Au cours d'un précédent article, nous avons essayé, à la lumière de la parole de Dieu, de relever quelques raisons qui, de notre point de vue, ont entraîné l'échec de l'Eglise, face à la crise ivoirienne. L'ayant fortement interpellée, nous attendions de sa part, " une parole puissante de guérison ", à l'endroit de la Côte d'Ivoire, notre chère et beau pays. Hélas les sons de cloches aussi discordants que dissonants, débités dans la presse n'ont pas changé grand'chose à l'état de la grande malade. En effet, la Côte d'Ivoire demeure malade, même avec des yeux bandés, la réalité s'impose à nous de façon implacable et triste.
Face à une telle situation, l'on est en droit de s'interroger. Chrétiens de Côte d'Ivoire, sommes-nous à l'image de l'Eglise de SARDES ? (Apocalypse 3), " une Eglise qui passe pour être vivante, quoi que morte ". Violente question !
Arrêtons de nous égosiller
Aujourd'hui, nous multiplions les programmes de prières en faveur de la Côte d'Ivoire. Excellent tout ça. Des programmes souvent onéreux, mais toujours financés. Ne nous demandez pas d'où vient l'argent. Rassurez-vous ! Lorsque le Saint Esprit nous convaincra d'en organiser, nous nous informerons auprès des éminents bergers ; sûr, sûr, ils nous indiqueront la bonne porte, nous frapperons et l'on nous ouvrira (Mathieu 7 : 7). En attendant, nous préférons, comme tant d'autres personnes, passer notre temps à pleurer devant Dieu et implorer sa miséricorde ;
En faveur de nos autorités : " Saint Esprit, éclaire-les, par un esprit de sagesse et d'humilité. Garde-les ".
En faveur de la population : " Mon Dieu prends soin de nos besoins quotidiens car les temps sont difficiles ; quoi qu'il advienne, Seigneur, qu'un seul de nos cheveux ne soit touché.
En faveur de l'Eglise : " Mon Dieu, aie pitié de ton Eglise qui est tombée si bas. Par ta droite puissante, relève-la, et montre-lui ta vison pour la Côte d'Ivoire.
Cela dit, venons-en, à ces fameux programmes de prières, organisées çà et là. Partout, l'on rabâche la même rengaine : " Alléluia ! Amen ! Nous allons maintenant prier contre les ennemis de la Côte d'Ivoire. Amen ! Amen ! " C'est un secret de polichinelle, ces ennemis dont la liste s'allonge chaque jour, vous les connaissez. Ce sont des hommes d'Etats étrangers ; des pays étrangers ; des Institutions internationales etc.…
Soyons sérieux, chers frères et sœurs en christ, si Dieu exauçait ces genres de prières partisanes et bizarres, il n'y aurait plus de sorciers dans nos villages, familles, villes et lieux de service. Voilà pourquoi la bible prend soin de nous avertir : " Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu… Car vous n'avez pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les esprits de dominations… contre les esprits méchants dans les lieux célestes ". Si nous admettons que ces hommes, pays et institutions sont véritablement nos ennemis, avons-nous interrogé, le Saint Esprit, pour identifier le type d'esprit qui les incarne. Un combat spirituel n'est pas un jeu d'enfants. Ce combat-là requiert un minimum de règles, de principes et d'exercices. Le psalmiste l'a si bien compris qu'il interroge : " Qui pourra monter à la montagne de l'Eternel ? Qui s'élèvera jusqu'à son lieu saint ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur. Celui qui ne livre pas son âme au mensonge... Il obtiendra la bénédiction de l'Eternel… "
Entre-nous, regardons-nous droit dans les yeux, empêtrés que nous sommes, à cause de notre compromission, nos cœurs remplis de haine, de vengeance et nos vies souillées, sommes-nous réellement qualifiés pour une telle entreprise ?
Admettons même que les fondements et motivations spirituels d'un tel combat soient avérés, nous aurions, dans ce cas, à combattre des légions de démons venant des quatre (04) coins de la planète. Etant donné que le monde entier est quasiment contre nous. Attention ! Pour qui connaît le monde spirituel, c'est une aventure à haut risque.
Même avec un jeûne sec, de quarante (40) jours (ce qui est humainement impossible), avouons honnêtement que l'opération est périlleuse.
Agissons selon l'esprit
Laissons ce combat-là à ceux qui l'ont déclenché. Ils le mènent tellement bien qu'il serait insensé de chercher à leur voler la vedette. Sans quoi, si nous persistons dans cette voie, nous courons le risque de commettre la même erreur que le peuple de notre Seigneur Jésus.
Jésus, (nous le savons tous), a été rejeté par les siens, parce que ceux-ci s'attendaient à un messie, un roi humain, libérateur de l'oppression romaine. En d'autres termes, si nous n'avons pas une lecture spirituelle pointue, des faits et des signes, dénués de toute considération partisane, nous serions disqualifiés aux yeux de l'Eternel. Or, Dieu voudrait que dans cette crise, nous soyons des instruments utiles et efficaces entre ses mains, pour écrire avec nous, une autre histoire de notre pays. Que faire alors pour répondre à l'appel de Dieu ? D'abord, il nous faut faire une repentance sincère et vraie et nous libérer nous-mêmes, de nos carcans habituels, basés sur nos intérêts politiques et tribaux. Souvenons-nous en : quand Dieu appelle quelqu'un pour une grande mission, il lui impose la séparation. Elle est souvent douloureuse, mais utile à notre maturation. Il l'a fait avec Abraham (le père de la foi, (Genèse 12 : 1 à 2) " l'Eternel dit à Abraham : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ". Dieu l'a fait également pour Joseph, vendu par ses frères (Genèse 39). De même, le Seigneur Jésus lui-même a connu la douleur de la séparation avec son père sur la croix. (Mathieu 27 : 46 "… Jésus s'écria, Eli, Eli, LAMA-SABACHTANI ? C'est-à-dire, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné " ?)
Autrement, si nous voulons marcher véritablement dans les pas de notre Seigneur, il nous faut nous séparer totalement de certaines choses de ce monde au risque de nous perdre. L'argent, nos intérêts politiques et tribaux.
Mais le désir de Dieu qui nous aime tant est de nous voir, un jour auprès de lui. Il utilise alors des situations comme celles-là, pour jauger notre degré d'amour pour lui. Le problème, aujourd'hui, n'est pas de dire. " Je soutiens un tel ou une telle, parce qu'il est mon frère ou ma sœur ". Posons-nous plutôt cette question : " Est-ce que mon acte glorifie Dieu " ? La bible dit : " En toutes choses, que Dieu soit glorifié, par Jésus Christ ". (1Pierre 4 : 11).
Dieu fera sa volonté
A notre humble avis, Dieu a permis cette crise pour deux (02) raisons essentielles :
1-Eprouver ses enfants en vue d'opérer une sélection en leur sein, afin de bâtir un nouveau peuple sur lequel il pourra dorénavant compter,
2-En permettant cette crise, Dieu nous oblige aussi à revoir et à reconsidérer nos échelles de valeurs, par rapport à son royaume. " Le monde passe et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement " (1Jean 2 : 17)
Que faire d'autre pour répondre à l'appel de Dieu dans cette crise ?
Oh ! Que ça fait mal de nous séparer des choses qui nous tiennent à la peau, tels que nos intérêts politiques et tribaux. Certainement, avec la grâce de Dieu, nous passerons avec succès cette épreuve, comme Abraham, joseph et le Seigneur lui-même.
Maintenant, il nous faudra passer à la dernière étape ; aussi douloureuse que la précédente ; l'obéissance. En fait, les deux (2) vont ensemble.
En guise de rappel, le Seigneur Jésus nous a enseignés un modèle de prière, qui demeure encore efficace. Dans la situation que vit la Côte d'Ivoire, inspirons-nous de ce modèle. (Mathieu 6 : 10). " Que le nom de Dieu soit sanctifié ", dans tous les domaines de notre vie, " que son règne vienne " (un règne d'amour, de justice et de paix dans notre pays. Enfin, " Que sa volonté soit faite " dans cette crise. Obéissons au contenu de ce modèle de prière, et attendons avec foi le secours de l'Eternel.
En tout état de cause, nos transpirations et gesticulations charnelles à gorges déployées n'ont rien changé à la situation de notre pays. Notre onction, aussi puissante soit-elle, ne peut corrompre Dieu. Le constat est sous nos yeux.
Ayons donc l'humilité (elle précède la gloire, dit la bible), de changer de mentalité, de comportement et surtout de vision;
Car Dieu, au regard du dessein prophétique de notre pays, va faire sa volonté, sans parti pris, dans la justice et l'équité ; que cela nous plaise ou pas ! Dieu fera sa volonté ! Elle choquera certainement beaucoup d'entre nous. Ce sera sa volonté !
N.B : Cette contribution, tout comme la précédente, a été proposée à la quasi-totalité de nos quotidiens. Merci à ceux qui nous font l'honneur de les publier. Dieu vous saura gré.
Emile KONAN Fréjus
Serviteur de JESUS CHRIST
Producteur-Radio. Contact : 07 07 20 20
e-mail.ekfpkli@yahoo.fr
Face à une telle situation, l'on est en droit de s'interroger. Chrétiens de Côte d'Ivoire, sommes-nous à l'image de l'Eglise de SARDES ? (Apocalypse 3), " une Eglise qui passe pour être vivante, quoi que morte ". Violente question !
Arrêtons de nous égosiller
Aujourd'hui, nous multiplions les programmes de prières en faveur de la Côte d'Ivoire. Excellent tout ça. Des programmes souvent onéreux, mais toujours financés. Ne nous demandez pas d'où vient l'argent. Rassurez-vous ! Lorsque le Saint Esprit nous convaincra d'en organiser, nous nous informerons auprès des éminents bergers ; sûr, sûr, ils nous indiqueront la bonne porte, nous frapperons et l'on nous ouvrira (Mathieu 7 : 7). En attendant, nous préférons, comme tant d'autres personnes, passer notre temps à pleurer devant Dieu et implorer sa miséricorde ;
En faveur de nos autorités : " Saint Esprit, éclaire-les, par un esprit de sagesse et d'humilité. Garde-les ".
En faveur de la population : " Mon Dieu prends soin de nos besoins quotidiens car les temps sont difficiles ; quoi qu'il advienne, Seigneur, qu'un seul de nos cheveux ne soit touché.
En faveur de l'Eglise : " Mon Dieu, aie pitié de ton Eglise qui est tombée si bas. Par ta droite puissante, relève-la, et montre-lui ta vison pour la Côte d'Ivoire.
Cela dit, venons-en, à ces fameux programmes de prières, organisées çà et là. Partout, l'on rabâche la même rengaine : " Alléluia ! Amen ! Nous allons maintenant prier contre les ennemis de la Côte d'Ivoire. Amen ! Amen ! " C'est un secret de polichinelle, ces ennemis dont la liste s'allonge chaque jour, vous les connaissez. Ce sont des hommes d'Etats étrangers ; des pays étrangers ; des Institutions internationales etc.…
Soyons sérieux, chers frères et sœurs en christ, si Dieu exauçait ces genres de prières partisanes et bizarres, il n'y aurait plus de sorciers dans nos villages, familles, villes et lieux de service. Voilà pourquoi la bible prend soin de nous avertir : " Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu… Car vous n'avez pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les esprits de dominations… contre les esprits méchants dans les lieux célestes ". Si nous admettons que ces hommes, pays et institutions sont véritablement nos ennemis, avons-nous interrogé, le Saint Esprit, pour identifier le type d'esprit qui les incarne. Un combat spirituel n'est pas un jeu d'enfants. Ce combat-là requiert un minimum de règles, de principes et d'exercices. Le psalmiste l'a si bien compris qu'il interroge : " Qui pourra monter à la montagne de l'Eternel ? Qui s'élèvera jusqu'à son lieu saint ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur. Celui qui ne livre pas son âme au mensonge... Il obtiendra la bénédiction de l'Eternel… "
Entre-nous, regardons-nous droit dans les yeux, empêtrés que nous sommes, à cause de notre compromission, nos cœurs remplis de haine, de vengeance et nos vies souillées, sommes-nous réellement qualifiés pour une telle entreprise ?
Admettons même que les fondements et motivations spirituels d'un tel combat soient avérés, nous aurions, dans ce cas, à combattre des légions de démons venant des quatre (04) coins de la planète. Etant donné que le monde entier est quasiment contre nous. Attention ! Pour qui connaît le monde spirituel, c'est une aventure à haut risque.
Même avec un jeûne sec, de quarante (40) jours (ce qui est humainement impossible), avouons honnêtement que l'opération est périlleuse.
Agissons selon l'esprit
Laissons ce combat-là à ceux qui l'ont déclenché. Ils le mènent tellement bien qu'il serait insensé de chercher à leur voler la vedette. Sans quoi, si nous persistons dans cette voie, nous courons le risque de commettre la même erreur que le peuple de notre Seigneur Jésus.
Jésus, (nous le savons tous), a été rejeté par les siens, parce que ceux-ci s'attendaient à un messie, un roi humain, libérateur de l'oppression romaine. En d'autres termes, si nous n'avons pas une lecture spirituelle pointue, des faits et des signes, dénués de toute considération partisane, nous serions disqualifiés aux yeux de l'Eternel. Or, Dieu voudrait que dans cette crise, nous soyons des instruments utiles et efficaces entre ses mains, pour écrire avec nous, une autre histoire de notre pays. Que faire alors pour répondre à l'appel de Dieu ? D'abord, il nous faut faire une repentance sincère et vraie et nous libérer nous-mêmes, de nos carcans habituels, basés sur nos intérêts politiques et tribaux. Souvenons-nous en : quand Dieu appelle quelqu'un pour une grande mission, il lui impose la séparation. Elle est souvent douloureuse, mais utile à notre maturation. Il l'a fait avec Abraham (le père de la foi, (Genèse 12 : 1 à 2) " l'Eternel dit à Abraham : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ". Dieu l'a fait également pour Joseph, vendu par ses frères (Genèse 39). De même, le Seigneur Jésus lui-même a connu la douleur de la séparation avec son père sur la croix. (Mathieu 27 : 46 "… Jésus s'écria, Eli, Eli, LAMA-SABACHTANI ? C'est-à-dire, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné " ?)
Autrement, si nous voulons marcher véritablement dans les pas de notre Seigneur, il nous faut nous séparer totalement de certaines choses de ce monde au risque de nous perdre. L'argent, nos intérêts politiques et tribaux.
Mais le désir de Dieu qui nous aime tant est de nous voir, un jour auprès de lui. Il utilise alors des situations comme celles-là, pour jauger notre degré d'amour pour lui. Le problème, aujourd'hui, n'est pas de dire. " Je soutiens un tel ou une telle, parce qu'il est mon frère ou ma sœur ". Posons-nous plutôt cette question : " Est-ce que mon acte glorifie Dieu " ? La bible dit : " En toutes choses, que Dieu soit glorifié, par Jésus Christ ". (1Pierre 4 : 11).
Dieu fera sa volonté
A notre humble avis, Dieu a permis cette crise pour deux (02) raisons essentielles :
1-Eprouver ses enfants en vue d'opérer une sélection en leur sein, afin de bâtir un nouveau peuple sur lequel il pourra dorénavant compter,
2-En permettant cette crise, Dieu nous oblige aussi à revoir et à reconsidérer nos échelles de valeurs, par rapport à son royaume. " Le monde passe et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement " (1Jean 2 : 17)
Que faire d'autre pour répondre à l'appel de Dieu dans cette crise ?
Oh ! Que ça fait mal de nous séparer des choses qui nous tiennent à la peau, tels que nos intérêts politiques et tribaux. Certainement, avec la grâce de Dieu, nous passerons avec succès cette épreuve, comme Abraham, joseph et le Seigneur lui-même.
Maintenant, il nous faudra passer à la dernière étape ; aussi douloureuse que la précédente ; l'obéissance. En fait, les deux (2) vont ensemble.
En guise de rappel, le Seigneur Jésus nous a enseignés un modèle de prière, qui demeure encore efficace. Dans la situation que vit la Côte d'Ivoire, inspirons-nous de ce modèle. (Mathieu 6 : 10). " Que le nom de Dieu soit sanctifié ", dans tous les domaines de notre vie, " que son règne vienne " (un règne d'amour, de justice et de paix dans notre pays. Enfin, " Que sa volonté soit faite " dans cette crise. Obéissons au contenu de ce modèle de prière, et attendons avec foi le secours de l'Eternel.
En tout état de cause, nos transpirations et gesticulations charnelles à gorges déployées n'ont rien changé à la situation de notre pays. Notre onction, aussi puissante soit-elle, ne peut corrompre Dieu. Le constat est sous nos yeux.
Ayons donc l'humilité (elle précède la gloire, dit la bible), de changer de mentalité, de comportement et surtout de vision;
Car Dieu, au regard du dessein prophétique de notre pays, va faire sa volonté, sans parti pris, dans la justice et l'équité ; que cela nous plaise ou pas ! Dieu fera sa volonté ! Elle choquera certainement beaucoup d'entre nous. Ce sera sa volonté !
N.B : Cette contribution, tout comme la précédente, a été proposée à la quasi-totalité de nos quotidiens. Merci à ceux qui nous font l'honneur de les publier. Dieu vous saura gré.
Emile KONAN Fréjus
Serviteur de JESUS CHRIST
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