratégies communicationnelles pour mobiliser tous les moyens qu’ils peuvent utiliser pour se maintenir au pouvoir. Comme par exemple, l’usage de la rue qui lui a réussi en 2003. Or, cette fois, il est loin de maîtriser la rue car la galaxie patriotique s’est effritée et ne mobilise plus. L’armée lui proclame régulièrement son soutien, mais il sait que ce sont des déclarations de façade. Il le sait tellement bien qu’il n’hésite pas à porter son choix les yeux fermés sur les jeunes miliciens et maintenant des mercenaires étrangers. Une autre donne que Gbagbo était loin d’avoir prévue, est la fermeté avec laquelle, de façon unanime tous les partenaires à l’organisation des élections se sont prononcés et déterminés à faire respecter le résultat. Et depuis les préparatifs sont de plus en plus précis dans la mise en place de l’option militaire. Gbagbo a peur d’être exfiltré du pays. Il y croit si fortement, et il a raison qu’il ne dort plus, non seulement au palais présidentiel, mais ne dort plus au même endroit deux nuits de suite. Au mois de décembre, il s’est ainsi promené entre Tiassalé, San Pedro, Abengourou et dans la région du Zanzan. Ces derniers temps, convaincu que la menace est de plus en plus réelle, il dort dans les environs d’Abidjan avec l’espoir de pouvoir sortir du pays par la lagune et gagner la mer pour regagner le Ghana où, selon nos sources, il s’est construit une résidence dans les environs de l’aéroport international d’Aura. Ainsi, il dort à l’île Boulay et à la Baie des milliardaires mais beaucoup plus souvent chez son ami Gossio, dans la résidence de fonction du directeur général du port d’Abidjan dans le quartier de Vridi. Deux vedettes rapides de la marine nationale sont toujours en alerte maximale pendant le léger sommeil de notre ex-président. Quand il n’est pas très sûr de sa cachette, il choisit de tourner dans les rues d’Abidjan à bord de véhicules banalisés durant des heures avant de choisir dans quelle commune dormir et chez qui, parmi ses amis à Bingerville, à Yopougon, ou à Cocody. En France on appelle SDF, sans domicile fixe, ces personnes qui n’ont où dormir. Curieuse vie de président dans son propre pays.
Dadis K.
Depuis le bras de fer incompréhensible qu’il a engagé, en refusant d’accepter le verdict clair des élections du 28 novembre qui le donne perdant, le désormais ex-président Laurent Gbagbo s’est mis dans une situation inconfortable. C’est en tout cas le moins que l’on puisse dire de Gbagbo qui ne sait où dormir à la tombée de la nuit. On le sait, Gbagbo sait qu’il a perdu les élections et que le brigandage qu’il a organisé aussi a échoué. Lui et ses proches ont mis en place toutes sortes de stratégies communicationnelles pour mobiliser tous les moyens qu’ils peuvent utiliser pour se maintenir au pouvoir. Comme par exemple, l’usage de la rue qui lui a réussi en 2003. Or, cette fois, il est loin de maîtriser la rue car la galaxie patriotique s’est effritée et ne mobilise plus. L’armée lui proclame régulièrement son soutien, mais il sait que ce sont des déclarations de façade. Il le sait tellement bien qu’il n’hésite pas à porter son choix les yeux fermés sur les jeunes miliciens et maintenant des mercenaires étrangers. Une autre donne que Gbagbo était loin d’avoir prévue, est la fermeté avec laquelle, de façon unanime tous les partenaires à l’organisation des élections se sont prononcés et déterminés à faire respecter le résultat. Et depuis les préparatifs sont de plus en plus précis dans la mise en place de l’option militaire. Gbagbo a peur d’être exfiltré du pays. Il y croit si fortement, et il a raison qu’il ne dort plus, non seulement au palais présidentiel, mais ne dort plus au même endroit deux nuits de suite. Au mois de décembre, il s’est ainsi promené entre Tiassalé, San Pedro, Abengourou et dans la région du Zanzan. Ces derniers temps, convaincu que la menace est de plus en plus réelle, il dort dans les environs d’Abidjan avec l’espoir de pouvoir sortir du pays par la lagune et gagner la mer pour regagner le Ghana où, selon nos sources, il s’est construit une résidence dans les environs de l’aéroport international d’Aura. Ainsi, il dort à l’île Boulay et à la Baie des milliardaires mais beaucoup plus souvent chez son ami Gossio, dans la résidence de fonction du directeur général du port d’Abidjan dans le quartier de Vridi. Deux vedettes rapides de la marine nationale sont toujours en alerte maximale pendant le léger sommeil de notre ex-président. Quand il n’est pas très sûr de sa cachette, il choisit de tourner dans les rues d’Abidjan à bord de véhicules banalisés durant des heures avant de choisir dans quelle commune dormir et chez qui, parmi ses amis à Bingerville, à Yopougon, ou à Cocody. En France on appelle SDF, sans domicile fixe, ces personnes qui n’ont où dormir. Curieuse vie de président dans son propre pays.
Dadis K.
