ABIDJAN - Le procès des anciens dirigeants de la filière cacao de Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, soupçonnés de malversations massives, s`est ouvert jeudi à Abidjan, mais l`accusation en a aussitôt souhaité un nouveau report, a constaté un journaliste de l`AFP.
Vingt-cinq prévenus étaient à la barre du tribunal correctionnel du Plateau, le quartier administratif et des affaires, dont 22 ont été remis en liberté début janvier après deux ans et demi de détention provisoire.
L`accusation a réclamé un report du sensible "procès du cacao" de deux mois, invoquant la présence de témoins à l`étranger, parmi les 120 témoins cités.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré à vendredi avant de suspendre
l`audience.
Le cacao, qui représente avec le café environ 20% du PIB ivoirien et 40% des recettes d`exportation, est l`un des enjeux du bras de fer entre les deux présidents proclamés, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Leur rivalité a plongé le pays dans une grave crise depuis l`élection du 28 novembre.
M. Gbagbo refuse de céder le pouvoir à son rival, reconnu président légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Le procès avait été reporté à plusieurs reprises fin 2010, sur fond de campagne présidentielle, d`élection puis de crise post-électorale.
Les anciens "barons" du cacao, parmi lesquels des proches de M. Gbagbo, sont poursuivis pour "détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie" ou encore "faux et usage de faux en écriture privée de banque". Ils risquent jusqu`à 20 ans de prison.
L`arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière avait fait suite à l`ouverture en octobre 2007 d`une vaste enquête, à la demande de M. Gbagbo.
Vingt-cinq prévenus étaient à la barre du tribunal correctionnel du Plateau, le quartier administratif et des affaires, dont 22 ont été remis en liberté début janvier après deux ans et demi de détention provisoire.
L`accusation a réclamé un report du sensible "procès du cacao" de deux mois, invoquant la présence de témoins à l`étranger, parmi les 120 témoins cités.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré à vendredi avant de suspendre
l`audience.
Le cacao, qui représente avec le café environ 20% du PIB ivoirien et 40% des recettes d`exportation, est l`un des enjeux du bras de fer entre les deux présidents proclamés, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Leur rivalité a plongé le pays dans une grave crise depuis l`élection du 28 novembre.
M. Gbagbo refuse de céder le pouvoir à son rival, reconnu président légitime par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Le procès avait été reporté à plusieurs reprises fin 2010, sur fond de campagne présidentielle, d`élection puis de crise post-électorale.
Les anciens "barons" du cacao, parmi lesquels des proches de M. Gbagbo, sont poursuivis pour "détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie" ou encore "faux et usage de faux en écriture privée de banque". Ils risquent jusqu`à 20 ans de prison.
L`arrestation en juin 2008 de la quasi-totalité des responsables de la juteuse filière avait fait suite à l`ouverture en octobre 2007 d`une vaste enquête, à la demande de M. Gbagbo.